2023: Nouvelles Histoires Extraordinaires

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Blurred Lines. Dans les ombres, les miroirs et les distorsions, The Servant s'engage à détruire la vie paisible d'une classe aristo britannique incarnée par un homme faible et désœuvré. Autre grand-père de Parasite qui glace par sa manipulation et sa froideur, où Dirk Bogarde est un pilier de ce jeu de pouvoir qui s'inverse à chaque plan en sa faveur. Un thriller psychologique qui ne laisse pas de répit et qui enfermera sa victime derrière les barres d'escalier de sa propre demeure.

"I'm coming to get you. I'm creeping up on you. I can smell a rat."

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Kino_Parcours émouvant d'âne polonais dans un joli road movie visuel et sensoriel aux couleurs naturellement oniriques et mélancoliques.

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Kino_Crise existentielle et conflit fraternel irlandais sur une île où rien ne semblait bouger. Une conscience soudaine et tout bascule. La solitude, le manque de perspectives et la répétition deviennent plus claires. Deux figures se font face au lieu de se compléter (Farrell et Gleeson cartonnent), dans la douleur et l'émotion, pour enfin trouver le silence et la paix.

"- But he's always been dull. What's changed?
- I've changed. I just don't have a place for dullness in my life anymore."

(Par contre, j'enchaîne les ânes en peine après le EO d'hier :o)

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Moi je suis pour l'exécution des sadiques en tout genre. C'est la réflexion que je me fais à chaque référence à l'inquisition. Et ce cher Witchfinder General le vaut bien, un homme ambitieux qui a trouvé le moyen d'assouvir ses désirs (sexuels et meurtriers) avec un pouvoir factice, et en plus on le paye... Vincent Price, emotionless, l'incarne très bien. Le film est bien rythmé, on a la panoplie des "interrogations" avec les personnages détestables qui vont avec, la population irrationnelle, le hunt and revenge, et avec un petit coup d'œil sur la guerre civile anglaise.

"They swim... the mark of Satan is upon them. They must hang."

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Shadowz_L'attente de la lune rouge. Mystère surréaliste à l'ambiance hypnotisante, entre Romero et Argento, Messiah of Evil gère bien son atmosphère étrange et sa tension tout au long du film, entre rêve/cauchemar et réalité, dans un pessimisme total, avec des séquences marquantes (l'errance dans le couloir éclairé, la découverte des décors de la maison, la meute du supermarché ou du cinéma) et un manque d'explications qui peu rebuter mais qui reste cohérent avec son côté occulte. Moi qui aime l'horreur sous LSD, je suis bien servie.

"No one will hear you screeeeeam !"

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The noir in the snow. Avec Nightfall, on se laisse rapidement emporter dans un scénario solide qui se construit entre présent et flashbacks, et qui nous balade entre ses décors néons urbains et le souffle des montagnes enneigées. Des personnages qu'on prend plaisir à suivre chez un Tourneur qui fait tourner le noir.

"The top of your head never closed up when you were a kid. Neither did your mouth."

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L'ange exterminateur. Une sombre histoire qui se dénoue dans une lumière surbrillante. Un thriller dramatique qui nous plonge directement dans la violence avec ce regard apeuré au premier plan, et qui nous fait suivre ensuite le chemin vengeur de son tueur. Il n'y a pourtant pas que ça dans cette alternance entre horreur et douceur, accentuée par une délicate musique, avec parfois une touche d'humour. Mais ce qui reste a un goût amer.

"The cycle of divine punishment must be fullfilled."

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Kino_Divertissement sympathique, avec ses longueurs, et il faut reconnaitre que c'est visuellement immersif. Ça faisait des lustres que je n'avais pas vu de film en 3D.

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Shadowz_Encore un titre français à côté de la plaque qui surfe sur la vague The Omen et L'exorciste. Il aurait quand même fallu que les types commencent par regarder les films avant de leur donner des titres? Bref, un film de maison hantée classique avec son lot de trauma et de passé tragique. Il y'a bien quelques moments sympathiques et George C. Scott en impose avec sa rationalité déconcertante mais c'est quand même un peu monotone. Je comprends néanmoins l'influence que ce Changeling a pu avoir sur ses puînés.

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Kino_In the mood for a new wave. Projection classique qui me conforte dans l'idée que ma relation à la nouvelle vague est assez complexe. Je n'adhère pas complètement mais je ne peux pas ne pas aimer. La narration décousue et subtile, le texte qui coule sur l'mage esthétique, l'arrière-plan politique et le sous-texte humain. Hiroshima, mon amour... un petit peu, pour toujours.

