Cover 2023: Des jeux en veux-tu, en voilà

2023: Des jeux en veux-tu, en voilà

En cette nouvelle année, on tente à nouveau de garder un bon rythme vidéoludique tout en avançant dans les autres projets de la vie. Une tâche pas si facile, surtout quand on veut jouer à un maximum de jeux nouveaux et rétro à la fois.

Nombre de jeux finis en:
2023: 30

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Liste de

32 jeux vidéo

créee il y a environ 1 an · modifiée il y a 20 jours

Need for Speed: Unbound
5.6
1.

Need for Speed: Unbound (2022)

Sortie : 2 décembre 2022. Course

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
NFS Unbound était un chouette retour au source, un épisode qui ne révolutionne pas la série mais qui fonctionne bien grâce à son système de progression hebdomadaire. Devoir se préparer toute la semaine pour gagner de l'argent et améliorer nos voitures en vue de la grande compétition qui a lieu le week-end est très satisfaisant, d'autant plus que le système monétaire est assez bien fichu. J'aime beaucoup le fait que chaque épreuve est "définitive", que l'on mise notre argent avant d'y aller et qu'on gagne plus ou moins en fonction de notre position. Le tout est assez grisant, surtout que le gameplay est immédiatement fun et que la direction artistique confère au titre un aspect très frais. Néanmoins, la routine finit assez vite par s'installer et les défauts d'autant plus présents : des courses qui se répètent et cette police omniprésente, ultra fatigante, qui nous force à faire sans cesse les mêmes course-poursuite. De même, le fait que le jeu limite le nombre de fois où l'on peut recommencer une course m'a énormément frustré, générant de la difficulté pour pas grand chose. En bref, c'était chouette sans être sensationnelle. La saga est sur la bonne voie mais il y a encore une grande marge de progression.
Commencé le 3 décembre, terminé le 7 janvier.

Sackboy: A Big Adventure
7.1
2.

Sackboy: A Big Adventure (2020)

Sortie : 12 novembre 2020. Action-Aventure, Plateforme

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, PC

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Quelle belle surprise que ce Sackboy ! Alors qu'il commence très timidement, il se transforme assez vite en un très bon jeu de plateforme plein d'inventivité, de niveaux un peu fous, parfois musicaux, dans des décors qui se renouvèlent fréquemment. C'est un jeu parfait à faire en coop : ni trop dur, ni trop facile, avec beaucoup de choses à récolter ici et là pour ceux qui cherchent de la rejouabilité. Malgré parfois quelques imprécisions, et une structure très scolaire, le level design est très chouette et nous offre tout ce qu'on demande d'un jeu du genre. Honnêtement, j'étais triste de le terminer car je passais un très bon moment dessus, c'était un bon jeu de chevet. On aurait pu faire du "endgame" et tout récolter pour débloquer les derniers niveaux, mais un peu la flemme tout de même haha
Commencé le 13 décembre, terminé le 5 février.

God of War: Ragnarök
7.9
3.

God of War: Ragnarök (2022)

Sortie : 9 novembre 2022. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Pas facile de se positionner sur ce Ragnarök, jeu qui m'a énormément surpris en bien mais qui occasionne aussi son lot de déception. Pour commencer, même si le climax m'a un peu déçu et qu'il y a quelques facilités, j'aime beaucoup ce que l'histoire nous raconte. J'adore les thématiques sur la parentalité, sur le pardon, la reconstruction, et je trouve très habile qu'un titre comme God of War soit aussi jusqu'auboutiste sur ces thèmes, quitte à frapper moins fort du côté du drame et de la violence, là où on l'attendait davantage. Mais quelle belle histoire, quels beaux personnages, quelle émotion. J'ai pleuré à multiples reprises avec ces scènes ultra sincères, cette magnifique réalisation et ses acteurs qui donnent tout. Je suis vraiment surpris en bien par cette belle aventure humaine, infiniment positive et optimiste, mais clairement prompt à décevoir. J'aurais voulu plus de scènes épiques, certes, mais mes déceptions touchent davantage le rythme puisqu'il y a de nombreuses séquences où, pendant que l'histoire doit avancer avec certains personnages, il y a du remplissage avec d'autres. Il arrive que la narration traine la patte. De plus, la direction artistique trop proche du précédent, et de manière générale le manque de surprise dans les niveaux et notamment dans leurs quêtes secondaires qui manquent d'intérêt, s'ajoutent à ses regrets. Heureusement, le gameplay est très cool et j'aime beaucoup les petites énigmes qui parsèment le level design. J'en attendais davantage de ce God of War, mais ça reste une super expérience.
Commencé le 8 janvier, terminé le 16 février.

Tunic
7.7
4.

Tunic (2022)

Sortie : 16 mars 2022. Action-Aventure

Jeu sur PC, Mac, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 9/10.

Annotation :

Premier run.
Mon GROS coup de cœur de 2022, c'est lui. Tunic, un jeu extraordinaire, une petite merveille de level design qui joue énormément avec la perspective pour cacher ses passages secrets et qui, même après nous avoir habitué à ses méthodes, continue de nous surprendre jusqu'à la fin. Mais surtout, et c'est là où il est le plus malin, c'est un jeu qui nous oblige à reconstituer son manuel. Son manuel, tel qu'il nous aurait été livré si on avait acheté le jeu en boîte à la bonne époque, et qui contient toutes les informations pour comprendre l'univers et les mécaniques de gameplay. Là où Tunic est très bon, c'est qu'il va réussir à déclencher le "wahou effect", ce moment où tu hallucines en comprenant un élément clé qui va soudain te permettre d'avancer, et où tu réalises que tu pouvais faire telle ou telle action depuis le début sans que tu ne le saches. Ce "wahou", on l'aura avec des choses très simples à déchiffrer et d'autres beaucoup plus cryptiques, cachées, et pourtant tellement passionnantes. Tunic recèle de dizaines et de dizaines d'énigmes qui ne seront réalisables qu'avec un œil averti. Et c'est typiquement le genre de trucs qui me fascinent et que j'adore dans le jeu vidéo. Pour parachever le tout, j'ai aussi beaucoup aimé l'univers, sa direction artistique chatoyante, nostalgique, qui nous plonge dans un véritable petit cocon, ainsi que ses musiques super chill que je prends encore un grand plaisir à écouter en dehors du jeu. De même, l'histoire m'a beaucoup plu, que ce soit celle un peu méta de "déclaration d'amour aux jeux de notre enfance" ou celle de l'univers en lui-même, qui cache des secrets bien sombres.
Même si les références principales d'un point de vue design restent A Link to the Past et Dark Souls (pour les combats etc), c'est un titre qui fait aussi écho à Fez, The Witness ou Outer Wilds. Que de très très grands jeux. Et il ne démérite pas à côté d'eux.
Commencé le 20 février, terminé le 2 mars.

Dead Space
7.7
5.

