Cover 2015 : Une année vidéoludique ? Mes pouces donnent leur avis.

2015 : Une année vidéoludique ? Mes pouces donnent leur avis.

Mais il veut rien dire ce titre de liste. Des pouces qui donnent leur avis ? C'est stupide. Elle est nulle ta métaphore, Gag ! En plus, tu te rends pas compte, tu insinues que le jeu vidéo c'est tout dans les pouces, rien dans la tête ! Et alors, les volontés artistiques, tu les oublies ? Et ...

Afficher plus

Liste de

57 jeux vidéo

créee il y a plus de 9 ans · modifiée il y a plus de 8 ans

Silent Hill: Shattered Memories
7.2
1.

Silent Hill: Shattered Memories (2009)

Sortie : 25 février 2010 (France). Survival horror, Aventure

Jeu sur Wii, PlayStation 2, PSP

Gaëtan Boulanger a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Second run.
Un Silent Hill qui m'avait incroyablement touché la première fois, qui m'avait atteint profondément et que je mourrais d'envie de refaire. Au final, après ce second voyage, je me rends compte d'à quel point on peut ne pas y accrocher. Le jeu se contentant la plupart du temps de n'être qu'une balade linéaire, avec quelques éléments à chercher, il n'est pas bien stimulant pour le gamer non averti. Les phases de poursuite sont assez bien pensées, mais laisse un effet particulier. On se sent assez vite lassés, pressés d'arriver au bout, on en a marre des monstres et on voudrait avoir la paix... Mais finalement je me dis, n'est-ce pas là la preuve que la séquence fonctionne ? L'impression laissée par ces séquences est en demi-teinte, puisque le plaisir de jeu n'est pas complet. Mais au delà de ces considérations, je trouve toujours autant que Shattered Memories est un jeu diablement intelligent. Intelligent dans sa manière de s'intéresser à des problèmes de la vie de tous les jours et de vouloir les intégrer dans l'univers de Silent Hill, de nous faire ressentir une mélancolie constante, ainsi qu'un dégoût presque envers l'humain. Ce Silent Hill nous propose de contempler et de nous attarder sur notre monde avec un regard distant, de celui qui découvre mais qui n'y prend pas part. L'ambiance est glaciale, triste, toujours mystérieuse et la volonté de connaître la finalité de l'histoire est toujours là. Les séquences avec le psychiatre sont déroutantes, inattendue dans un jeu vidéo, et arrivent vraiment à nous impliquer davantage. Le summum pour moi, c'est cette réécriture intelligente, que l'on prend bien sûr plaisir à découvrir quand on connait le jeu original. En tout cas, c'est un jeu qui me parle personnellement et qui remue beaucoup de choses en moi, et je ne m'attendais pas à ce qu'il le fasse. Du coup, je l'aime ce jeu. Beaucoup.
Commencé le 28 décembre, fini le 6 janvier.

Uncharted: Golden Abyss
6.8
2.

Uncharted: Golden Abyss (2012)

Sortie : 22 février 2012 (France). Action-Aventure

Jeu sur PS Vita

Gaëtan Boulanger a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Golden Abyss me laisse un avis assez confus. Assurément, le début du jeu n'est pas bon. Il met énormément de temps à se mettre en place, les cinématiques sont nombreuses, rapprochées et inintéressantes, le rythme est vraiment mauvais avec des séquences peu plaisantes à jouer et les gunfights sont très molles. Mais au bout d'un moment, le jeu gagne en intérêt, l'histoire est davantage plaisante, les personnages le sont également, les séquences sont plus amusantes et les gunfight un peu meilleures bien qu'elles resteront toujours un peu pénibles. La faute, certainement, au mode Difficile dans lequel j'ai choisi de jouer. La vie descendant à une vitesse folle, les gunfights se résument à ce que je déteste : rester cacher derrière une couverture, attendre, tirer, attendre, tirer. C'est quand le level design deviendra un peu plus sympathique que les gunfights deviendront plus plaisante... et à partir du moment où j'aurais acquis la dextérité suffisante pour faire des headshots rapides avec les joysticks de la Vita, surtout. Le gros défaut de ce jeu c'est sans doute d'être trop long. Au fond, c'est un Uncharted "mineur", qui a moins d'ambition qu'un des épisodes principaux, mais il s'éternise un peu trop. Du coup, on sent une certaine répétitivité à tous les niveaux. Les nombreuses séquences d'escalade finissent par lasser (alors que j'apprécie ces temps de repos), les scripts deviennent trop familiers, les retournements scénaristiques (nuls) sont toujours les mêmes... La redondance se fait trop sentir. En plus condensé, en sélectionnant mieux ses séquences, cet Uncharted aurait été meilleur. Car des qualités, il en a. J'aime sa chasse au trésor, qui m'intéresse et qui a insufflé en moi mon amour des jeux d'aventure et d'exploration. De nombreux décors sont vraiment très jolis (sauf au début de l'aventure, où c'est peu inspiré) et j'ai trouvé les musiques vraiment très bonnes. Le plaisir de jeu est là, et sur de nombreux points je l'ai trouvé intéressant. Mais malheureusement imparfait, à l'image de cette histoire que j'ai apprécié mais qui est trop pleine de clichés et de rebondissement téléphonés, et qui se permet d'être un peu ridicule à un moment. Les méchants sont mal écrits, en revanche j'aime beaucoup les alliés. En somme, un jeu d'action/aventure sympathique, qui a de bonnes qualités, mais qui est terni par des défauts pénibles.
Commencé le 17 novembre, fini le 13 janvier.

Assassin's Creed: Brotherhood
7.2
3.

Assassin's Creed: Brotherhood (2010)

Sortie : 19 novembre 2010 (France). Action, Infiltration, Aventure

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, Mac, PlayStation 4, Xbox One

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
Le plus gros point fort de ce jeu, c'est sans doute le plaisir de jouer à un Assassin's Creed. Le freerun est amusant, le contexte historique est toujours une grande force, c'est un plaisir de se balader dans une vieille cité, dans un autre temps, et de se laisser immerger dans une ambiance. Et puis, c'est un jeu d'action/aventure sympathique, plaisant à parcourir, ce qui fait que je me suis bien amusé dessus au point de le torcher en une semaine. Cependant, il est aussi rempli de défauts, ou du moins d'imperfections qui viennent ternir un résultat qui aurait pu être bien meilleur. Premièrement, le jeu met en avant son scénario par le biais de nombreuses cinématiques. Mais celui-ci est très mal raconté : on ne sent jamais les enjeux, on ne sent jamais l'oppression Borgia, et jamais on ne sent que nos actions ont un impact sur une quelconque révolution. J'ai concrètement eu l'impression de ne rien faire, d'attendre, de faire mon rebelle par-ci par-là en attendant de pouvoir dégommer le méchant (pour faire simple). Il n'y a pas de sentiment de progression, les années s'écoulent sans que l'on ne s'en rende compte, et on n'est jamais porté. Les personnages secondaires sont nombreux mais ils n'ont pas de profondeur, et Ezzio lui-même n'en a pas réellement. Il est l'assassin, et c'est tout. Le contexte historique lui-même est presque plus un prétexte qu'autre chose, il n'est pas utilisé aussi bien qu'il aurait pu l'être. Il se contente d'être un "contexte". Le jeu est rempli de trucs à faire, Ubisoft n'a pas lésiné sur les quêtes secondaires et les actions à effectuer. Mais tous ces trucs sont un peu vains, puisqu'ils n'apportent rien à l'histoire ni à la progression, c'est simplement du "plus". Alors c'est chouette, puisque c'est du contenu supplémentaire gratuit qu'on est libre de faire ou non. Mais ça se rajoute au sentiment de non-progression, ce qui n'est pas forcément un ressenti agréable. J'ai eu l'impression de jouer à un jeu statique. Et en plus de cela, la grande répétitivité inhérente de la série se ressent dans les missions, dans lesquelles on multipliera encore les filatures, les phases d'infiltrations forcées, et évidemment l'escalade propre au gameplay de la série. Si Ubi a fait l'effort de varier son contenu depuis le premier (heureusement), ça reste toujours un peu pareil, et en terme d'actions ce Brotherhood ne se démarque pas spécialement du deuxième volet (dans mes souvenirs).
Commencé le 10 janvier, fini le 16 janvier.