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Shadowz_Bon, je suis un peu déçue car au final c'est juste un home invasion/survival pas très original. J'ai trouvé l'effet "comédie horrifique" vraiment raté, ou pas assez pour sauver le reste. On passe vite du drama famille dysfonctionnelle au slasher à twists qui se flairent, et la petite tension de départ descend rapidement avec la répétition. C'est dommage, mais avec heureusement une "héroïne" badass qui nous fait un peu rêver. Next !

"You know I'm a pacifist, I cannot do with the violent stuff."

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Mizoguchi-sensei déploie une fresque colorée pour nous raconter Heike monogatari, à hauteur de samouraï, dans un Japon en plein bouleversements politiques et historiques. Une période complexe qui rend le début un peu délicat mais le cinéaste arrive à nous immerger dans cette histoire grâce à sa narration qui suit surtout l'évolution d'un homme en plein conflits intérieurs et extérieurs. Un homme et un clan qui vont finir par changer un système politique conflictuel et donner ses lettres de noblesse au samouraï... mais ceci est une autre histoire.

"Tomorrow belongs to us."

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Shadowz_N'attendant rien de ce petit film de repos neuronal, je suis assez surprise par son intrigue qui n'est certes pas dépourvues de failles mais qui reste agréable à suivre. Ce n'est pas révolutionnaire mais j'aime bien ce petit mélange de genres entre drame familial avec une atmosphère presque surnaturelle (mais pas très subtile), multiple POV sympathique (mais qui peut paraitre un chouia répétitif), thriller à twist (qui twistent),... Et justement, il y'avait peut-être un peu trop de choses à gérer pour que tout soit réussi et vraisemblable. Pas mal quand même pour mon repos neuronal.

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Dieu que c'était long et bavard... et tout cela sans vraie consistance. McAvoy fait un bon boulot d'interprétation sans trop en faire, ce qui donne un intérêt au film, mais ça ne suffit pas à sauver le film de son néant substantiel.

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Mind manipulation in London. Un joli petit thriller psychologique de la MGM, remake d'une première adaptation britannique d'une pièce de théâtre, avec un face-à-face génial et inquiétant entre la belle Ingrid Bergman et l'impassible Charles Boyer. Une lente descente dans l'aliénation mentale induite qui est parfaitement incarnée par Miss Bergman, jusqu'à cette libération finale.

"Yes, well, I'm afraid I enjoy a good murder now and then." (me too :))

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Une belle atmosphère d'horreur gothique se dégage de ces longs cheveux de la mort. Il y'a tout ce qu'il faut: La malédiction, le bûcher, le château et sa chapelle creepy, et bien sûr Barbara Steele... Il y'a pourtant aussi des choses qui ne vont pas: le doublage terrible, un plot assez faible et un ventre mou qui fait croire que le film dure trop longtemps. Sympathique quand même dans le genre et je dis chah aux pervers sadiques.

"I will haunt you to your grave !"

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L'amour fou ! Un Hitchcock plaisant qui veut nous la faire à l'envers avec sa psychanalyse mais qui finalement ne surprend pas vraiment. Ingrid Bergman et Gregory Peck sont parfait et forment un beau couple envoûté même s'il faut avouer que cet amour flash n'est pas très crédible, surtout pour l'analyste prometteuse à qui on ne cesse d'ailleurs de dire que l'amour la rend stupide...parce que c'est une femme, bien entendu ^^ Overall, une enquête sympathique, un rêve surréaliste, une analyse accélérée et une musique un peu débordante.

"- All analysts have to be psychoanalyzed by other analysts before they start practicing.
- Ahhh, that's to make sure that they're not too crazy."

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Cette nouvelle adaptation de Im Westen Nichts Neues, cette fois par des allemands, est une assez belle surprise. L'immersion est réussie grâce à une superbe mise en scène, de magnifiques plans et ce martèlement sonore vibrant. On n'échappe malheureusement pas à quelques insistances superflues, notamment avec ces parallèles un peu trop appuyés. En tout cas, ça reste un bon film qui décrit encore la guerre comme une boucherie absurde.

"Was ist ein Soldat ohne Krieg?" Eh bah un homme ordinaire et c'est très bien comme ça...

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Avec sa séquence d'ouverture hypnotisante, grâce aussi à la musique de Mr. Morricone, ce Syndrome de Stendhal vend du rêve. On y suit Anna (Asia Argento pas super crédible), partout, tout le temps, et malgré sa fragilité psychologique prometteuse, il faut avouer que ça perd en intensité vu que tous les autres aspects du film passent eu second plan (l'enquête, le tueur sadique, les autres personnages,...). La mise en scène arrive quand même à nous garder dans le trip mais il manque quelque chose de plus solide pour lier les scènes. Tout de même un Argento intéressant avec des idées sympathiques (si on oublie quelques incursions inutiles du premier CGI italien).