Dead Space (2008)

Sortie : 24 octobre 2008 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Troisième run.
Refait dans sa version d'origine, sur PC. Dead Space m'avait incroyablement marqué à l'époque au point que je me souvenais d'une grande majorité de ses chapitres alors que je n'y avais pas joué depuis 13 ans.
Encore aujourd'hui, quelle claque ! Il brille évidemment pour son ambiance, par son USG Ishimura iconique, le travail phénoménal accomplit sur les effets de lumière et la narration environnementale. Surtout, c'est la direction sonore qui m'a abasourdi dès le début. On sent que c'est un point central de cette production et ça fait vraiment la différence. L'environnement sonore et rempli de détails foisonnants, de sons à peine perceptibles d'objets qui tombent d'une table et roulent sur le sol, le genre de sons qui nous feraient peur chez nous dans le noir à 22h car notre imagination nous joue des tours, mais qui fonctionne d'autant plus dans un décor horrifique. La spatialisation est impeccable, avec la possibilité de suivre les ennemis dans les canalisations. Le jeu est rempli de très bonnes idées sonores pour nous mettre dans une situation inconfortable, en jouant sur les contrastes entre silence complet et capharnaüm épouvantable qui nous terrifie sans même qu'il n'y ait d'ennemis.

Car Dead Space est un jeu... qui me fait peur. J'ai beau connaître ses mécanismes et la plupart de ses artifices, et il a beau avoir vieillit sur certains aspects, il me met toujours autant mal à l'aise et provoque en moi cette peur d'avancer qui est tant recherchée chez les jeux d'horreur. J'ai tout de même conscience que ce sont aussi les vieux trauma de moi ado qui ressurgissent quand j'y joue, mais tant mieux ! Quoiqu'il en soit, je le trouve vraiment très inventif pour nous faire peur, même les jumpscares sont inventifs et mémorables.

Pour le reste, c'est un jeu toujours aussi fun à jouer grâce à son système de démembrement et les armes uniques qu'on nous met entre les mains. Les niveaux mettent en scène des situations "spatiales" peu communes dans un jeu du genre qui participent à lui donner de la personnalité. Par rapport à RE4, son petit concurrent, je le trouve moins réussit dans l'action car plus redondant dans la durée, mais il a un scénario et une "horreur" bien plus réussit. Ce qui fait que je les aime à peu près autant pour des raisons différentes.
Commencé le 13 mars, terminé le 22 mars.

Soldats Inconnus : Frères d'armes
5.9
6.

Soldats Inconnus : Frères d'armes (2023)

Valiant Hearts: Coming Home

Sortie : 31 janvier 2023. Action-Aventure

Jeu sur Streaming, Android, iPad, iPhone, iPod, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Gaëtan Boulanger a mis 5/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Premier run.
Et bien là, ce n'est pas une petite déception. Puisque le premier Soldats Inconnus fait partie des jeux que je retiens le plus des années 2010, l'arrivée de cette suite surprise sur mobile m'a immédiatement hypée. La déconvenue n'en fut finalement que plus grande.
Malgré le plaisir de retrouver la patte artistique de l'opus original, cette suite n'a pas grand chose de ce qui faisait sa réussite. Le premier point qui lui fait défaut vient peut-être de son format: puisque nous sommes sur mobile, les niveaux sont courts et relativement simplistes, on a moins le temps d'apprendre à connaître les personnages et de ressentir l'émotion souhaitée. Trop souvent, tout va trop vite, on passe du coq à l'âne de situations en situations, de personnages en personnages, toute émotion est interrompue dès qu'elle commence à pointer le bout de son nez. Résultat, on ne ressent rien, peut-être parce qu'on ne joue pas assez de moments "déchirants". A titre d'exemple, je trouve la fin très osée, très intéressante même, plutôt touchante, mais elle n'a strictement aucun rapport avec ce qu'on a pu jouer auparavant, elle tombe comme un cheveu sur la soupe, et est totalement déconnectée du gameplay. C'est intéressant, ok, mais ce n'est pas marquant. Et putain c'est dommage.

Les niveaux proposent des moments sympathiques, visuellement marquant comme le naufrage d'un bateau, mais ce sont des moments éparses et très rares. Dans la majorité des cas, on nous balade dans des niveaux assez pauvres, pas très bien construits, remplis d'énigmes ultra simplistes qui ne paraissent pas toujours logique. Malgré la facilité cérébrale du titre (pas forcément un soucis en soi), je suis quand même rester bloqué à des endroits car les éléments à ramasser sont mal montré dans le décor ou car des séquences un peu plus actions manquent de précision.

Quand la frustration s'invitent dans des niveaux peu stimulants qui peinent à nous investir scénaristiquement, on se retrouve avec une expérience un peu fade. Et c'est peut-être bien la seule manière dont le jeu a réussi à me rendre triste.
Commencé le 31 janvier, terminé le 31 mars.

Resident Evil: Outbreak - File #2
5.6
7.

Resident Evil: Outbreak - File #2 (2004)

Biohazard: Outbreak - File 2

Sortie : 26 août 2005 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 2

Gaëtan Boulanger a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
En y jouant en multi à 4, Outbreak 1 s'était révélé très surprenant et je fondais donc naturellement d'assez bons espoirs sur sa suite directe afin de poursuivre l'aventure. S'il ne reproduit pas l'effet de surprise, ce deuxième opus nous prouve que ça valait le coup de revenir pour 5 nouvelles aventures car on y prend toujours autant de plaisir. Mieux, deux niveaux dans le lot sont vraiment excellents et sont les meilleurs du diptyque Outbreak. Deux autres sont dans la droite lignée, sans être forcément meilleurs ou moins bons que ceux du 1 et un, par contre, est malheureusement en dessous. C'est d'autant plus dommage que c'est le dernier et qu'on reste sur une mauvaise impression.
Malgré tout, je reste tout de même surpris en bien par cette initiative et j'aurais bien aimé un troisième outbreak pour y jouer en ligne de nos jours, avec un tchat vocal.
Commencé le 28 décembre, terminé le 5 avril.

Marvel's Guardians of the Galaxy
7.3
8.

Marvel's Guardians of the Galaxy (2021)

Sortie : 26 octobre 2021. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 4, PlayStation 5, Xbox One, Xbox Series X/S, PC, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
Le jeu Gardiens de la Galaxie est une vraie bonne surprise. Derrière un gameplay pas génial (mais distrayant) et un level design très simpliste (mais qui fait le taff) se cache un jeu aux nombreux qualités narratives et artistiques, au sens large. En s'intéressant profondément aux personnages et à leurs traumatismes, il fait émerger beaucoup d'émotion au travers de thématiques fortes. On s'attache à eux, on a envie de les connaître mieux, et la bande des Gardiens ne m'a jamais paru aussi intéressante que dans ce jeu (pas encore vu le troisième film).
L'aventure fonctionne aussi très bien grâce aux nombreuses destinations visitées au cours du périple, qui donne une aventure plutôt bien rythmée et riche en lore. La direction artistique est étonnamment bonne et la musique est super chouette. C'est tout simplement un jeu "cool à jouer", très amusant dans son humour et émouvant dans certains de ses passages.
Mais bon, revenons-en au principal défaut : le gameplay. C'est très répétitif et les séquences de combats peuvent parfois durer bien plus longtemps que nécessaire. Le boss de fin, à ce titre, est d'un ennui faramineux. Ce n'est pas aidé par la longueur des chapitres qui auraient pu quasiment tous être amputées d'un quart sans que ça ne nuise au jeu. Au final, on est content que ça se termine car le climax traîne un peu trop. Il aurait pu être bien meilleur, c'est vrai, mais j'en garde un super souvenir.
Commencé le 25 mars, terminé le 10 avril.