Hotline Miami
7.9
4.

Hotline Miami (2012)

Sortie : 23 octobre 2012. Action

Jeu sur PC, PlayStation 3, PlayStation 4, Nintendo Switch, PS Vita, Mac, Linux, PlayStation 5

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Troisième run.
Je me suis relancé dans l'aventure sur Vita, pour occuper mes voyages en train. Ca a beau être la troisième fois que je le parcours, je le trouve toujours aussi bon. Un concept simple mais terriblement efficace. Un rythme effréné, une intelligence dans le level design, un défouloir magistral, très cathartique. Un très bon die & retry, qui remplit la première condition fondamentale : être addictif. Faire en sorte que le joueur ne lâche le niveau qu'une fois qu'il l'aura complété. Porté par une OST qui envoie du lourd et des couleurs flashy qui créent une véritable ambiance, le jeu est aussi vraiment malin grâce à un scénario simple mais intelligent, avec son lot de surprises. Bref, Hotline Miami c'est une valeur sure. Un mot sur la version Vita : elle est très réussie, sans aucun problème. Le fait de pouvoir verrouiller un ennemi en appuyant dessus avec le tactile est une technique intuitive et se révèle très pratique et instinctive (et sûrement sur PS3).
Commencé le 17 janvier, fini le 20 janvier.

Gravity Rush
7.5
5.

Gravity Rush (2012)

Gravity Daze

Sortie : 13 juin 2012 (France). Action-Aventure

Jeu sur PS Vita

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Le concept était plus qu'aguicheur, mais j'avais peur du résultat une fois la console entre les mains. Comme prévu, la capacité de voler procure un grand plaisir de jeu. Tout d'abord, c'est un peu compliqué à prendre en main, mais plus on prendra de l'aisance dans le contrôle, plus le plaisir de jeu sera dupliqué... et c'est avec joie que l'on s'élancera dans l'univers en modifiant la gravité à notre guise. Les décors sont splendides, j'adore l'architecture de la ville et les choix artistiques au niveau des couleurs notamment. Les musiques sont magnifiques, entraînantes, et évoluent bien selon les décors. On pourra cependant leur reprocher de ne pas être assez nombreuses, on entend assez souvent les mêmes thèmes. C'est dommage, il en aurait fallu un peu plus. Au delà de ça, les premières missions du jeu m'ont fait craindre que celui-ci peinerait à se renouveler. Certaines missions ne sont que des excuses pour tabasser des méchants à l'infini, ce qui est sympa car le gameplay est efficace, mais ce qui peut vraiment devenir lassant au bout d'un moment, quand les combats sont trop peu espacés. Certaines autres missions ne sont pas très intéressantes, à l'image de celle de pseudo-infiltration qui sort d'un peu de nulle part. Mais malgré tout ça, le jeu m'a accroché du début à la fin, en me donnant constamment envie d'y jouer. Il a un feeling appréciable, le feeling "PlayStation", et m'a rappelé le bon temps des jeux d'action/plateforme de la firme. Ces jeux au gameplay simple mais qui te portent par leur univers, par leur scénario, et par le plaisir global à y jouer. La force de Gravity Rush, c'est finalement son ensemble, son univers, son histoire, son gameplay... L'ensemble combiné est de très bonne facture. L'histoire arrive à surprendre dans son évolution, on prend un grand plaisir à voir l'univers évoluer, à trouver des réponses à nos questions, et à voir de nombreuses questions rester en suspend. Les personnages sont attachants, surtout Kat, sa très belle héroïne, adorable, attentionnée, un peu naïve et niaise mais tellement charmante avec son innocence, elle est pourtant forte et badass... C'est un personnage vraiment très sympathique. Pour le reste, malgré quelques redondances citées, le jeu reste toujours plaisant à jouer, avec une bonne dose d'epicness et des situations vraiment sympa. Une très bonne nouvelle ip.
Commencé le 29 janvier, fini le 5 février.

Tearaway
7.7
6.

Tearaway (2013)

Sortie : 22 novembre 2013. Aventure

Jeu sur PS Vita

Gaëtan Boulanger a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Le charme opère en un instant. L'univers de papier, magnifique à découvrir. L'esprit du conte, la volonté de raconter, de créer une histoire, de l'écrire en même temps que l'on avance... quelle belle idée. Et ce 4ème mur envolé, mettant le joueur dans le jeu, en faisant un personnage, une entité. Faire se côtoyer les deux mondes, celui du jeu et celui de la réalité, merde, quelle idée magnifique. Tearaway donne l'impression de tenir un monde entre ses mains. On dirait que la Vita a été créée rien que pour son jeu, tant il utilise ses fonctionnalités de manière intuitive pour son gameplay et d'une belle manière artistique pour son histoire. Peut-on faire mieux ? Je ne pense pas. Sur le plan artistique, c'est donc une tuerie. En plus, la musique est magnifique, bien que parfois répétitive. Pour le reste, c'est un jeu très agréable à parcourir, mais qui présente quelques défauts. Déjà, si on le juge en tant que jeu de plate-forme, il n'est pas très stimulant, malgré de bonnes idées et des passages plus originaux sur la fin. Certains problèmes de caméra donnent une perspective complètement ratée qui compliquent inutilement certains sauts, au risque de nous faire mourir. Ce sont des problèmes ponctuels, rien de bien méchant. Celui qui m'a le plus gêné, c'est le fait que les combats sont assez répétitifs. Il n'y en a pas beaucoup, mais vers les 2/3 de l'aventure de nombreux s'enchainent, et puisque le gameplay est loin d'être celui d'un BTA... ça finit par être peu stimulant. Mais il serait bête de s'en tenir à ces quelques considérations. Tearaway est un bon jeu vidéo, mais c'est surtout une superbe oeuvre qu'il faut s'empresser de découvrir si on peut se mettre une Vita dans les mains. C'est une expérience unique et magnifique. Et c'est pour cela qu'on aime les jeux vidéo, non ?
Commencé le 6 février, fini le 11 février.

Doom II
7.8
7.

Doom II (1994)

Doom II: Hell on Earth

Sortie : 5 mai 1994. FPS, Action

Jeu sur PC, Mac, PlayStation, PlayStation 3, Xbox 360, PlayStation 4, Nintendo Switch, Xbox One, Game Boy Advance, Zodiac

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Que dire sinon que le deuxième opus de Doom se contente de faire la même chose que le premier... mais en mieux. Et c'était exactement ce qu'on cherchait. Une seule nouvelle arme, mais la plus cool. Pas mal de nouveaux ennemis au chara-design très intéressant et surtout très très offensifs. Des niveaux plus gros, plus vastes, un level design toujours plus complexe. Et aussi, l'ajout d'une verticalité dans ce level design, qui ajoute beaucoup au plaisir de jeu. Mais les niveaux sont tellement longs qu'ils peuvent en devenir éprouvant, d'autant qu'on a l'impression de ne jamais voir le bout du titre. Il faut donc jouer par pause pour ne pas être dégoûté. Je reprocherais juste une chose, l'absence d'axe vertical devient pénible dans cet opus justement à cause de la verticalité... Être en hauteur et ne pas pouvoir voir qui nous attaque d'en bas, c'est extrêmement agaçant.
Commencé le 11 octobre, fini le 13 février.