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Shadowz_Sur la route toute la sainte nuit. Belle petite pépite d'horreur british, In Fear nous plonge dans une atmosphère angoissante et claustro, au milieu d'une forêt labyrinthique qui cache des dangers inconnus. Une réalisation efficace qui permet de créer une ambiance prenante et qui maintient le rythme du film malgré quelques incohérences et une fin un peu too much mais la beauté visuelle est là !

"Violence is the mother and the daughter."

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Un Jekyll & Hyde qui manque d'un quelque chose pour booster cette adaptation de 1920. Hormis les deux formes bien incarnées par John Barrymore et sa transformation qui fait très bien ressortir la bestialité de Hyde, on passe à côté de la profondeur du récit. Un film, certes efficace pour l'époque, mais ennuyant si on cherche à se raccrocher à l'histoire assez simpliste et simplifiée. Techniquement, il y'a de beaux effets de montage, la transformation presque sans maquillage de John et des effets spéciaux sympathiques (l'araignée??! :o).

"Which self? A man has two - as he has two hands. Because I use my right hand, should I never use my left?"

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Kino_L'extravagance et les excès explosent à l'écran dans ce Babylon qui se veut témoin d'une époque et d'une industrie du cinéma en pleine transition, devant et derrière la caméra. Tout cela peut paraître un peu trop chargé et ceraines parties étirées dans la répétition mais on passe un bon moment dans cette orgie hollywoodienne, notamment grâce à une musique intensémment entraînante.

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Shadowz_Brainless slasher qui donne presque envie de zigouiller nous-mêmes ces petits merdeux ricains dans la première partie du film... Schéma assez classique donc. Plus tard, si on est attentif et qu'on a pigé le filon, on se contentera du sang qui gicle. Il y'a bien quelques intérêts visuels sympathiques qui sentent l'été 70s dans les champs à la lumière de Virgin Suicides.

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Kino_Des marées d'écume. Subtil et un peu long, amour esthétique et vertige troublant.

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The Other installe dès le début une assez belle ambiance, immersive et malaisante grâce à sa mise en scène. L'atmosphère sombre malgré l'été brûlant sera le meilleur atout du film, surtout si on comprend tout de suite le "mystère". J'ai tout vu venir, même le final désespéré, mais cela ne m'a pas empêchée d'apprécier la virée. Peut-être que moi aussi je "play the game"....

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À part le titre français racoleur qui promet de la vierge érotique inexistante dans le film, The Devil Rides Out est un très bon opus de Terrence Fisher et de la Hammer. Occulte à souhait, avec toute la panoplie qu'il faut et un Christopher Lee très convaincant en aristo sage et connaisseur des rites (chapeau pour tout le charabia ésotérique ^^), le film séduit par sa couleur et son rythme changeant dans l'Angleterre des années 20, avec des effets vieillots mais sympathiques. Et bien sûr, c'est Christ qui gagne à la fin.

"The power of darkness is more than just a superstition, it is a living force, which can be tapped at any given moment of the night."

"Oriel Seraphim
Eo Potesta
Zati, Zata
Galatim, Galatah!"

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Shadowz_Gastro Killer ! Une tension et un malaise qui s'installent assez bien dans un beau décor enneigé entouré d'une forêt inquiétante, ce qui met en valeur le cadre de l'action. Par contre, c'est parfois un peu brouillon et l'histoire souffre d'un manque de matière centrale. On est quand même assez pris par le sujet intéressant et certaines scènes font clairement leur petit effet.

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Et j'ai crié, criééééééé !! Atmosphère étrange aux contours flous où l'image et le son prennent toute leur signification. Une bizarrerie assez hypnotique qui distille son angoisse dans les petites choses, les cadres, les cut,...

"Every word of what I'm going to tell you is true. Though I tell it in a different way, it's always the same story. It's always the same story, but I change the sequence of events and I vary the climaxes a little, because I like to keep it alive."

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Shadowz_Degenerate Housewives. L'invasion des profanatrices, version féministes des 70s, qui nous plonge petit à petit et avec effroi dans cette micro société où les femmes deviennent littéralement objet du désir de contrôle des hommes. Un rêve américain "masculin" où la belle maison de banlieue est parfaitement tenue par une femme sublime et soumise... Glaçant !
Film parfait pour ce 8 Mars ^^

“I like to watch women doing little domestic chores.” brrrr

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Une grave atmosphère, des atouts visuels indéniables, un dégoût assumé, une adolescence en mue et un romantisme carnal. C'est bien beau tout cela mais il y'a quand même des longueurs répétitives et un côté un peu immature dans le drame.