Resident Evil: The Umbrella Chronicles
5.6
9.

Resident Evil: The Umbrella Chronicles (2007)

Sortie : 30 novembre 2007 (France). Jeu de tir

Jeu sur Wii, PlayStation 3

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Premier run.
Je connais assez mal les rail shooters donc je suis mal placé pour dire ce qui le rend meilleur ou moins bon que sa concurrence. Toujours est-il que j'ai passé un bon moment sur ce titre, ce n'est jamais vraiment génial mais toujours sympathique à parcourir. Le gameplay est tout ce qu'il y a de plus simple mais on prend plaisir à re-parcourir les précédents Resident Evil dans cette sorte de "best of" des meilleurs moments. J'ai également bien aimé la manière dont la mise en scène se déroule, avec une caméra qui donne vraiment l'impression que le héros fait demi-tour, se cache ou se fait surprendre par des ennemis.
En revanche, pour moi c'est une catastrophe narrative. On revit les précédents jeux, certes, mais en exacerbant le côté nanar par le biais de très mauvais dialogues et des personnages qui perdent tout ce qui les rendait attachant. De plus, même si j'apprécie qu'il y ait plein de nouveautés, de segments inédits qui expliquent des petits détails que les jeux ne racontaient pas, tout le dernier chapitre (inédit) qui nous fait jouer la fin d'Umbrella, est d'une imbécilité rare et n'apporte vraiment rien de bien au lore. Du coup, c'est sympa à jouer, mais c'est quand même plutôt décevant.
Commencé le 26 mars, terminé le 23 avril.

Indiana Jones : Le Tombeau de l'Empereur
6.8
10.

Indiana Jones : Le Tombeau de l'Empereur (2003)

Indiana Jones and the Emperor's Tomb

Sortie : 3 avril 2003. Action-Aventure

Jeu sur PC, Xbox, PlayStation 2, Mac, Xbox 360, Xbox One

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Premier run.
Ce jeu Indiana Jones me faisait envie car, de loin, il ressemblait à un Uncharted avant l'heure et, au fond, c'est exactement ce que j'ai eu ! Un jeu qui, si on devait le comparer à d'autres jeux de chercheurs de trésor, se situerait entre Tomb Raider L'Ange des Ténèbres et Tomb Raider Legend. Il est moderne avant l'heure mais il reste quand même pas mal rigide.
Mais qu'est-ce que c'est plaisant de visiter ces vieilles ruines, ces beaux décors variés, en incarnant Indiana Jones dans ce type d'aventure. Le Tombeau de l'Empereur est vraiment un jeu plein d'idées. Dès le début, j'ai été surpris par son système de combat au corps à corps qui permet de faire tomber n'importe quelle arme des ennemis pour les utiliser contre eux, mais qui autorise aussi qu'on perde nos armes pour que les ennemis nous les piquent. Et plus j'avançais dans le jeu, plus j'étais surpris par les situations rencontrées, les idées de level design, de situation de jeux, qui sont constamment variées et étonnantes. C'est un jeu dont on n'a jamais l'impression d'en avoir déjà fait le tour... sauf dans sa boucle de gameplay, peut-être.
Et c'est là que le bas blesse car les mécaniques principales sont assez simplistes et, surtout, sont cruellement imprécises. J'ai eu beaucoup de mal avec les combats car j'avais le sentiment de toujours me faire bolosser pour rien et de pouvoir perdre toute ma vie en une fraction de seconde, pour pas grand chose. La plateforme aussi a ses moments d'imprécisions qui peuvent être frustrants. Et puisque le jeu n'est pas vraiment facile, chaque combat, chaque saut devient un véritable enjeu car mourir signifie recommencer tout un niveau depuis le début. A la fin, j'étais tellement stressé à l'idée de mourir pour quelque chose qui ne me paraitrait pas être de ma faute que je m'amusais bien moins. J'étais alors soulagé d'en avoir terminé.
Commencé le 17 avril, terminé le 5 mai.

The Legend of Zelda: Link's Awakening DX
8.4
11.

The Legend of Zelda: Link's Awakening DX (1998)

Zelda no Densetsu: Yume o Miru Shima DX

Sortie : 1 janvier 1999 (France). Action-Aventure

Jeu sur Game Boy Color

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Premier run.
Au final, Link's Awakening est un jeu qui m'a beaucoup plus marqué que je ne l'aurai cru. Je l'ai dévoré en à peine une semaine au cours de laquelle j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher. Pourtant, j'ai un peu pesté et, d'un point de vue purement gameplay et level design, je le trouve nettement moins bon que A Link To The Past, son prédécesseur. Beaucoup de mes griefs sont dus aux spécificités techniques de la gameboy : aucun défilement de l'écran, tableaux extrêmement petits qui alourdissent grandement le rythme et nuisent à l'exploration (on se perd parfois pour rien en voulant retrouver une "case" en particulier), des allers-retours nombreux et du coup assez pénibles pour cette raison...
Néanmoins, le level design reste bon, les donjons sont cools à parcourir et très inventifs, la world map a également du charme, on est sur un Link to the Past de poche et donc un peu moins bon mais il fonctionne bien. Mais alors, pourquoi est-ce que je lui mets la même note qu'à ALTTP ?
Tout simplement car, contrairement à ce dernier, j'ai été happé par son univers. J'ai adoré le monde de Link's Awakening, son étrange bizarrerie continuelle, ses dialogues entre absurde et sérieux qui donnent l'impression d'être dans un rêve. Il y a un flottement onirique, amusant et touchant, qui donnent beaucoup de vie à ce monde et le rendent unique. De plus, même si les nombreux personnages sont la raison pour laquelle il y a autant d'aller-retour, j'ai aimé qu'il y ait ces personnages qui apportent autant de vie à cette map. Pour le coup, j'y ai vraiment cru à ce petit monde, ce qui rend l'histoire d'autant plus prenante quand le rêve glisse vers le cauchemar... Et cette fin. Honnêtement, j'avais vu des gens en parler mais je m'étais tenu à l'écart, je pensais l'avoir deviné malgré tout et j'ai finalement été accueilli. Elle m'a foutu un sacré coup et ça participe à la très forte impression que le jeu m'a laissé.
Commencé le 7 mai, terminé le 13 mai.

Tchia
6.5
12.