FEZ
7.3
8.

FEZ (2012)

Sortie : 13 avril 2012. Plateforme, Réflexion

Jeu sur Xbox 360, PC, Mac, Linux, PlayStation 3, PlayStation 4, PS Vita, iPad, iPhone, Ouya, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Ce jeu indépendant m'a vraiment enthousiasmé. Le début de mon parcours était agréable, une petite balade à la recherche de cube, un peu facile certes mais très appréciable. Parcourir et découvrir cet univers était un voyage très plaisant. Les différentes atmosphères sont superbes, les musiques très réussies et le charme global de ce jeu est plus qu'accrocheur. Le level design est brillant d'intelligence, et on prend un plaisir constant à manier les différentes dimensions. Mais ce qui m'a vraiment transporté c'est l'exploration, la recherche des cubes, la résolution des mystères et la jouissance à percer les secrets du titre. Quand on commence à comprendre certaines mécaniques, c'est une jouissance de folie d'explorer, de résoudre, de gagner un à un ces anticubes. C'est qu'à ce petit jeu, Fez est passionnant. L'aspect monde ouvert du jeu renforce ce plaisir de progression, de même que la beauté de celui-ci. Bref, Fez est un jeu intelligent, fun, avec des énigmes très bien conçues et gratifiantes. Un coup de coeur sur lequel j'ai passé de nombreuses heures sans les voir passer (il me reste une dizaine d'anticubes à avoir, mais je n'y arrive plus du tout ='( ).
Commencé le 14 février, terminé le 19 février.

The Order: 1886
5.7
9.

The Order: 1886 (2015)

Sortie : 20 février 2015. Action

Jeu sur PlayStation 4

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
Fortement décrié, The Order s'avère finalement très appréciable. Jeu d'action à tendance narrative, ces nombreuses cinématiques contribuent à créer un véritable rythme dans l'action. Une intensité qui croît plus le jeu avance et qui est renforcé par des sensations de shoot efficace. Oui, The Order est assez classique dans la forme. Mais sa beauté graphique, sa direction artistique que j'adore, son histoire et son background contribuent à lui donner un charme et une identité que de nombreux jeux pourraient lui envier. En un seul épisode, le jeu arrive à poser les bases d'un univers consistant, riche, et qui demeure mystérieux une fois le générique de fin sur nos écrans. De quoi donner de grandes envies de suites, rien que pour continuer à explorer cet univers attrayant. L'histoire est assez simple, presque classique, mais elle est racontée de manière efficace. Elle réussit à nous porter, à insuffler une vraie énergie à l'action. Mais celle-ci n'est pas dénuée de défauts, et le principal de ceux-ci est que cette histoire n'est pas finie. Order 1886 a un final extrêmement décevant qui nous laisse avec encore tout à faire et cette sale impression de s'être fait enlever le dernier quart du jeu... Ce titre n'invente rien, il se révolutionne rien, mais ce n'était pas du tout son intention. Il se contente d'être un jeu nerveux et efficace placé dans un univers attrayant. Malgré ses imperfections, il a ce petit quelque chose, ce charme qui fait qu'on accroche, qui donne envie d'y retourner.... Dommage qu'il lui manque le souffle de génie qui en aurait fait un grand jeu.
Fait le 20 février.

The Shield
2.9
10.

The Shield (2007)

Sortie : 15 juin 2007 (France). Action

Jeu sur PC, PlayStation 2

Gaëtan Boulanger a mis 3/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Premier run.
Ceci est un mauvais jeu, et une adaptation assez fidèle de l'univers.... mais ratée quand même. Pourtant, il est quand même sympathique à parcourir, quand on est fan. Evidemment. On l'apprécie pour ce qu'il est : un nanar vidéoludique basé sur un univers apprécié. Et à ce titre, il est amusant de le parcourir. Alors non, ce n'est pas bon, et le jeu croule de défauts en tous les termes : game design, gameplay, conception et design des niveaux... Bref, ça sent le jeu fait à la va vite. Mais quand tu es fan, tu es un peu bête, et tu apprécies quand même ce qu'on te donne. Parce que tu n'es pas trop chiant, et que le jeu ne vaut plus rien du tout.
Beaucoup plus de détails dans ma critique.
Commencé le 24 février, terminé le 26 février.

Murasaki Baby
6.1
11.

Murasaki Baby (2014)

Sortie : 17 septembre 2014 (France). Plateforme

Jeu sur PS Vita

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Premier run.
Un concept original et un univers attrayant ne font pas tout, Murasaki Baby en est une nouvelle preuve. La patte artistique Burtonienne fonctionne, l'ambiance glauque et charmante également, les musique sont plutôt réussies, mais pour le reste... Le jeu ne propose que des puzzles très simples et relativement inintéressants. Il est découpé en quatre étapes, chacune présentant de nouvelles possibilités de gameplay et supprimant les précédentes, de façon à se renouveler et demander au joueur de s'adapter. L'idée est loin d'être mauvaise, mais même avec ce procédé on sentira le poids de la répétitivité... Car si chaque zone nous offre trois possibilités de gameplay différentes, on utilisera celles-ci en boucle pendant tout le temps où on les traversera. Et ce n'est pas le level design, beaucoup trop timide et simpliste, qui nous demandera une réflexion supplémentaire. Murasaki Baby nous demande simplement d'avancer en effectuant les commandes demandées, sans jamais de réelles réflexions, et avec un rythme affreusement lent. Oui, lent, car Baby est lente à se déplacer. Alors c'est tout le concept, mais c'est ce qui fait que le jeu m'a ennuyé. Pauvre Baby, tout le monde dit s'être attaché à toi, mais tu as eu le malheur de me saouler dès le début avec ta voix un peu chiante. La même chose pour les autres personnages, intéressants au début quand on les découvre, mais finalement n'apportant rien et étant ennuyeux (sauf au moment du dénouement de chacune de leurs intrigues, les seuls moments que j'ai vraiment apprécié). Si vers la fin le jeu devient un peu plus intéressant à jouer, peut-être parce que les utilisations de la Vita étaient plus funs, ça n'enlève pas le faible plaisir que j'ai eu à parcourir l'ensemble. Je comprends qu'on puisse le trouver sympathique, mais c'est loin d'être un grand jeu. Reste la superbe chanson de Yamaoka à la fin, qui me donnerait presque envie de rajouter un point.
Fait le 2 mars.

The Stanley Parable
7.6
12.

The Stanley Parable (2013)

Sortie : 17 octobre 2013. Inclassable, Aventure, Fiction interactive

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 4, Xbox One, PlayStation 5, Xbox Series X/S, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Enfin... Je dis "premier run", mais ça n'a pas vraiment de sens quand on parle de Stanley Parable. J'ai vraiment trouvé ce jeu très attrayant. On prend un grand plaisir à le parcourir, à tester toutes les possibilités qui s'offrent à nous, et c'est à chaque fois un grand moment quand on découvre un nouvel arc à cette histoire. Pas grand chose à dire, finalement, sinon que c'est un jeu vraiment très amusant, grâce à la superbe voix de son narrateur qui porte entièrement le jeu. Le concept est vraiment intéressant. Néanmoins, j'ai trouvé qu'au delà du plaisir de la découverte, et de l'amusement provoqué par ces dialogues, il manquait peut-être quelque chose à Stanley. C'est un jeu qui nous fait croire qu'on a des choix, des possibilités, mais finalement chacun de ceux-ci sont très dirigistes et n'ont pas de vrais impacts sur l'histoire. Enfin... Si. Evidemment, chaque arc mènera à une autre résolution de l'intrigue, mais c'est toujours le jeu qui domine le joueur, jamais l'inverse. Au fond, c'est là tout le plaisir de jeu d'ailleurs, puisque l'on prend plaisir à être mené en bateau, et à voir l'ordinateur réagir à la moindre de nos actions. Le jeu joue avec nous, c'est le principe de Stanley. Mais lorsque j'ai compris que le principe du jeu n'était que de boucler à l'infini à la recherche de tous les chemins possibles, j'ai trouvé ça un peu maigre, et je ne sais pas... Je m'attendais à quelque chose de plus fou, avec ce principe. Du reste, ce jeu est clairement à recommander, puisqu'il est vraiment plaisant, mais il lui manque un petit éclat de génie.
Fait le 2 mars.

