1979, une transition de dingue

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[GB]
Le trio est épaulé par le batteur Budgie pour leur premier album sur le Label Island.
Elles produisent une musique assez unique, inspirée du reggae, du dub et des musiques du monde, et c'est désinvolte comme du punk.
Musicalement, c'est assez étrange, les mélodies ne semblent pas suivre une harmonie particulière, et les parties de guitare et de basse semblent déconnectées. Mais l'ensemble est maintenu par un partie percussive incisive de Budgie (Siouxsie and the Banshees)

Moi, c'est un album que je trouve rafraîchissant, assez unique, un peu comme un album des Shaggs, mais un peu plus consolidé par Budgie. Une énigme, je me demande comment ont elles fait pour décrocher un contrat... je crois que cela vient des concerts et du microcosme punk ambiant de l'époque.

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[France/Jamaïque]
Un album cool, reggae, un peu en mode drone
Je trouve marrant comment il demande aux choristes de poser les voix.

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[GB, mais avec l'image de l'Amérique]
C'est en relisant Wikipédia que je réalise que c'est un groupe Anglais, alors que clairement leur image se transporte aux USA, ils en bénéficient même
Des voix de fausset de dingue, une pop américaine à laquelle personne n'échappe, des tubes, le clavier Wurlitzer, si spécial, et un sax.

C'est les derniers survivants de l'ère prog, et ce qu'ils vont réussir à faire est dingue. Ils ont réussi à rester cool, et à être joué sur toutes les radios. Je me rappelle que même si ce n'était pas mon style de musique, j'aimais écouter Supertramp, c'était même intergénérationnel.

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[GB]
Dès "Making for Nigel", ce titre propulse XTC dans la grande cour pop des années 80.
Une chanson de Colin Moulding, assez pour rendre dingue Andy Partridge, ce génie atteint du même syndrome que Brian Wilson. (The Brian Wilson syndrome)

Issu des cendres du punk, XTC élabore une pop plus sophistiquée, avec comme mentors The Beatles. Mais il faut rendre hommage à Partridge : "Complicated game" est juste une chanson géniale, bordée par une folie palpable. Lorsque j'avais découvert ce titre à la fin des années 80, j'étais obnubilé par cette dinguerie, je l'avais mis sur une compilation cassette (ce que je faisais beaucoup à l'époque)

Pourtant, "Drums and wires" reste encore ancré dans leur punk-ska du milieu des années 70, donc pour moi, les limites de ce groupe à ce moment-là.
Pour moi XTC a toujours été le petit cousin autiste légèrement débile, capable de choses incroyables. Il suffit d'entendre comment Partridge chante. On sent qu'il y a un problème.

Il faut noter que le producteur employé est Steve Lillywhite, avec le sound enginer Hugh Padgham, qui avaient impressionnés par leur son avec Siouxsie and the Banshees "The scream", "Ultravox!"(1977) et que Peter Gabriel utilisera pour son prochain album "III"

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[GB]
C'est un peu plus frontal que XTC, et la basse est plus présente.
C'est un style difficilement définissable, avec cette basse presque funky, dansable, mais avec une énergie très agressive, directe, donc normalement pas en rapport avec de la funk music, et pourtant... du punk funk, est-ce possible ?

Cet album est une mine d'idée rock fusion, et va influencer des tas de groupes. La guitare est dingue, et la basse est si énergique.
Moi, j'y entends les débuts de U2 plus tard, dans l'énergie, mais qui écriront plus d'hymnes, et des mélodies plus ordonnées.

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[Irlande]
J'enchaine Gang of four et U2, j'y trouvais une similitude, mais lorsque j'enchaine U2, je me rends compte que le mix est moins frontal avec U2, que la guitare a un effet assez typique, mais que la basse est assez brut.
On sent l'influence punk, et la mutation pop, avec ces hymnes typiques de U2

Un truc dingue, c'est que l'album est produit par Steve Lillywhite, le producteur de "Drums and wires" de XTC, si si.
Dès que j'entends U2, j'ai toujours l'impression que je peux avoir les bras écartés au vent, les cheveux en bataille, et que j'ai éternellement 15 ans.
J'ai presque du mal à le croire, U2 s'est formé en 1976, tu vois le délire ?

