2013 au Cinéma

Annotation :

Une fois terminée, on se demande quel était le but d'aller chercher Kim Jee-woon pour faire Le Dernier Rempart. Il n'apporte pas vraiment grand chose derrière la caméra, et j'aurais tendance à penser que lui ou un autre, le résultat aurait été sensiblement le même.
Les qualités ne sont pas à aller chercher du côté de la mise en scène qui demeure tout de même efficace, notamment dans sa dernière partie, là où la première traîne un peu en longueur pour rien. La mise en place est un peu longue pour un scénario assez conventionnel et des personnages qui restent très typés. De plus, on peut regretter un humour qui ne fonctionne pas, et il en est de même pour les personnages qui ne sont là que pour ça, Johnny Knoxville en tête.
Heureusement, il y a cette dernière partie, avec son côté western qui fonctionne, quelques bonnes idées qui traînent et quelques personnages qui marquent, Schwarzy en premier plan, mais surtout Luis Guzman et Forest Whitaker qui sont plus en retrait. On saupoudre le tout avec quelques punchlines bien senties et on obtient un thriller pas forcément mémorable mais qui reste efficace, et le moment passé devant est plutôt agréable.

Annotation :

Comme le cinéma américain l'aime tant, c'est le passage de la jeunesse à l'âge adulte que James Ponsoldt met en scène avec The Spectacular Now. Sans particulièrement se démarquer par rapport à d'autres réussites du genre, ça n'en reste pas moins agréable à suivre, efficace et surtout avec une légère teinte de mélancolie. Les sujets sont classiques mais bien traités, tout comme le dénouement est plutôt attendu sans que ce soit préjudiciable, et on s'attache à ces deux personnages et leurs évolutions, tandis que les jeunes comédiens parviennent, tous, à être très bons.

Annotation :

Plusieurs bonnes idées transpirent de Gambit, que ce soit dans le scénario, les personnages ou quelques séquences, mais malheureusement tout cela n'est jamais vraiment transcendant ni abouti, les bons moments oscillent avec les mauvais, les comédiens, pourtant bons pour ce qui est des hommes, s'enlisent dans des caricatures et peinent à sortir leurs épingles du jeu.

Annotation :

S'il y a bien quelques bonnes idées dans 20 ans d'écart, David Moreau ne parvient jamais à réellement bien les exploiter, malgré un résultat final plutôt efficace avec quelques bonnes séquences. Pourtant, difficile de vraiment prendre du plaisir tant tout est trop convenu, des personnages (les secondaires surtout, de vraies caricatures) à la mise en scène en passant par le scénario, et c'est dommage car les comédiens sont bons et prennent du plaisir à être là.

Annotation :

En adaptant le médiatique procès de Phil Spector, David Mamet se lance dans une reconstitution potentiellement passionnante, mais qui n'atteint jamais la hauteur de ses ambitions. Effectivement, on peut regretter, notamment, une mise en scène un peu trop molle, un sujet traité sans grande passion et des portraits de personnage baignant un peu trop dans la caricature. Sans être mémorable, les comédiens sont plutôt bons, mais ne parviennent pas à élever le niveau du film, qui finalement engendre principalement des regrets, bien que ce ne soit pas non plus désagréable à suivre.

Annotation :

Mouai, on retrouve tout ce qui fait que Dragon Ball Super est plutôt décevant, plus de magie, beaucoup trop d'auto-dérision, et les bons moments ne sont pas légions. Heureusement il reste l'attachement aux personnages mais bon, ça reste léger.

Annotation :

C'est dommage, le projet est bien, quelques idées sortent du lot, mais c'est écrit avec des gros sabots, chaque situation, ou presque, est exagérée et/ou sonne fausse, comme le passage avec la sœur, avec les problèmes dans le bar …
On retiendra surtout un sobre et très bon G. Byrne, et finalement c'est à peu près tout.

Annotation :

Si le film Steins;Gate est sorti juste après la première série, il fait tout de même office de conclusion à tout cet univers, nous montrant les dernières complications que vont devoir gérer les protagonistes par rapport au modification du temps.
L'oeuvre est assez surprenante, avec une première partie assez drôle avant que la mélancolie prenne le dessus. Les auteurs nous font comprendre qu'on ne fait pas que dire adieu à cet univers, mais aussi aux personnages, et ils mettent l'accent sur l'aspect humain. Le scénario est d'ailleurs bien mené, avec de bonnes idées associées à un rythme soutenu ainsi qu'une légèreté revenant de temps à autre sur le devant de la scène.
L'animation est toujours jolie, et, lorsqu'on voit la dernière séquence, on se dit que le film offre une fin parfaite à ces personnages, pleine de mélancolie, douceur et de légèreté.

Annotation :

En signant Pain & Gain, Michael Bay nous montre l'Amérique dans tous ses excès, et sa mise en scène est d'ailleurs à cette image, et si le film aurait, notamment, gagné à être écourté, il n'en reste pas moins plutôt efficace, parfois drôle et agréable à suivre grâce à un trio de crétin, interprété par de parfaits comédiens se donnant à fond, qui vont tenter de vivre, à leur façon, le rêve américain.