Portal
8
13.

Portal (2007)

Sortie : 10 octobre 2007. Réflexion, Plateforme, FPS

Jeu sur PC, Mac, Linux, PlayStation 3, Xbox 360, Xbox One, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Depuis le temps qu'il fallait que je me lance dans l'aventure, c'est enfin chose faite ! Et quel plaisir. Evidemment, le principe est connu de tous, la réputation du jeu n'est plus à faire, je sais à peu près tout du fonctionnement de Portal avant même d'y avoir joué. Mais ça n'enlève rien du plaisir à le parcourir. Le principe est complètement dingue. J'en suis tombé complètement amoureux. Les portails, mais quel délire, ça offre tellement de possibilité que j'ai passé plusieurs moments à m'amuser tout seul à me téléporter n'importe où, n'importe comment, juste pour le plaisir. Les énigmes sont extrêmement réussies, grâce à un level design très ingénieux et une difficulté croissante. Nous ne sommes pas pris pour des abrutis, et c'est toujours une grande satisfaction. Et puis, franchement, tout ce qui utilise la gravité est jouissif à jouer. Evidemment, c'est court, très court, mais en ce peu de temps le jeu arrive à nous intéresser par son scénario (désormais connu de tous, lui aussi), et à poser un univers très plaisant. Quand à la fin on meurt d'envie de lancer le deuxième jeu, c'est que c'est une réussite. (PS : Le générique de fin <3 ).
Fait le 3 mars.

Dead Space 3
5.8
14.

Dead Space 3 (2013)

Sortie : 8 février 2013. Survival horror, Action-Aventure

Jeu sur PC, Xbox 360, PlayStation 3

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Premier run.
Finalement pas aussi horrible qu'on voudrait bien le croire, Dead Space 3 présente de bonnes idées. Je suis particulièrement fan de la dimension de voyage qu'a voulu instaurer Visceral. Partir de la terre, s'envoler, parcourir l'espace jusqu'à une autre planète, s'y poser, l'explorer jusque dans ses tréfonds... C'est une aventure passionnante ! Malheureusement, cette idée est un peu cassée par le fait qu'ils manquaient d'idées pour l'exploiter. Ainsi tout le passage dans l'espace est bien trop "classique Dead Space" et sans ingéniosité dans le level design ou dans le level art. En contrepartie, le passage sur la terre est bien trop court car il présentait une direction artistique originale dans la série... mais ce passage est lui aussi mal exploité car absolument pas effrayant. Tout le passage sur la planète est en revanche assez chouette, malgré quelques énormes facilités et manque d'originalité bien sûr, mais de bons moments en terme d'ambiance et d'esthétisme. A ce titre, les dérives dans la neige sont superbes et l'exploration des derniers décors du jeu m'a complètement enthousiasmé. Le tout sous la musique d'un excellent Jason Graves qui donne à la série toute l'ampleur dont elle a besoin. MAIS le jeu a un gros scénario de merde, une narration de teenage movie à la con, un triangle amoureux qui est loin d'être supportable. Grosse déprime. Le background est plutôt chouette mais très mal mis en valeur, et le grand méchant de l'intrigue est un guignol. Tristesse, là encore. D'autres choix sont complètement à l'ouest : la possibilité de ne porter que deux armes, alors que la série s'oriente plus vers l'action. Un choix trop restrictif qui casse tout le fun pour peu qu'on ait mal choisi ses deux armes. La présence d'ennemis humain est logique pour le scénario, mais dans les faits c'est vraiment nul car le gameplay n'est pas du tout adapté. Ces scènes qui auraient pu être intenses sont donc d'une nullité affligeante. Au delà de ça, c'est du Dead Space classique, parfois vraiment cool, mais globalement trop imparfait. Et pourtant, en mélangeant mieux les ingrédients, il aurait pu être excellent... C'est d'autant plus désolant.
Commencé le 19 janvier, fini le 20 mars.

Hotline Miami 2: Wrong Number
7.5
15.

Hotline Miami 2: Wrong Number (2015)

Sortie : 10 mars 2015. Action

Jeu sur PC, PlayStation 3, PlayStation 4, Nintendo Switch, PS Vita, Mac, Linux, Android

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
Avec des niveaux plus ouverts, plus grands, avec plus d'ennemis, une OST plus violente, à priori il y a tout pour nous faire plaisir. Mais la différence, c'est que le level design est complètement différent du premier, nécessitant une nouvelle approche. Fini le jeu bourrin et exigeant, on se retrouve avec un jeu d'apparence plus tactique, privilégiant la prudence à l'instinct. En soi, cela casse déjà une des plus grande force du premier opus, mais ce n'est pas condamnable. On préfère ou pas, c'est un autre débat. L'approche est donc différente et renouvelle le feeling de la série. C'est la fin des masques en pagaille, on doit la plupart du temps faire avec des masques imposés, voire une absence totale de masque. Imposant ainsi des contraintes au style de jeu, là où le premier offrait des bonus ou des handicaps choisis par le joueur (pour son kiff personnel). Du coup, via ses contraintes, le jeu impose des restrictions qui peuvent parfois être agaçantes. Avoir un nombre de munition limité ? C'est NUL. Par exemple. Que le jeu tente une nouvelle approche, ça ne me dérange pas, et d'une certaine manière l'idée des contraintes me satisfait car elle augmente l'exigence demandée par le jeu. HM2 est encore plus un die & retry que le premier, un apprentissage par coeur sera à privilégier. Moi, j'aime bien. Je préfère le fun immédiat du premier, mais le postulat du second me plait aussi. Le problème, c'est que c'est mal fait. Le level design n'est jamais pensé en fonction des contraintes, il est toujours le même, avec ses ennemis postés à l'autre bout qui nous snipent ou ces ennemis armés et dangereux parfois très mal placés alors qu'on ne peut pas utiliser d'armes. Il y a de grosses approximations. En résulte tout un lot de niveaux frustrant parmi des niveaux bien meilleurs, ce qui laisse un arrière goût d'échec dans la bouche. Inégal, Hotline Miami 2 l'est sûrement, et également dans son scénario... pourtant une grande force du premier. J'aime l'idée de la narration éclatée, mais celle-ci ne débouche sur rien... sur aucune intensité finale ni aucune conclusion satisfaisante pour le destin des personnages. Cette histoire aurait pu se terminer d'une manière plus jouissive. Et c'est en cela qu'elle me déçoit. Alors que j'accrochais à son parti pris narratif. HM2 reste un bon jeu, jouissif par moment. Il est simplement terni par des imperfections douteuses.
Commencé le 28 mars, terminé le 9 avril.

Never Alone
6
16.