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[USA]
"Planet claire", c'est un titre connu, mais je me laisse surprendre par cette voix gothique assez agressive. Surprenant. Cela commence comme une musique de film ou de série télévisée. C'est super bien produit. Je me demande comment ils vont tenir sur tout un album
Puis viennent les voix féminines dès "52 girls", sur un titre rock'n'roll.
On ne peut pas rester insensible à ce qu'ils proposent, et ce son est très prenant, accrocheur. C'est même excellent.

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[USA]
La grande classe, Michael a 21 ans (!) et signe son premier album avec Quincy Jones.
"Off the wall" comprendre "être dingue, excentrique". Moi qui croyais pendant longtemps que cela avait quelque chose avoir avec le mur...^^
Un chouette album, mais qui n'annonce pas vraiment le délire qui suivra avec "Thriller", mais une belle prise en main de Quincy Jones, peut-être encore trop jazzy-funk, trop soft.

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[Canada/USA]
Folk country américain, guitares voix, on est dépaysé.
Neil Young a une voix très claire, agréable

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[GB]
Et bien je m'attendais à quelque chose de frontal. C'est principalement du rock, hard

C'est marrant car une partie de moi aime bien ça, puis une autre partie de moi ne trouve ça pas intéressant, c'est comme si on me forçait à regarder un match de football américain ou un match de catch.

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[Irlande du Nord]
J'enchaine après Motörhead...c'est punk-rock, mais avec plein de trucs dans les habillages musicaux. Je sens que je vais saturer dans pas longtemps. C'est peut-être bien pour danser le soir dans des concerts avec bière. Mais pour moi musicalement, c'est un peu comme si on me forçait à pisser dans le lavabo.

Tiens, il se passe quelque chose avec "True confessions", la version synthé...mais non, rien.

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[GB]
D'entrée, c'est du soft rock assez agréable, un peu à l'américaine. D'ailleurs j'ai toujours cru que c'était un groupe venant des USA. Cela sonne comme un truc vaguement country, vaguement bluesy.
Puis ce qui était "agréable" à mon oreille se mue en quelque chose de fatiguant, d'ennuyant.

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[USA]
C'est quand même énorme cette disco, groovy, et ça m'a accompagné durant mon enfance, dans le club familial. Comment ne peut on pas être obsédé par cette ligne de basse dans "Good times" ?
Après, cela ne brille pas par la composition, mais plus par le groove et le feeling que ces chansons procurent, je rappelle que c'est fait pour danser, enfin pas tant que ça je trouve.

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[GB]
C'est parti pour le classique ska ! Je crois que je n'ai jamais écouté l'album, mais il est possible que l'album ait tourné dans des soirées.

Mais bon, se taper un album de ska sur tout un disque, c'est comme si on écoutait le jingle télévisé d'une émission un peu énervée. C'est un peu un album en carton, pas très soigné, bâclé je trouve, et qui a tendance à m'énerver au bout de quelques pistes. Un peu le ska niveau zéro, bête et con.

Annotation :

Ils ont déjà opéré leur tournant 80 dès le premier titre, cela s'entend, surtout sur "Your love is stranger than mine", poppy/ catchy tune
C'est un mélange de truc orchestraux et de pop à vrai dire. "Survival" est une pièce orchestrale courte, émouvante, suivie de "Hymn to her", carrément pop orchestrale

Donc je ne les sens pas encore complètement tournés vers les années 80, le style est trop mitigé, encore très prog. Cela reste un album assez bâtard finalement, sur les traces d'un Kansas parfois, puis un synthé robotique sur "Remote romates", donc c'est très conflictuel, on sent qu'ils ne savent pas quelle direction ils doivent prendre.

Puis l'album se termine par "Ice", un titre instrumental comme seul Andrew Latimer sait faire, au thèmes étirés et tristes, mais émouvants, et ce son de guitare, ce grain, cette inflexion triste à la tierce mineure.