Tchia (2023)

Sortie : 21 mars 2023. Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Sans être un mauvais moment, Tchia est clairement une petite déception. D'un côté, son potentiel dépaysement, sa promesse d'une belle aventure faire d'exploration, de découverte d'une île paradisiaque, de vacances au soleil et d'immersion culturelle est clairement remplie, et c'est là son plus gros point fort. Mais de l'autre, on a un jeu un peu fourre-tout qui a grand mal à donner du sens à toutes ses mécaniques, à construire une aventure efficace où tout se recoupe. Dans Tchia, on explore un peu "pour le plaisir d'explorer", car sinon ça n'a pas grand intérêt dans la progression. On pourrait tout faire en ligne droite, mais alors dans ce cas l'expérience serait plutôt quelconque et décevante car le jeu ne sait pas trop construire des "mission principale", et a le mauvais goût d'en remplir de fetch quest classiques ou d'aller piocher dans du Far Cry avec des bases à délivrer. Mouais. Il faut alors "se forcer" à aller vers le secondaire pour donner du coeur à l'expérience. Et si l'invitation n'est pas déplaisante, on a un grand sentiment de remplissage malgré tout.
C'est vraiment dommage car c'est un jeu plein de potentiel, à l'OST fabuleuse que je vais vraiment retenir, et qui aurait pu nous émerveiller et nous émouvoir comme un Beyond Good & Evil il y a 20 ans. Il n'en sera rien.
Commencé le 5 mai, terminé le 17 mai.

Resident Evil 5
6
13.

Resident Evil 5 (2009)

Biohazard 5

Sortie : 13 mars 2009 (France). Action-Aventure, Survival horror

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
RE5 est vraiment un jeu ambivalent. En soi, je n'ai que faire de son rythme bien plus action, de ses séquences hollywoodiennes, oui parfois c'est ridicule mais ce n'est pas le cœur du problème. En coop, cette dimension action nanardesque fonctionne bien, on arrive assez facilement à l'accepter et à aller de l'avant.
Non, le véritable problème de RE5, c'est que c'est un jeu qui est de moins en moins bon plus on avance... Pour faire simple, les 3 premiers chapitres sont clairement les meilleurs, avec le premier en tête de file. Quand toute une ville africaine se soulève contre nous, l'ambiance est vraiment folle et le level design très cloisonné est oppressant et nous engage dans une fuite en avant très prenante. Quand on arrive aux marais, on est sur une séquence très marquée artistiquement, super inspirée, et même si ce n'est pas de très bon goût dans la représentation des tribus africaine, encore une fois l'ambiance est super efficace.
Evidemment, jusque là le jeu est déjà très action et a eu son lot de scènes débiles ou mal foutues au milieu des meilleures séquences, mais dans l'ensemble on passe un super moment.
Arrive ensuite un quatrième chapitre qu'on ne sent pas du tout abouti, qui ne va pas au bout de ses idées et qui est dans l'ensemble plat et peu stimulant. Puis les deux derniers chapitres, orienté action à n'en plus finir, qui mettent en scène des infectés armées de guns qui nous mitraillent en permanence. Dans son dernier tiers, RE5 se transforme en mauvais cover-shooter, pas très fun à jouer, au level design de moins en moins inspiré. Quelques passages permettent alors de sortir la tête de l'eau, ceux où l'histoire prédominent et mettent l'accent sur les personnages, mais ces moments sont rares et on est le plus souvent confronté à des cinématiques ridicules où tout le monde se dit "FREEZE", "Mais bon sang Wesker, tu veux vraiment détruire le monde ??", et où la stupidité de Chris n'en est que plus flagrante plus on avance. Alors on facepalm beaucoup et on s'amuse moins.
Et c'est dommage car, même si c'est un gros remake coop de RE4, le cinquième volet est généreux, il veut faire beaucoup en un seul jeu, mais il est loin de réussir toutes ses tentatives. Reste alors un jeu très ambivalent mais tout de même amusant à parcourir en coop. En solo, j'ai des doutes sur son intérêt de nos jours.
Commencé le 1er janvier, terminé le 29 mai.

Resident Evil 5 : Perdu dans les cauchemars
6.2
14.

Resident Evil 5 : Perdu dans les cauchemars (2010)

Resident Evil 5: Lost in Nightmares

Sortie : 18 février 2010 (France). Action-Aventure, Survival horror

Extension sur Xbox 360, PlayStation 3, PC, PlayStation 4, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Premier run.
Un premier DLC plein de bonne volonté, qui essaie de revenir à une ambiance plus horrifique tout en rendant un énième hommage au premier épisode de la série en nous faisant visiter (une énième fois!) une copie du manoir Spencer. C'est que tout ceci commence à devenir redondant. Alors bon, la première moitié du DLC consiste à jouer à se faire peur dans un niveau sans ennemi, à l'ambiance sympathique rempli de trucs (un peu useless) à lire. On n'apprendra rien de vraiment fascinant et tout sent bon le déjà vu.
La deuxième moitié est un peu plus inventive, repose beaucoup sur la coopération, et continue de nous mettre dans des situations où les personnages sont en difficulté. Ce passage est plutôt cool à jouer.
Ensuite vient un boss qui fait une impression beaucoup moins forte après qu'on ait passé tout RE5 à se taper contre lui, mais l'ambiance est chouette.
Résultat : boarf. On s'ennuie poliment, on n'apprend rien, l'ambiance est déjà vue. C'est un dlc qui tente quelque chose pour du RE5 mais qui est au mieux quelconque pour le reste de la série. Par rapport à ce qu'il est censé nous faire vivre ("la mission qui a tué un perso principal"), c'est plutôt décevant.
Fait le 1er juin.

Resident Evil 5 : Une fuite désespérée
5.3
15.

Resident Evil 5 : Une fuite désespérée (2010)

Resident Evil 5: Desperate Escape

Sortie : 4 mars 2010 (France). Action-Aventure, Survival horror

Extension sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, PlayStation 4, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Premier run
Un DLC un peu "innocent". Il fait du Resident Evil 5, sans dévier d'un pouce de la formule, dans une aventure over the top sans originalité ni véritable intérêt, si ce n'est celui de prolonger l'aventure. En solo, quel ennuie ce doit être, mais en multi c'est plutôt chouette car le gameplay est toujours efficace et qu'il y a pas mal de tension. C'est 100% dispensable mais je ne peux pas dire que j'ai passé un mauvais moment.
Fait le 5 juin

The Legend of Zelda: Ocarina of Time
8.7
16.

The Legend of Zelda: Ocarina of Time (1998)

