2021: ça devient sérieux

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ça devient sérieusement nul en tout cas Matrix lol
Mais ça m'a fait comprendre quel est le problème avec le blockbuster, le film d'action grand public, bref, tous les films faits pour des raisons économiques et pas artistiques: ces films reposent sur le contingent.
Comment croire, s'impliquer dans un film contingent? où tout peut arriver comme ne pas arriver? sans réel suspense? où l'on sait qu'untel ne meurt pas car il est prévu dans une suite? qu'un personnage peut mourir comme ne pas mourir car le réalisateur est maître de l'action et peut donner des facultés ou des ficelles scénaristiques à un personnage? Bref, c'était pas bien.

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+1 dans ma note initiale pour la puissance de cette scène de clôture du film: un homme désarçonné par l'injustice d'une loi supposée être juste (relative au divorce et aux paiements pour entretien de l'enfant), un policier qui joue son plein rôle social et de proximité. Un regard dans le vide. Un mal-être profond. L'homme court. La voiture de police repart. Simple, efficace, qui signifie beaucoup.

Comment Wiseman a-il capturé de tels moments sans que les personnes filmées demandent de couper la caméra? La femme dans l'hôtel de passe? L'homme qui se fait menoter et qui veut sa veste?

Je pense que Wiseman deviendra un jour ou l'autre l'un de mes réalisateurs préférés de tous les temps.

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vu plus tôt dans l'année

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l'abonnement à Mubi est lancé: ça devient sérieux

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Le De Palma dans lequel le fond embrasse le plus la forme au point de rendre la forme trop formatée au récit et moins libre artistiquement.
Ça reste un très bon cru cinématographique et le blue-ray offre de superbes images, à la fête de la ville à la fin mais aussi durant tous ces plans séquences!

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on dirait un court-métrage d'animation Pixar fait en film entre la musique, l'étalonnage et certains gags.
Bien que je trouve l'idée très sympa et l'humour plus ou moins fonctionnel, ça passe pas, j'ai trouvé que ça manquait de conviction et de force narrative, je reste trop extérieur au projet... une prochaine fois Paul!

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C'est très sympathique comme petit documentaire et voici pourquoi.
En une demi-heure, Agnès Varda filme, en 1968, ce qu'est le parti des Black Panthers, au-delà de ce que veulent en dire les médias, les politiciens. Qui d'autre que le groupe lui-même peut se définir et se présenter aux autres?

Et c'est en cela que je trouve le projet réussi: on montre en quoi consiste les activités des Panthers: s'asseoir devant le palais de justice et hisser le drapeau du parti pour demander la libération de Huey, éducation populaire à la lutte, construction rationnelle d'une idéologie.

En ce sens, je trouve le documentaire bon car il ne semble pas censurer la parole de ces personnes: on entend leur conception politique en entier, et nous en tant que spectateurs, parvenons à nous positionner sur leur idéologie. Il est intéressant de montrer que la même année que mai 68, à Oakland, on a un groupe de personnes qui pensent à une lutte de manière assez large: place de la femme, question du whitsplainning, violence contre l'État et oppression par l'État... Puis je trouve que le film est plutôt lucide, Varda semble remettre en question la culpabilité du chef, en montrant que ce qui s'est passé cette nuit là reste assez incertain... Me trompe-je?

Je trouve le film assez exhaustif sur l'idée que voulait transmettre ce groupe politique, j'espère ne pas trop me tromper en disant que le documentaire semble assez libre de propos et cohérent avec la doctrine étudiée! Dommage qu'il ne soit pas un peu plus long et qu'il ne filme pas un peu plus le groupe en train de fonctionner...

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Cette scène de fin où Pauline choisit de ne rien dire et jouer le jeu de l'amour, comme les grands, l'innocence en moins...........

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JPP la dernière réplique "c'est la belle qui a tué la bête".
Alors non, c'est toi pauvre connard de réalisateur américain stupide, pensant que ramener king kong à NYC, à part pour le ""spectacle"" c'est une bonne idée.
Trop long, trop incohérent, trop irrationnel, trop spectaculaire pour rien... 3 étoiles au lieu d'une pour la fluidité des effets spéciaux sur Kong, mais on pardonne pas les autres artifices (les dinosaures la, le ciel sur le bateau, l'esthétique abusée....) et tout le reste.

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Alors autant la première partie est trop trop trop longue à se mettre en place, autant la seconde partie marche du tonnerre et tout y est: dès que le gamin et le père prennent la route, le film commence vraiment.
La complicité et l'attachement qu'on porte à l'enfant, les scènes dans ce faux parloir... c'est vraiment bien fait! Puis l'étalonnage, le choix du décor, les lumières et le choix des couleurs: la dominance rouge dans la voiture où les deux sont vêtus de cette couleur, le rose du pull dans le faux-hôtel, le vert qui domine à la fin..... Il faut le voir malgré la première partie!

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Le texte est d'une très grande qualité, il me donne envie de continuer à découvrir l'oeuvre de Resnais. Un seul point avec lequel j'ai un peu de mal: cette musique. Que veut-elle dire? Qu'est-ce que cela implique sur la grammaire cinématographique? J'aurais eu tendance à imaginer ce genre de documentaire dénué de musicalité, non pas pour donner de la gravité à l'image mais plutôt pour ne pas la fictionnaliser, la rendre vivante comme une scène de cinéma car nous sommes plongés dans une réalité historique. Je ne sais pas, à méditer.

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C'est joooooooooli mais mon dieu que ça a vieilliiiiiiiiiiiii