Never Alone (2014)

Never Alone (Kisima Ingitchuna)

Sortie : 18 novembre 2014. Réflexion, Plateforme, Aventure

Jeu sur PC, PlayStation 4, Xbox One, Mac, Wii U, Linux, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Ses intentions sont sublimes, cette volonté de nous partager la culture Iñupiat, j'adore, c'est magique ! Et ces personnages, cette petite fille et ce petit renard. C'est tout le charme possible et une union qui fonctionne à merveille. Et les documentaires ? Vraiment intéressants, on prend plaisir à les regarder, ils sont un peu "tout beau tout bien", mais c'est l'objectif et on est contents de les découvrir. Et le jeu ? Houla... Bon, la plupart du temps, il est tout simple et fonctionne assez bien malgré une certaine platitude. En soi, je lui reproche déjà de n'avoir aucun storytelling, ou très très peu. Toutes les infos sur les Iñupiats passent par le menu pause, mais on ne nous apprendra rien dans le jeu. Il n'y a pas d'efforts d'intégreation, c'est dommage. Mais les premiers instants dans le jeu restent très sympathiques. Simples mais efficaces, on découvre l'univers, quelques éléments de la culture, le jeu est plaisant. Mais c'est quand il commence à se la jour "jeu de plate-forme et d'énigme" que le bât blesse. Le gameplay est juste horrible, beaucoup trop de bugs de collisions, d'imperfections... Et surtout, mon dieu, l'IA alliée est une horreur, elle part se suicider tout le temps, forçant à recommencer les mêmes sections pour des trucs tout bête. Le summum de la frustration. Au delà de cela, parfois des séquences sont simplement mal pensées, devenant compliquées à comprendre pour rien, juste parce que le level design est mal conçu. Alors, même quand il fonctionne bien, le jeu ne nous transcende jamais. Pourtant, il est charmant, il a un principe génial, une histoire super sympa, mais le résultat final est beaucoup trop mitigé. En coopération, le jeu doit être plus sympathique bien que toujours imparfait, et a l'avantage de nous sauver de cette IA accablante. Pour 15€, on aurait sans doute préféré un documentaire de la même durée bien plus riche que ne l'est ce jeu. Je suis triste.
Fait le 10 avril.

Bloodborne
8.3
17.

Bloodborne (2015)

Buraddobōn

Sortie : 25 mars 2015 (France). Action, RPG

Jeu sur PlayStation 4

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
La note récompense une des meilleures expériences vidéoludique vécues depuis longtemps. J'ai adoré parcourir Yharnam, ses quartiers, ses alentours. Explorer, découvrir des lieux magnifiquement constitués. La direction artistique est à tomber par terre, chaque lieu est rempli d'idées et rien n'est mis au hasard. Pourtant, par moment les lieux accentuent beaucoup l'aspect victorien et gothique, pouvant nous faire penser qu'une telle architecture est tout simplement impossible, voire trop prononcée. Mais l'ambiance n’écœure jamais. C'est un voyage dans une ville peu accueillante, brillante dans sa démesure, dans sa noirceur, ce qui la rend encore plus fantastique. J'ai adoré être placé comme un étranger, ne rien savoir, ne rien connaître, apprendre par moi-même l'histoire des lieux. Le level design est brillant d'ingéniosité et fait passer la progression par l'exploration et la découverte. Quant à la difficulté, elle est redoutable dans les premières heures (de souffrance), mais une fois le jeu pris en main, une fois son système d'attaque, de contre et d'esquive maîtrisé et après avoir grimpé de quelques niveaux, le jeu et le joueur sont à armes égales, pour un duel réjouissant. Frustrant ? Par moment, mais le système est suffisamment bien rodé pour ne pas s'avérer trop punitif. Même en mourant plusieurs fois d'affilée on a l'impression d'avancer, ne serait-ce que dans la maîtrise du jeu. Le gameplay est vif, énergique, et les combats sont donc nerveux et intenses. Le plus gros de mon plaisir de jeu passe par ce gameplay, qui retranscrit toutes la violence de ces combats. L'agilité du personnage donne un très grand plaisir de jeu. On aurait pu espérer plus, peut-être... Plus de zones, plus de boss, de plus grandes variations dans les armes à feux (mais au moins, en l'état, le gameplay privilégie le corps à corps, essentiel), peut-être plus de PNJ et de quêtes secondaires, plus d'informations sur les lieux ? Peut-être. En l'état Bloodborne est déjà excellent.
Commencé le 1er avril, terminé le 29 avril.

Final Doom
8.2
18.

Final Doom (1996)

Sortie : 15 octobre 1996. FPS, Action

Jeu sur PC, PlayStation

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
Pour commencer, je me dois de préciser que je n'ai pas fini le jeu et que je ne le finirai pas. Ou pas tout de suite, dans une décennie peut-être. Actuellement je n'ai plus envie d'y jouer, mais j'y ai suffisamment touché pour donner un bref avis. L'extension TNT Evilution est plutôt chouette, elle a de bonnes idées, de très bons niveaux et de nouvelles musiques (!!) ce qui renforce considérablement le plaisir de jeu. Cependant, ça reste du Doom classique dans la veine de Doom 2, ça ne révolutionne rien même si c'est du très bon cru. Plutonia Experiment est quant à elle vraiment hardcore. Beaucoup trop difficile pour moi et mon skill. Le level design y est complètement fou et demande une exigence redoutable qui réjouira les plus grands fans. Pour ma part, j'ai beau trouver ces niveaux très bons, ils ne m'amusent pas car à l'heure actuelle je n'ai plus envie de passer des heures sur un old-Doom. Autant ne pas continuer à souffrir et laisser le titre de côté. J'en profiterai plus tard, quand l'envie sera de retour. Du reste, cette extension ne se moque pas de nous et se révèle de qualité. Même s'il existe apparemment des WAD gratuits tout aussi efficaces.
Commencé le 13 février, arrêté d'y jouer le 8 mai.

Doom 3
6.7
19.

Doom 3 (2004)

Sortie : 13 août 2004 (France). FPS

Jeu sur PC, Mac, Xbox, PlayStation 3, Xbox 360, Linux, PlayStation 4, Xbox One, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Premier run
En tant que Doom, ce troisième opus est particulièrement décevant. L'absence de sensation de tir est affligeante, on n'a jamais vu des armes si peu réactives et des impacts aussi peu sentis. Merde quoi. Doom c'était le must du punch. Que s'est-il passé ? En revanche, en tant que shooter horrifique, il ne s'en sort pas trop mal. Les décors sont très travaillés de même que l'ambiance sonore. Les éclairages sont sublimes et le fait de devoir se munir d'une lampe torche rajoute une véritable tension, parfois palpable. Les apparitions des ennemis par téléportation ou sortis tout droit de cachette amplifient d'ailleurs le sentiment de peur... dommage que ceux-ci soient... laids ? Le chara-design est souvent honteux. A la rigueur, les nouveaux monstres sont inspirés et réussis. Mais les anciens re-designés sont trop souvent décevant, à l'exception des hellknights qui déchirent et inspirent la peur, des cacodemons que je trouve intéressants (bien que TROP petits) et des squelettes lance missile qui sont assez fidèles. Les imps passent encore mais leur démarche est plus ridicule qu'horrifique. Si au début, le jeu arrive à émettre une ambiance terrifiante, plus il avancera et plus il ne sera qu'une succession d'ennemis à rallonge. Et là, les faiblesses du titre en tant que shooter se font sentir... D'autant que le jeu est long, long, beaucoup trop long... Et répétitif. Dans des décors répétitifs. Dans lesquels on multiplie les aller-retours. Rien d'alléchant donc, c'est effectivement très pompeux. Raccourci d'environ 5-6 heures, Doom 3 aurait pu être vraiment chouette. En l'état il agace et enlève rapidement tout l'intérêt qu'on lui porte. La progression aurait méritée d'être accélérée car elle mouline pendant un certain temps. Obtenir des armes plus vite et rencontrer plus rapidement de nouveaux ennemis aurait rendu le rythme plus accrocheur. Ce n'est pas, en l'état, le background sympathique qui sauve la mise... Ce background est en effet bien écrit, il a beau être simple il n'est pas simpliste. Mais voilà... Ca ne corrige pas tout.
Commencé le 11 avril, terminé le 14 juin.