Zelda no Densetsu: Toki no Ocarina

Sortie : 11 décembre 1998 (France). Action-Aventure

Jeu sur Nintendo 64, GameCube, Wii, Wii U, Nintendo 3DS

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Deuxième run.
Quelle belle redécouverte que cet Ocarina of Time ! J'ai d'abord eu un peu peur car c'est dans un premier temps assez difficile à reprendre en main, plutôt imprécis dans les combats ou même dans les déplacements, avant que l'on ne s'y réhabitue évidemment (ouf !). Qui plus est, même si on sent que le souffle de l'aventure devait transpirer en 1998, il ne fait aucun doute sur le fait que ça a pris un sacré coup de vieux et que ce qui impressionnait alors n'impressionne plus aujourd'hui, ou tout du moins pas de la même manière. Imaginez : explorer cette plaine, à dos de votre monture, avec la liberté d'aller où on veut ! Et bien, de nos jours, c'est très facile à imaginer, l'effet n'est plus le même.
Qu'importe, assez vite, le charme revient au galop. On se laisse très vite prendre au jeu. Ce monde, par son échelle relativement réduite, devient vite familier. On s'y sent chez soi, on apprend à connaitre les différents personnages, qu'on prend plaisir à redécouvrir au fil des âges. On sent qu'on en fait partie, que le monde évolue avec nous avec quelques audaces narratives bienvenues, et l'aventure s'accompagne d'un souffle de plus en plus sombre. Il se dégage vraiment quelque chose de "grand", assez inexplicable. Les lieux sont variés, les espèces très différentes, les musiques fabuleuses. Et comme toujours dans Zelda, j'ai cette envie furieuse de découvrir l'étape d'après, le prochain donjon, le prochain village, aller de l'avant pour voir la suite. J'ai toujours envie d'y revenir !
D'ailleurs, les donjons sont vraiment de qualité. A part un ou deux que j'ai moins aimé, franchement je les ai trouvé très inventif, rempli de très bonnes énigmes et de boss originaux fautes d'être toujours amusants à battre. Mais il y a de sacré moment de mise en scène qui imposent, comme ce combat final qui a du foutre des mandales à son époque.
Bref, c'est un jeu qui a ses défauts mais qui est tellement cool à parcourir, encore aujourd'hui, pour qui aime un peu l'archéologie du jeu vidéo. Surtout c que j'adore chez lui, c'est cette importance de la musique, le plaisir d'apprendre à utiliser cet Ocarina, à se remémorer les mélodies, à essayer de les retrouver, et à reconnaître les thèmes dans les mélodies de l'OST.
Commencé le 26 mai, terminé le 9 juillet.

Alan Wake
7.4
17.

Alan Wake (2010)

Sortie : 14 mai 2010. Action-Aventure

Jeu sur PC, Xbox 360, Xbox One

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Deuxième run.
Dix ans séparent mes deux runs d'Alan Wake et mon avis est curieusement un peu différent. La première fois, j'avais été absorbé par le récit et ennuyé par le gameplay. Cette fois... j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, sachant à l'avance où elle va (dans les grandes lignes) et me souvenant que sa conclusion n'est pas à la hauteur du mystère qu'elle construit. Quant au gameplay, sans m'amuser infiniment non plus, m'a un peu plus stimulé cette fois-ci. Je pense que le fait d'être (tristement) habitué à des jeux moins bien rythmés, aux séquences parfois trop longues au gameplay redondant, fait que je fais preuve d'un peu plus de clémence envers lui. Après tout, il était sorti après Uncharted 2 et God of War 3, et cette année j'y joue en parallèle de Jedi Survivor. Bon. Tout est dit. D'ailleurs, même les plus récents Uncharted et God of War souffrent de leurs longueurs.

Evidemment, cela n'empêche pas Alan Wake d'être trop redondant, d'avoir des chapitres souvent trop longs, mais malgré tout je trouve qu'il arrive à bien tirer profit de son gameplay manquant clairement de profondeur pour l'exploiter de différentes manières : cette parcelle de niveau se fera sans lumière, celle-ci sans arme, celle-ci seulement avec des grenades, celle-ci en voiture, etc. Il y a des idées pour proposer des situations différentes.
C'est loin d'être parfait mais, heureusement, l'ambiance étouffante de la forêt fait le reste. Quant à l'histoire, elle a ses bons moments et j'aime beaucoup son setting inspiré de Twin Peaks, qui a beaucoup de charme. Malheureusement, je ne la trouve toujours pas vraiment mémorable, la faute à des personnages peu attachants et à un final trop cryptique pour son propre bien. Mais on passe tout de même un moment sympa. Il reste le jeu de Remedy que j'aime le moins (je n'ai toujours pas fait Quantum Break, ni Crossfire X évidemment, mais personne n'y a joué à celui-là).
Commencé le 7 juillet, terminé le 24 juillet.

Star Wars Jedi: Survivor
7.1
18.

Star Wars Jedi: Survivor (2023)

Sortie : 28 avril 2023. Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 5, Xbox Series X/S, PlayStation 4, Xbox One

Gaëtan Boulanger a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Grande déception que ce Jedi Survivor, dont j'attendais qu'il fasse tout mieux que son prédécesseur alors qu'au final il fait (presque) tout moins bien.

D'une première aventure intense, portée par sa narration, qui nous amenait de péripéties en péripéties, de planètes en planètes, on passe à une suite... statique, portée par... ???... qui nous amène de promenade en promenade, en faisant des allers retours entre deux planètes. Wow. On n'avance pas, dans ce jeu. L'ambition de proposer de petits "open world" ne fonctionne pas du tout avec leur formule. Jedi Survivor est un jeu sans enjeu, où les héros tombent constamment par hasard sur les choses qui les font avancer, et où l'intrigue tourne autour de choses finalement assez peu stimulante. En fait, la grande majorité du temps, Jedi Survivor ne raconte rien. Il te dit "ton prochain objectif, c'est de réussir ceci, ça nous fera avancer dans l'histoire". Mais puisqu'il faut 5h de balade avant de le réussir, et qu'une fois qu'on y arrive l'histoire n'évolue pas tant que ça, voire elle régresse puisqu'on nous dit de revenir là où on était avant, c'est très difficile d'être emporté.
Il y a bien quelques moments de gloire : une intro cool, un niveau dans le désert plutôt intense (mais inutile dans le scénario, on nous dit d'aller sauver des gens mais ils se sont tous sauvés avant qu'on n'arrive), un pré-climax qui est le gros nœud narratif de l'œuvre (mais un climax nul qui le suit juste après, c'est trop dommage). C'est un jeu qui essaie d'être porté par sa narration mais qui ne rend aucun personnage intéressants. Ils le sont tous "dans le principe", mais jamais "dans les faits". C'est une succession de déception.

Alors pourquoi cette note plutôt ok, et même cette recommandation ?
Parce que le gameplay est vraiment super cool. Si le scénario nous endort, le gameplay nous porte. J'adore le gameplay de plateforme qui a été grandement fluidifié et permet de faire des trucs très stylés. J'aime aussi beaucoup les nouvelles gardes de sabre laser, qui sont originales et changent la donne. Et globalement, j'aime parcourir les niveaux, même si les récompenses à l'exploration sont toujours des éléments de customisation inutiles.
Ca reste un jeu Star Wars "pas trop mal", mais c'est vraiment une suite décevante.
Commencé le 18 mai, terminé le 7 août.

Spider-Man 3
5.4
19.

Spider-Man 3 (2007)

Spider-Man 3 : Le Film

Sortie : 30 mai 2007 (France). Action

Jeu sur PC, PlayStation 2, Game Boy Advance, Xbox 360, PlayStation 3, PSP, Nintendo DS, Wii

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Premier run.
Je m'attendais vraiment à une énorme bouse et, finalement, c'était plutôt sympa ! Alors forcément, visuellement ça pêche car ce n'est pas très beau pour un jeu nouvelle génération de 2007, mais je remarque tout de même un énorme gap depuis Spider-Man 2 de 2004 qui lui aussi n'était pas très beau pour son époque, donc ça suffit pour mieux m'immerger dans ces aventures aériennes new-yorkaises.

