2018 : Les Adieux au Cinéma

Annotation :

02 Janvier

Oui je commence l'année en fanfare je suis comme ça. Meilleur film sur la Foi - la vraie - que j'ai pu voir avec Andrei Roublev.

Annotation :

04 Janvier

Annotation :

10 Janvier

Burn down the studio
Hang the blessed editor

Comme ma minable tentative de parodie semble l'indiquer, ce film est un véritable cauchemar de montage scénique et structurel. Aucuns plans, aucunes scènes ne semblent se répondre, se compléter et encore moins former un tout un temps soit peu cohérent vous pensez bien. Et c'est assez intéressant parce que dans ce cas de figure nous sommes en face d'un film pas si désagréable d'un point de vue esthétique mais puisque que les plans sont agencés n'importe comment, la mise en scène ne produit rien.

Et forcément, l'intrigue est incompréhensible, forcément les personnages sont caractérisés n'importe comment et forcément les acteurs sont à des années lumières de leur niveau habituel (putain Val Kilmer quoi, le cancer ce fléau...). Et puis la fin c'est juste un remake de la saison 1 de Fargo sans le second degré.

Jamais vu pareil raté au depuis Quantum of Solace.

Annotation :

12 Janvier

Jerry Lewis se révèle un acteur assez pénible mais un réalisateur très doué.

proto-Jim Carrey; proto-90 % des délires du 51; proto-ce que vous voulez

Annotation :

12 Janvier

Annotation :

19 Janvier

ça manque de chinois qui se font tirer dessus quand même

Annotation :

Michael reviens le cinéma a besoin de toi

Annotation :

23 Janvier

Futur Schumacher.

Annotation :

24 Janvier

Refexion méta-filmique très intéressante, du cinéma de sa magie et ses limites.

Annotation :

24 Janvier

J'ignore comment le bonhomme s'y prend mais Pialat arrive à me faire ressentir des émotions dont j'ignorais l'existence.

Annotation :

Très étonné par la maturité soudaine qu'a gagné le cinéma de McDonagh, interloqué en revanche par la fin, mais à méditer.

Annotation :

Jacqueline Bisset c'était quelque chose à l'époque dites-moi.

Annotation :

les images, les images s'animent !

Annotation :

C'est fou ce que l'on peut faire avec peu de moyens, du noir et blanc et beaucoup d'astuces visuelles et sonores.

Annotation :

Ce que le pitch vend : Nicolas Cage et Selma Blair qui veulent trucider leurs gosses.
Ce que l'on a pendant les 40 dernières minutes : Nicolas Cage et Selma Blair qui veulent trucider leurs gosses.

Moi je dis banco.

Annotation :

Heureusement que comme le premier volet (vu il y a 1 an et demi, le temps passe vite), Gomes abandonne sa métaphore lourde au bout d'une bonne heure pour se concentrer sur l'humain.

+ nique sa mère la voix-off

Annotation :

Du projet de placer l'humain au cœur du blockbuster à grande échelle naît de subtils moments où l'action se pose, et c'est joli.
Puis on se rappelle qu'on est dans un blockbuster calculé, justement, et où l'on doit se taper un monstre cradingue (qu'on ne nous cache même pas, grave erreur), des personnages définis à leur plus simple expression et des péripéties vu trop de fois avant.

donc au final je sais pas.

Annotation :

Au fond je crois que je commence à comprendre Godard.
Il réutilise des astuces de mise en scène déjà très présentes et connues par le premier quidam venu (voix-off, hors-champ, surimpressions, superpositions de sons, saturation des couleurs et N&B, montage hâché) mais avec une constante réinvention des codes, jusqu'à l'inconfort (qui heureusement ne dure jamais longtemps).

Reste le ton un peu prétentieux de certains passages et le fait que plus je mate du Godard, plus j'ai l'impression de voir la même chose.

Annotation :

Fade, à tous les niveaux possibles

Annotation :

Pas vraiment un film d'intrigue (Pialat se désintéresse en fait pas mal de l'enquête et le milieu policier est surtout pretexte au scènes d'interrogatoires) mais un film de personnages, et ça tombe bien, c'est ce à quoi je m'attends devant un Pialat.

Annotation :

A trop vouloir donner de la profondeur à son intrigue, Duncan Jones bifurque, bifurque...
Mais quand il en est de conclure, il est trop tard.

Annotation :

Remarquable usage de l'ironie tout en gardant une vrai passion pour ses acteurs et pour la dépeinte de leurs personnages respectifs.

Annotation :

La petite histoire derrière le film pourrait être gênante de prime abord mais il n'en est en fait rien. Déjà parce que ça n'occulte pas le film en lui-même et ses nombreuses qualités, et surtout parce que l'histoire parvient à sortir de sa petite bulle - ce pourquoi elle semble avoir été faite, çàd Kazan qui veut se justifier d'être un délateur - pour toucher quelque chose de plus noble, de plus universel.

Annotation :

La déshumanisation causée par l'humain lui-même, flippant.

Annotation :

Bien meilleur que le premier spin-off. On sent moins le côté "deux épisodes collés" dans la construction scénaristique. L'animation est pas dingue à sauter au plafond (c'est de la qualité d'un anime quoi) mais la mise en scène pardonne ce défaut.

Annotation :

putain

Annotation :

D'une connerie formelle qui laisse songeur. Je m'étonne presque que sous cette vulgarité crasse ne se cache pas en fait une parodie lourdingue.

Puis voir Elina Löwensohn et Marc Barbé, magnifiques chez Grandrieux, cabotiner ici ça me fait assez mal.

Annotation :

J'aime beaucoup ce genre de héros plus ou moins vertueux qui reste rivé à ses principes moraux.