Doom 3: Resurrection of Evil
6.6
20.

Doom 3: Resurrection of Evil (2005)

Sortie : 8 avril 2005 (France). FPS, Action

Extension sur PC, Linux, Xbox, Nintendo Switch

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run
Pour moi, cette extension corrige tout ce qui n'allait pas dans Doom 3. En premier lieu, l'ajout d'armes différentes enrichit considérablement le gameplay et le rend bien moins répétitif. Le gravity gun, volé à Half Life 2, est vraiment cool et rajoute une nouvelle dynamique de jeu. Le double shotgun, qui fait son grand retour, offre enfin à Doom 3 les sensations de shoot qu'il méritait. Pour le reste, de nouveaux ennemis s'ajoutent à la diversité, et des décors nouveaux dans la première partie du jeu le rendent beaucoup plus attrayant. L'artefact nous donnent de nouveaux pouvoirs qui se révèlent à la fois utiles et fun dans des passages mass-shooting et contre des boss (globalement plus inspirés que ceux de Doom 3). On pourrait déplorer le fait que le background n'ait ici que peu d'intérêt, contrairement au jeu principal, mais c'est un maigre défaut comparé au plaisir de jeu qu'on avait perdu dans Doom 3. Resurrection of Evil est une extension honnête qui enrichit le titre de bons éléments. Si ceux-ci s'étaient retrouvés dans le jeu de base et non dans cette extension, il aurait été bien meilleur... En l'état, j'ai largement préféré parcourir cette extension que le jeu principal. Le fait qu'il soit plus court le rend également plus rythmé et empêche l'ennui.
Fait dans la nuit du 14 au 15 juin.

Doom 3: BFG Edition
6.5
21.

Doom 3: BFG Edition (2012)

Doom 3: Big Fucking Gun Edition

Sortie : 19 octobre 2012. FPS, Action

Jeu sur PC, Xbox 360, PlayStation 3

Gaëtan Boulanger a mis 4/10.

Annotation :

Je note ici l'intérêt d'acheter cette collection. Aucun ? A moins d'être absolument friand de jolis graphismes upscalés ou de vouloir jouer en 3D sur un écran approprié, je n'en vois pas. L'extension "Lost Mission" n'apporte strictement rien. Elle reprend les armes de Resurrection of Evil, et s'avère donc plutôt sympa à prendre en main, mais elle n'est qu'un prolongement inutile de l'expérience Doom 3 (déjà trop longue)... Mais cette fois-ci, sans aucune direction artistique, dans des décors trop éclairés ne nécessitant pas de lampe torche et des couloirs qui, encore une fois, se ressemblent tous. Ca se parcourt de manière brainless et pour les fans pourquoi pas, mais en l'état il n'y a aucun intérêt de vouloir se procurer la collection pour cette extension. Concernant la refonte de Doom 3, elle est à mon sens violée par le fait d'avoir changé le système de lampe torche... qui détruit absolument tout le game design du jeu de base... Le transformant alors en simple shooter pas effrayant, mais sans sensation de tir. Plus aucun intérêt donc. Sur PS3, les sensations de tirs sont améliorées, ceci dit, grâce aux vibrations de la manette. Mais celles-ci peuvent être retrouvées sur la version Xbox ou en branchant une manette sur son PC. A la rigueur, le portage vaut le coup pour de jolies versions de Doom 1 et Doom 2, mais celles-ci sont achetables séparément et pour moins cher. Bref. Une bien mauvaise collection à laquelle il faut préférer les jeux originaux.

Her Story
7.3
22.

Her Story (2015)

Sortie : 24 juin 2015. Aventure, Simulation, Inclassable

Jeu sur Android, PC, Mac, iPad, iPhone

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Le concept est original, intéressant, et rapidement passionnant. Naviguer dans cette base de donnée, de vidéos en vidéos, pour comprendre le fin mot de cette histoire et en découvrir tous les mystères est vraiment captivant. Le fait d'être limité, pour chaque recherche, aux 5 premières vidéos dans l'ordre chronologique nécessite de jouer avec les mots clés pour en découvrir le plus possible. Ce que je trouve puissant, c'est que l'histoire est conçue et écrite pour être découverte dans le désordre le plus total, dépendant de chaque joueur. Au fil de notre investigation, on aura notre lot de surprise qui nous incitera à fouiller davantage, à obtenir des réponses plus rapidement, à vouloir tout savoir. Une fouille passionnante, vraiment. D'autant que l'histoire est bien écrite et plutôt maligne. Le mystère est bien rodé et laisse libre court à de nombreuses interprétations même une fois l'ensemble des vidéos trouvées. Il y a plein de détails intéressants qui renforcent l'intrigue et l'amènent plus loin. De nombreuses thématiques sont abordées par le personnage principal et sont reprises dans l'écriture même de l'histoire. J'avais peur que le jeu n'arrive pas à trouver de fin convaincante, je me demandais s'il y avait une véritable finalité et... force est de reconnaître que oui. Sans fioriture, la toute fin du jeu continue de renforcer la qualité de l'écriture. En soi, ce n'est pas le jeu du siècle, mais c'est un jeu unique et passionnant qui procure un plaisir de jeu rarement ressenti. C'est un vrai jeu d'enquête, d'investigation, où le joueur est laissé à lui-même. Et en ce sens c'est tellement réussi que j'en suis admiratif.
Commencé le 25 juin, terminé le 26 juin.

Puppeteer
6.9
23.

Puppeteer (2013)

Sortie : 11 septembre 2013 (France). Action, Plateforme

Jeu sur PlayStation 3

Gaëtan Boulanger a mis 7/10.

Annotation :

Premier run.
C'est avant tout un univers extraordinaire qu'on se plait à voir naître sous nos yeux, à découvrir, à explorer. Un magnifique monde en hommage au théâtre, aux spectacles de marionnette, jouant avec les narrateurs, les aparte à destination du public et le public lui-même, tout en rire et en applaudissement. La construction et la déconstruction du décors sur chaque tableau tiennent du génie. L'histoire est un conte et la narration l'appuie de manière accentuée, à grand renfort de longues cinématiques et surtout de dialogues perpétuels entre le narrateur et les personnages nous entourant. C'est parfois trop bavard, ça aurait mérité d'être plus synthétisé, mais globalement c'est un délire qui me plait et m'amuse. Les blagues ne marchent pas toutes, certaines plus infantiles me font sourire sans plus ou peuvent parfois m'exaspérer... mais certaines sont des perles, des blagues à destination d'adulte, qui fonctionnent extrêmement bien. Le gameplay est celui d'un jeu de plateforme simple, rajoutant simplement le ciseau qui sera le coeur des commandes. Son principe est original mais peut être vite répétitif. Moi, il ne m'a jamais dérangé, et ce n'est jamais le gameplay qui m'a posé problème. C'est le level design qui est blâmable, souvent trop répétitif, pas assez inventif dans des niveaux trop longs et mal condensés. Les boss sont extrêmement cools mais sont eux aussi trop longs. Si à la fin ce n'est pas très gênant, c'est au début du jeu que c'est pénible car ils sont beaucoup trop simples et notre héros manque de capacités. Puppeteer n'est pas parfait en tant que jeu de plateforme, mais il est à mes yeux toujours sympathique, essentiellement grâce à l'univers dans lequel il nous fait évoluer : les décors sont toujours très recherchés et les différents univers présentent des cross-over intéressants, malins qui composent une belle fascination. La musique finit de sublimer une contemplation incroyable. Malheureusement, deux mondes sont pour moi en dessous : celui des cauchemars, trop classique et loin d'être au niveau de son potentiel (à cause d'errances mal venues) et le dernier monde, un mélange de grand n'importe quoi. Ce dernier point fait que le jeu se termine sur une déception, renforcée par le fait que la fin de l'histoire est niaise, gamine mais même pas mignonne... Un ratage selon moi. Malgré quelques défauts, Puppeteer est un jeu intéressant qui mérite que l'on s'y intéresse !
Commencé le 19 juin, terminé le 28 juin.