Le jeu fait le choix de ne pas vraiment adapter le film et de se concentrer sur d'autres intrigues. Aucune n'est particulièrement marquante mais aucune n'est vraiment nulle non plus, les péripéties que traverse Peter Parker sont toujours au moins sympathiques.

A mes yeux, l'amélioration majeure par rapport aux précédents jeux Spidey, c'est qu'on a enfin une progression open world qui ne repose pas sur le grind de missions secondaires mais simplement, comme il se doit, une succession de mission principale. Ce n'est pas grand chose mais la série ne le faisait pas auparavant, et ça rend ce jeu tellement, tellement plus agréable que ses prédécesseurs à certains égard.
Malheureusement, si le gameplay de balancement est toujours aussi cool, les combats sont ratés et souvent pénibles. Ils tirent le jeu vers le bas.
Commencé le 8 août, terminé le 15 août.

Horizon: Forbidden West - Burning Shores
7.4
20.

Horizon: Forbidden West - Burning Shores (2023)

Horizon Forbidden West: Burning Shores

Sortie : 19 avril 2023. Action, RPG

Extension sur PlayStation 5

Gaëtan Boulanger a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Je ne passe jamais de mauvais moment devant Horion, mais ça a toujours un peu du mal à me marquer. Je ne suis pas un grand fan de leurs combats : j'ai du mal, je galère, j'ai l'impression de me faire victimiser en boucle, c'est pas du tout ce que je trouve le plus fun. Non moi ce que j'aime avant tout dans Horizon, c'est son l'exploration de son univers, la découverte de son histoire, de son lore, les mécaniques RPG qui nous portent pendant 50h.

Dans un dlc finalement, les aspects que j'aime bien son assez limités. On se focus sur de nouvelles machines plus vénères que dans le jeu de base, et donc plus reloues à battre pour moi, ce qui m'ennuie vite, on nous file une map plus petite moins remplies de quêtes secondaires (exit le lore que j'aime, l'exploration, le "RPG"...), et on se concentre sur une histoire un peu rushée qui n'arrivera pas à nous porter autant que le jeu principal. Et vu que ce dlc raconte quelque chose d'important pour Aloy, je suis déçu du résultat en tant que tel, perdu dans une intrigue 100% prétexte.
Je lâche quand même une recommandation car j'ai pris plaisir à me replonger dans ce monde.
Commencé le 17 août, terminé le 24 août.

Oxenfree
7
21.

Oxenfree (2016)

OXENFREE

Sortie : 15 janvier 2016. Aventure

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, iPad, iPhone, Android, Windows Phone

Gaëtan Boulanger a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Mon run d'Oxenfree a un peu souffert des conditions dans lesquelles j'y ai joué : puisque j'y jouais sur Mobile et que c'est un jeu dans lequel il vaut mieux s'immerger au moins 45mins/1h pour que cela vaille le coup en termes d'ambiance, j'avais du mal à trouver un créneau pour me poser sur mon téléphone, d'autant que ça impliquait que j'ai suffisamment de batterie (mon câble de recharge est très court et le jeu consomme beaucoup, bref).
Du coup, j'y jouais seulement le week-end, en laissant passer parfois plusieurs semaines, ce qui n'a pas du tout aidé.

Malgré ces conditions pas forcément adaptées à ce type de jeu, j'ai bien apprécié mon parcours. J'y allais pour son atmosphère, sa narration et son système de choix de dialogues dont j'avais entendu parler. C'est un système vraiment très intéressant (même s'il demande d'être assez réactif), qui offre un dynamisme certain dans le choix de dialogue et un aspect plus vivant que dans d'autres jeux. La complicité des personnages, le sentiment de faire partie d'une bande qui a ses forces, ses faiblesses, ses blessures récentes ou enfouies, et pouvoir apprendre à connaitre tout ce beau monde est très plaisant, d'autant plus que les dialogues paraissent très authentiques. Dommage que certains persos soient un peu pénibles, mais ça fait partie de ce type d'histoires.
Ensuite vient l'ambiance, sa tonalité qui change au fil de l'aventure avec cette dimension fantastico/horrifique qui prend de plus en plus le dessus et qui offre vraiment de très bons moments, plutôt marquants.

Mais il y a plusieurs choses qui m'ont freiné. Déjà, tout le principe de radio ne m'a pas spécialement emballé, je n'ai pas apprécié joué avec elle. Ensuite, passé les premiers moments horrifiques marquants, on finit par connaitre un peu le procédé et il impressionne moins. Mais surtout, je n'ai pas spécialement accroché à cette histoire fantastique et encore moins cru à sa résolution, ce qui a fait chuter mon appréciation.
Commencé le 22 juillet, terminé le 10 septembre.

Under The Waves
6.4
22.

Under The Waves (2023)

Sortie : 29 août 2023. Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Je ne passe vraiment pas loin d'un 8. Under the Waves est vraiment un petit coup de cœur. Qu'est-ce que j'ai aimé cette ambiance sous-marine, hypnotisante, envoûtante, aussi ravissante que déprimante. Cette immersion a complètement marché sur moi. Je me suis senti plus qu'à mon aise dans ces fonds marins, dans un espèce de cocon dont je voulais prendre soin et dont l'état actuel ne pouvait que me fendre le cœur. Partager cette aventure avec un héros endeuillé apporte un poids supplémentaire aux émotions. Forcément, il s'émerveille lui aussi mais est d'autant plus désespéré par les dégâts causés par la pollution. Il nous livre alors ses introspections, son analyse de la situation, au sein de petites tirades aussi poétiques que mélancoliques. C'est donc un jeu aussi beau que triste, qui s'appréciera d'autant plus si on a une affinité pour les fonds marins et si la perspective de faire des opérations de nettoyage et des séances photo avec des baleines vous fait un tant soi peu rêver. J'ai adoré y jouer tranquillement, en réalisant mes petites tâches, en me laissant porter par la magnifique musique et en poussant des "wahou" dès que je nageais aux côtés de créatures majestueuses.

La partie de la quête principale qui parle de catastrophe écologique m'a vraiment séduite et a su me happer. En revanche, toute l'histoire de deuil et de relations familiales m'a beaucoup moins convaincu. J'ai trouvé ces aspects là un peu trop forcés, ne serait-ce que par les cauchemars du héros qui sont un ressort narratif un peu trop usé et ici pas forcément utilisés de la meilleure manière, mais aussi parce que les dialogues entre le héros et sa femme sont souvent... bizarres. Je n'y ai jamais vraiment cru. Il faut dire que la réalisation des cinématiques, plutôt moyenne, n'aidait pas. Ce sont ces aspects qui tirent le jeu vers le bas à mes yeux, malgré de très grandes qualités.
Commencé le 4 septembre, terminé le 10 septembre.

Assassin's Creed: Brotherhood
7.2
23.