Batman: Arkham City
7.9
24.

Batman: Arkham City (2011)

Sortie : 20 octobre 2011 (France). Action-Aventure, Beat'em up, Infiltration

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, Mac, PlayStation 4, Xbox One

Gaëtan Boulanger a mis 8/10.

Annotation :

Premier run.
Un excellent jeu d'aventure basé dans un univers que j'adore. Vraiment tout pour me plaire, et à la vitesse où je l'ai dévoré on peut vraiment dire que je l'ai adoré. Le gameplay est parfaitement rodé, entre les combats difficiles au début qu'on torche facilement à la fin du jeu tellement on maîtrise le gameplay (jouissaaaance) ou des passages d'infiltrations très sympathiques. Je reprocherais juste que ces scènes tendent malheureusement à se répéter un peu trop, faute d'autre chose à proposer. Ce n'est pas si grave, mais c'est parfois un peu usant quand on nous met une longue scène d'infiltration juste pour ralentir notre progression. Pour moi, le plus important dans un jeu du genre c'est d'avoir un vrai sentiment d'aventure, c'est d'avancer dans le jeu, sentir une progression, aller rapidement d'objectifs en objectifs et de faire avancer l'histoire et l'univers. A ce propos, je suis ravi de voir de nombreux personnages de Batman dans cet opus, c'est vraiment pour mon plus grand bonheur, mais parfois on sent qu'ils sont intégrés juste pour être intégrés, pour mettre un boss fight, et que les morceaux de l'histoire sont recollés de manière approximative. Un sentiment qui apparait un peu gênant, surtout quand ça occasionne des incompréhensions étranges. Mister Freeze et Batman se tapent dessus et sont super potes sans raison quelques secondes plus tard... hein ? Ou encore de plus grosses bizarreries plus tard dans le jeu. Certaines révélations ne fonctionnent qu'à moitié et sortent également un peu du délire. Mais ces quelques errances sont excusés notamment par les missions secondaires qui, si elles ne sont pas toutes excellentes, permettent de prolonger l'expérience Batman et de faire vivre son univers en rencontrant des personnages intéressants et des situations intéressantes. Si je pense que globament Asylum et City se valent, les deux ayant des défauts différents mais les mêmes qualités indéniables, je garde une préférence pour Asylum car son décors me parle davantage et que la petitesse de la carte renforce l'intensité d'une aventure qui se vit à 100 à l'heure. Paradoxalement, je préfère la plupart des rencontres se faisant dans City, mais ce qui a le mérite de me frustrer davantage quand celles-ci sont parfois sous-exploitées. Dans tous les cas, il s'agit d'un très bon cru à ne pas rater, sans aucun doute.
Commencé le 29 juin, terminé le 2 juillet.

Batman: Arkham City - Harley Quinn se venge
6.1
25.

Batman: Arkham City - Harley Quinn se venge (2012)

Batman Arkham City : Harley Quinn's Revenge

Sortie : 30 mai 2012 (France). Action, Infiltration, Aventure

Extension sur Xbox One, PlayStation 4, PC, Xbox 360, PlayStation 3

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Premier run.
Un dlc loin d'être désagréable, qui propose de prolonger l'aventure pour une durée de deux à trois heures avec une sorte de quête annexe/conclusion. Hélas, rien de nouveau sous le soleil, même si l'on joue Robin et que celui-ci a quelques nouveautés le level design et la durée du dlc ne permettent pas vraiment de les utiliser. Pour moi, le principal intérêt de cette quête est de voir comment Batman (et plus largement Arkham) réagit aux événements de City. Cet axe d'écriture est intéressant mais n'est évidemment pas très fouillé. Il n'en reste pas moins sympathique à découvrir. Pour le reste, c'est de la sauce Batman, comme on l'apprécie, sans surprise aucune si ce n'est certain décors, mais ça se parcourt avec un certain plaisir. Vendu à 10€ à l'époque, c'est une arnaque fainéante et douloureuse. En tant que quête annexe présente dans mon édition GOTY, c'est sympa mais en tant que réelle extension on se moque du monde. Mais rien de surprenant, tristement...
Fait le 2 juillet.

Batman: Arkham Origins
6.9
26.

Batman: Arkham Origins (2013)

Sortie : 25 octobre 2013 (France). Action-Aventure, Beat'em up, Infiltration

Jeu sur PlayStation 3, Xbox 360, PC, Wii U

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Que cet opus soit une espèce de simple grosse extension avec un scénario différent ne me dérange pas. D'autant plus que certains éléments de ce scénario, et notamment ceux composant la dimension "Origins" du titre, sont particulièrement excellents. Ainsi, on prend plaisir à découvrir ce jeune Batman, faisant connaissance avec les personnages qu'il sera amené à côtoyer/confronter par la suite. Mais plus particulièrement, c'est tout l'axe du Joker qui est excellent... et pour un fan comme moi, c'est un long moment de réjouissance éclatante. Troy Baker compose un excellent personnage qui m'a mis dans un état d'euphorie par moment. En revanche, le scénario esttrop mal foutu. Il met beaucoup, beaucoup trop de temps à se mettre en place, préférant par exemple raconter des trucs inutiles et barbants (le pingouin...), et dès qu'il est en place il ne se développe pas assez et se conclut trop brutalement. Frustration je crie ton nom. D'autant que les idées géniales auraient du être mieux exploitées, notamment celles des assassins qui ne font finalement que de la "boss-figuration", certains pour de bonnes scènes, d'autres pour de très anecdotiques. En terme de gameplay, c'est toujours très bon, mais certains points noircissent le tableau. Pour commencer, la progression des combats est assez mauvaise. Dès le début, on se tape toutes sortes d'ennemis différents devant être combattues de manière différentes. Dans Asylum et City, les mecs armés, les mecs aux couteaux et les "big guys" arrivaient petit à petit, donnant un sentiment de progression dans la difficulté. Ici ce n'est pas le cas, ce qui donne l'impression de se taper les mêmes ennemis tout le long... A l'exception de quelques ennemis qui arrivent à la fin, mais qui arrivent selon moi trop tard pour donner un sentiment de progression. Ensuite, le level design des parties Predateur est inférieur à celui des opus précédents. On apprécie quand même la venue de nouveaux gadgets même si certains font un peu de la repompe inutile. Un gros défaut du jeu est le nombre abusif de quêtes secondaires inintéressantes qui finissent par totalement violer la map et la rendre illisible. Nigma a rarement été si peu intéressant à compléter alors que pourtant l'histoire qui lui est liée est plus intéressante qu'auparavant... un comble. Ca donne un peu une impression de gros foutoir, d'autant plus que la ville est beaucoup plus grande que ce qui est nécessaire.
Commencé le 3 juillet, fini le 10 juillet.