Assassin's Creed: Brotherhood (2010)

Sortie : 19 novembre 2010 (France). Action, Infiltration, Aventure

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, Mac, PlayStation 4, Xbox One

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Second run.
C'est la deuxième fois que je parcours Assassin's Creed Brotherhood et je dois bien reconnaître que j'y ai pris bien plus de plaisir que la première fois. Même si sa quête principale est en soi plutôt décevante à cause de missions principales souvent plutôt moyennes et d'un grand méchant qui n'arrive pas à briller, Brotherhood m'a convaincu grâce à ses systèmes. Pour la première fois, Assassin's Creed a un monde ouvert qui a du sens dans le design et qui n'est pas qu'un simple terrain de jeu. Ici, puisqu'il nous demande de libérer des quartiers, de reconstruire/rénover la ville, de recruter une confrérie d'assassins, et puisque que tous ces systèmes se répondent entre eux, on est vite pris dans une boucle de gameplay au sein même du monde ouvert. C'est complètement détaché des missions et pourtant ça devient une motivation en soi qui renforce la narration. C'est très malin et les impacts de cette reconquête influenceront aussi notre manière de jouer pour les missions principales par la suite. Brotherhood est un jeu "à la carte", avec tout un tas d'activités, et même s'il a vieilli je pense que la plupart sont très sympas.
Puisque tout est plus organique, je trouve qu'il a mieux vieilli qu'AC2 et qu'il est donc un peu meilleur, mais il est sacrément tiré vers le bas par certaines missions principales que j'irais jusqu'à qualifier de désastreuses et par cette fin ultra bâclée qui nous fait quitter le jeu avec un goût amer en bouche.
Commencé le 25 août, terminé le 24 septembre.

Storyteller
7
24.

Storyteller (2023)

Sortie : 23 mars 2023. Réflexion

Jeu sur PC, Nintendo Switch, Android, iPhone, iPad, iPod

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Storyteller est un très chouette jeu d'énigme, fort d'un concept très original, d'une direction artistique charmante et d'un humour qui fait mouche. On s'amuse facilement devant ces situations rocambolesques, dérivées d'archétypes et de tropes bien connus, mais détournés d'une si belle manière pour en faire des histoires étonnantes.
J'aime beaucoup le principe même de ces puzzles : dès qu'un nouveau "contexte" et de nouveaux persos apparaissent, je suis ravi de découvrir les rouages derrières ces histoires et comment les manipuler pour leur faire dire ce qu'on me demande. C'est extrêmement satisfaisant.
Malgré les petites updates du mois de septembre, le jeu reste assez court, c qui ne me gêne pas vraiment. Puisque je l'ai fait sur mobile, je dirais même que je préfère qu'il soit court. Par contre, j'ai trouvé qu'il manquait un peu de variété. Certains contextes sont très réutilisés tandis que certains n'apparaissent qu'une ou deux fois. J'aurais aimé des contextes en plus, car c'est découvrir ces nouveaux univers qui est le plus stimulant au final. Je suis donc un peu resté sur ma fin, mais c'est positif : c'est que c'est un jeu qui vaut vraiment le détour.
Fait le 30 septembre.

Death's Door
7.4
25.

Death's Door (2021)

Sortie : 20 juillet 2021. Action-Aventure

Jeu sur PC, Xbox One, Xbox Series X/S, PlayStation 4, PlayStation 5, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
J'ai passé un très très chouette moment sur Death's Door. J'ai adoré son univers, tant au niveau de sa direction artistique et de ses magnifiques musiques, que de ses thématiques. Incarner un petit faucheur, qui travail dans un bureau très aliénant tout en nuance de gris, qui part à l'aventure dans le monde à la recherche des âmes égarées... C'est vraiment un pitch super intéressant et le jeu arrive superbement à lui donner vie. Il y a beaucoup de personnages attachants, touchants et parfois très amusants. Il y a un côté doux-amer, porté par les musiques bien sûr, que j'ai particulièrement apprécié.
Côté gameplay, c'est un bon Zelda-like, relativement classique dans sa formule mais plein de bonnes idées. Les combats et les boss réussissent là où Tunic avait échoué, il y a vraiment plein de batailles mémorables qui me resteront longtemps en tête.
Franchement, il ne passe pas loin de la note supérieure ! Mais j'ai trouvé qu'il n'était jamais aussi bon que dans son premier donjon qui reste jusqu'au bout le plus original et le plus intéressant à parcourir. Ce qui fait que j'en sors avec le sentiment qu'il aurait pu aller plus loin, et qu'il n'exploite pas pleinement son potentiel. Qui plus est, son endgame un peu long (que je n'étais pas du tout obligé de faire évidemment, mais que j'ai fait quand même pour prolonger l'aventure) m'a un peu lassé sur la fin, même si je suis content d'avoir eu la "vraie cinématique de fin". En gros, c'est vraiment un super jeu, mais j'aurais vraiment adoré un donjon de plus, avec l'originalité du premier. Mais en l'état, surtout en sachant que les devs ne sont que deux, c'est quand même un super jeu que je recommande vraiment.
Commencé le 24 septembre, terminé le 2 octobre.

Prince of Persia
7.3
26.

Prince of Persia (1989)

Sortie : septembre 1990 (France). Plateforme, Action

Jeu sur Apple II, Amiga, Amstrad CPC, Atari ST, PC, NEC PC-98, Master System, Game Gear, Mega-CD, Game Boy, NES, Super Nintendo, Mac, Mega Drive, Game Boy Color, ZX Spectrum, Nintendo DS, PC Engine Super CD, GameCube, Nintendo 3DS

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Premier run.
Le plaisir de redécouvrir Prince of Persia est presque plus grand que le plaisir de jouer au jeu lui-même : vrai jeu de mon enfance, probablement même le premier jeu auquel j'ai joué, y rejouer aujourd'hui fut un véritable voyage dans le temps. C'est fou comme j'avais encore toutes les mécaniques en tête, même si je n'avais jamais dépassé le 2ème niveau étant petit. On se sent vite à la maison, surtout quand on a connait très bien la licence Tomb Raider, qui s'en inspire beaucoup niveau gameplay.

Prince of Persia est un vrai bon jeu de level design : chaque niveau est plein d'idées qui ne répètent pas celles des niveaux précédents. On est constamment surpris, tant par les différents pièges et "puzzles environnementaux" que par les idées narratives (le double maléfique, la souris, etc). C'est vraiment un jeu très très malin jusqu'au bout, qui nous met joliment à l'épreuve en nous demandant de réussir chaque niveau à la perfection dans le temps imparti, tout en étant créatif. Le seul défaut est vraiment sa direction artistique qui ne propose que deux décors différents et les combats, qui sont plutôt redondants (et parfois frustrants).
Commencé le 15 octobre, terminé le 16 octobre.

Assassin's Creed: Mirage
6.2
27.

Assassin's Creed: Mirage (2023)

Sortie : 5 octobre 2023. Action-Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Streaming, iPhone

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Premier run.
Le temps passe et décidément, Assassin's Creed Mirage ne me laisse pas beaucoup de souvenirs. Je n'ai pourtant pas passé un mauvais moment, il y avait même plusieurs jours où j'étais vraiment à fond dans l'enquête que le jeu proposait. J'ai bien aimé retrouver un rythme à la Assassin's Creed 1 : aborder le jeu de zones en zones, avec des objectifs centrés sur une intrigue en particulière, qui se recoupe avec une intrigue plus grande. La ville est d'ailleurs très agréable à visiter : la direction artistique est vraiment chouette et j'ai beaucoup aimé découvrir l'histoire de Bagdad, beaucoup plus riche que je ne l'aurais cru. C'est vraiment le genre de choses que j'aime beaucoup dans cette saga.

Mais malheureusement, le jeu est un peu long pour ce qu'il a à proposer et finit par devenir un peu redondant. D'autant plus que l'histoire et ses quêtes principales/secondaires ne sont jamais vraiment très bien écrites, ou en tout cas pas assez pour maintenir notre intérêt. Le level design n'est pas non plus à la hauteur de la proposition "infiltration" du titre, ne laissant finalement qu'assez peu de manière de s'exprimer manette en main.

Heureusement, toute la dernière zone est bien plus intéressante, ce qui rend les dernières heures de jeu plus plaisantes que celles qui précèdent. Mais au final, les faibles enjeux de l'histoire dans le climax et la conclusion vraiment décevante ne font que confirmer qu'il s'agit là d'un opus un peu mineur. Dommage, il y avait énormément de potentiel. Je pense que Bordeaux a quand même prouvé qu'ils savaient y faire, et j'espère qu'on leur confiera de quoi faire un "grand opus", en concrétisant cette formule.
Commencé le 6 octobre, terminé le 24 octobre.

Tomb Raider
7.1
28.

Tomb Raider (1996)

Sortie : 25 octobre 1996. Action-Aventure, Plateforme, Réflexion

Jeu sur PlayStation, Saturn, PC, Mac, PlayStation 3, PSP, PS Vita, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch, PlayStation 5, Xbox Series X/S

Gaëtan Boulanger a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Troisième run.
Je ne peux pas mettre moins de 10 à ce jeu. Est-ce objectif ? Pas du tout. Et c'est terrible de rejouer à un jeu qu'on aime autant, qu'on connait autant, et qui a donné naissance à une saga bientôt trentenaire dont on a retourné à de multiples reprises tous les épisodes, et de remarquer objectivement certains défauts avec du recul. Mais Tomb Raider, ce n'est pas que Tomb Raider, c'est une licence entière. Et c'est le meilleur de celle-ci. Pas forcément les meilleurs niveaux, non. Ceux-ci m'ont paru presque trop simplistes parfois, j'aurais aimé qu'ils aillent plus loin, et j'ai même ressenti un petit ventre mou sur les premiers niveaux égyptiens. Mais c'est le meilleur feeling : c'est l'épisode dans lequel on se sent le plus perdu au milieu de rien, qui nous donne le plus le sentiment d'arpenter des tombes oubliés depuis des millénaires, qui dégage le plus de poésie et de mélancolie. Au fond, l'épisode le plus épuré, celui qui me fait le plus rêver, et qui me procure toujours le même plaisir aujourd'hui. Quand je joue à Tomb Raider, je suis à la maison, dans mes chaussons, c'est comme retrouver une vieille amie, une amie qui fait partie de ce qui a forgé mon amour pour le jeu vidéo.
Commencé le 6 novembre, terminé le 12 novembre.

Marvel’s Spider-Man 2
7.8
29.

Marvel’s Spider-Man 2 (2023)

Sortie : 20 octobre 2023. Action-Aventure

Jeu sur PlayStation 5

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Quel jeu, ce Spider-Man 2 ! Pas sans défauts, non, loin s'en faut, et il se pourrait bien qu'ils affectent mes impressions avec le temps mais en attendant, deux mois après l'avoir terminé, j'en suis toujours aussi content.
C'est un spectacle hors norme qui passe son temps à nous impressionner, à aligner les séquences dantesques tout en nous balançant plein d'enjeux scénaristiques à la tronche qui nous donne envie d'aller de l'avant. C'est un vrai gros blockbuster, un jeu d'une générosité folle, et je crois que ça m'a fait du bien car on en voit très peu de ce calibre... même chez Sony d'ailleurs, car j'ai beau avoir adoré God of War Ragnarok, il faut bien admettre qu'il était parfois anti-climatique ! Et c'est tout le contraire de ce que propose Spider-Man 2 : du climax, partout, tout le temps, un déferlement d'effets et de gameplay qui va à toute vitesse.

Evidemment, ça ne m'aurait pas autant plu si l'histoire n'était pas réussie. Oui, c'est un peu cousue de fil blanc, on ne va pas se mentir, et j'avais deviné 75% de l'intrigue avant de jouer au jeu, mais c'est bien écrit et finement joué. Si la trame principale est convenue, c'est dans les détails qu'on se consolera : tout le propos sur la seconde chance, sur la réhabilitation des criminels et la condamnation d'un système carcéral inefficace (dont Peter Parker est complice) est vraiment très intéressant... et plutôt osé politiquement finalement, pour un jeu de ce calibre ! De même, je pense que ce qui m'a le plus touché, c'est la relation entre Peter et Mary Jane, qui a des moments incroyables, ainsi que l'attachement de Miles Morales pour la culture de Harlem. Il y a plein de belles choses dans ce jeu.

Et puis, c'est incroyablement beau, je n'ai jamais autant aimé New York, j'aurais pu me balader dans la ville 10 heures de plus pour faire des activités secondaires, ça ne m'aurait pas dérangé.
Commencé le 13 novembre, terminé le 4 décembre.

Resident Evil: The Darkside Chronicles
6.1
30.

Resident Evil: The Darkside Chronicles (2009)

Biohazard: The Darkside Chronicles

Sortie : 27 novembre 2009 (France). Jeu de tir

Jeu sur Wii, PlayStation 3

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Premier run.
De loin le meilleur "rail shooter" de la série pour l'instant. Il y a eu un très gros effort de fait sur la mise en scène et la narration. Le fait d'être en véritable caméra embarquée, façon shaky cam, rend l'expérience plutôt originale et lui donne beaucoup de consistance. On voit notre coéquipier à côté de nous, ce qui ancre davantage le récit, et beaucoup d'effets reposent sur la peur, le doute ou la surprise des héros. J'apprécie également qu'il y ait une vraie construction narrative : on y suit Léon et Krauser et, de temps en temps, Léon raconte ses aventures passées ou celles de ses amis pour que Krauser comprenne à quoi ils ont affaire. Tout a un déroulé logique. Alors bon, la nouvelle histoire n'est vraiment pas fameuse, mais elle a le mérite d'être bien moins ridicule que celle des autres spin-off (mais elle est un peu ridicule quand même). Contrairement à Umbrella Chronicles, j'aime aussi qu'ils prennent vraiment leur temps pour raconter les histoires des précédents jeux, ce qui en fait des "remake" plutôt intéressant. Steve est même plutôt sympathique dans cette version de Code Veronica (comme quoi, tout est possible).
Je pense qu'en vrai ce jeu est très chouette, c'est juste que je ne suis pas un grand fan de railshooter, donc en ce qui me concerne c'est très vite oublié et ça me fait un peu ni chaud ni froid, d'où la note un peu moyenne.
Commencé le 20 mai, terminé le 27 décembre.

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