GoldenEye 007
8
27.

GoldenEye 007 (1997)

Sortie : 25 août 1997 (France). FPS

Jeu sur Nintendo 64, Nintendo Switch, Xbox One, Xbox Series X/S

Gaëtan Boulanger a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Pauvre jeu, c'est dire si tu as vieilli. Goldeneye 007 est loin d'être mauvais, il se parcourt même avec un certain plaisir. Ca m'a bien amusé de découvrir cette adaptation, aussi vieille soit-elle, et de me remettre dans le contexte de l'époque. Autant j'ai trouvé qu'il y avait de très bons niveaux, autant certains sont bien moins bons en terme de level design. Une idée amusante de game design est que tous les ennemis envoient des clones d'eux même à votre encontre si vous vous faites repérer, et le font à l'infini tant que l'on n'a pas tué l'ennemi de base. Sur le papier, c'est génial, mais dans certaines missions c'est très agaçant. D'autant que, évidemment, l'infiltration n'a aucune logique (si l'on tire, toute la base nous repère, si eux nous tirent dessus... pas de problème, ok). Beaucoup vantent les mérites du mode multijoueur, mais quand je l'ai essayé je dois dire que je me suis... ennuyé ? Forcément, oui. Nous ne sommes plus en 1997 et beaucoup de jeux multis sont passés par là depuis ! Plus que tout, puisque Goldeneye est l'ancêtre de TimeSplitters, ce dernier lui est supérieur sur tous les points : campagne solo et mode multijoueur. Finalement, j'ai adoré parcourir Goldeneye pour découvrir le père de cette série que j'adore, mais en terme de plaisir de jeu il ne pouvait qu'être en dessous. Difficile de noter un tel titre, qui a été tellement fondateur mais qui de nos jours n'a plus la même saveur à cause de l'impact du temps.
Commencé le 17 juin, fini le 17 juillet.

LEGO Jurassic World
6.8
28.

LEGO Jurassic World (2015)

Sortie : 12 juin 2015. Aventure, Action, Réflexion

Jeu sur PS Vita, Wii U, Nintendo Switch, Nintendo 3DS, PC, Xbox 360, PlayStation 3, Xbox One, PlayStation 4, Mac, iPad, iPhone

Gaëtan Boulanger a mis 5/10.

Annotation :

Premier run.
Je partais enthousiaste à l'idée de ce LEGO Jurassic World ! Après une relative bonne surprise avec LEGO Batman 3, et en tant que fan de la franchise Jurassic Park, j'étais confiant. Malheureusement, malgré de bons éléments sur le papier, LJW ne convainc pas comme il l'aurait du. Contrairement à son prédécesseur, il est bien moins varié, il y a très peu de capacité spéciales et on finit par toujours répéter les mêmes. Sans casser la baraque, LB3 offrait plus de variété avec ses costumes, les tailles des personnages et les particularités de chacun. Les décors variés continuaient de casser l'apparente répétitivité. Du côté de Jurassic World, il n'en est rien. On a malheureusement vraiment toujours l'impression de faire la même chose. Ce n'est pas un drame en soi, mais le level design m'a paru trop approximatif. Certains passages, notamment de plate-formes, sont bordéliques et frustrants (ceux ci sont rares, heureusement). Il m'a paru trop peu inspiré. Même l'adaptation ne sauve pas vraiment l'ensemble. C'est un plaisir de découvrir les films à la sauce LEGO, mais ceux-ci se contentent trop souvent de ne faire que citer les dialogues des films avec trop peu d'idées de blagues (et des running gags un peu trop forcés). Du coup, vu que peu de tempe est accordé à chaque film, on a l'impression d'assister à une version résumée des films mais en LEGO. Rien de transcendant pour les fans... Heureusement toutefois, certains séquences apportent leur lot de satisfaction : c'est un plaisir de jouer certaines scènes des films, vraiment. Et c'est ce qui sauve le jeu. LJW, c'est un jeu bête et méchant, gentillet, pas prise de tête, mais qui donne tristement l'impression d'avoir été fait vite fait et que les développeurs manquent d"idées pour renouveler leurs énigmes.
Commencé le 11 juillet, fini le 21 juillet.

Gone Home
6.3
29.

Gone Home (2013)

Sortie : 15 août 2013. Inclassable, Aventure, Fiction interactive

Jeu sur Nintendo Switch, Xbox One, PlayStation 4, Wii U, PC, Mac, Linux

Gaëtan Boulanger a mis 6/10.

Annotation :

Premier run.
Gone Home est un jeu vraiment intéressant, se plonger dans le quotidien d'une famille, dans son histoire, tout en explorant cette maison que l'on ne connait pas nous-mêmes. Découvrir sa famille, la redécouvrir, comprendre ce qui s'est passé avec plus ou moins de subtilité mais toujours avec une certaine justesse. Malheureusement ce que l'on peut reprocher, c'est tout de même la trop grande simplicité de l'ensemble. Ce sont quelques heures de jeux pour ne pas raconter quelque chose de très passionnant, mais tout de même assez réussi. C'est un jeu d'exploration, une narration différée intéressante, mais qui ne va pas beaucoup plus loin. Malgré les qualités que je lui reconnais, et puis les thèmes intéressants qu'il explore, il n'a pas réussi à me passionner plus que ça. Au prix de vente initial, il vaut beaucoup moins... Mais aux prix des humble bundle et autres, il vaut le coup de la découverte curieuse. Pas un grand jeu mais une expérience sympathique qui reprend les codes du survival horror habituel pour créer quelque chose de différent.
Fait dans la nuit du 21 au 22 juillet.

Batman: Arkham Knight
7.6
30.

Batman: Arkham Knight (2015)

Sortie : 23 juin 2015 (France). Action-Aventure, Beat'em up, Infiltration

Jeu sur PlayStation 4, Xbox One, PC

Gaëtan Boulanger a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Premier run.
Incontestablement, Arkham Knight est une formidable aventure du chevalier noir. C'est même à n'en pas douter le plus maîtrisé de la quadrilogie Arkham. C'est l'opus qui a le plus de force, dont la narration est la mieux maîtrisée, où le game design se trouble sublimé par un fantastique level design et un rythme effréné. La narration, centrée sur seulement deux adversaires, permet à tout l'univers de Batman de briller et de prendre une ampleur très forte. La psychologie de Batman y est également explorée d'une manière très (très très) intelligente grâce à une surprise incroyablement forte et jouissive. Ses plus grands tourments nous frappent nous aussi, joueur, de la meilleur des façons. Malheureusement, certaines des meilleures idées se retrouvent désamorcées par la suite et foutent en l'air ce qui marchait pour le mieux. D'autres facilités ternissent le tableau mais me gênent moins. Autre grande déception, cette Batmobile pourtant jouissive à contrôler souffre d'une surexploitation vomitive. Le terme est fort, mais celle-ci prend vraiment trop de place et se trouve parfois trop mal intégrée dans la succession des péripéties. On se demande si l'on n'est pas en train de jouer à un jeu de combat de méchas. Ce n'était pas l'objet, et cela s'avère par conséquent plutôt décevant... Tristement. Mais malgré ces défauts, Arkham Knight est surtout une pépite d'action/aventure en monde ouvert, au rythme qui jamais ne faiblit et passionne constamment. Les séquences épiques sont légions et les bonnes idées réjouissantes sont toujours là pour rappeler que ce nouvel épisode de la saga Arkham s'impose comme un jeu de super héros brillant. Dommage, du coup, que la perfection ne soit pas atteinte alors qu'elle est tant de fois approchée.
Commencé le 15 juillet, terminé le 25 juillet.

Liste vue 1.5K fois

16
6