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Yomawari : Night Alone ou jouer à se faire peur…

C’est l’histoire d’une petite fille qui promène son chien dans la rue. Elle lui jette un caillou sur la route, le chien s’empresse de le lui ramener et scratch ! Plus de chien. Ecrasé par un camion. Une marre de sang sur le bitume pour seul reste du petit compagnon de cette enfant démunie. Bienvenue dans le joli monde de Yomawari : Night Alone. La jeune fille retournant à la maison pour annoncer le drame à sa sœur, s’apercevra que cette dernière n’est pas présente. Afin de la retrouver, il s’en suivra une quête menant notre héroïne dans les rues hantées d’une petite ville typique du Japon peuplée de fantômes issus du folklore nippon. Et votre seul ami sera… une lampe de poche !

Une DA de toute beauté

Avec ses graphismes kawaii, Yomawari : Night Alone flatte d’entrée la rétine. Impossible de ne pas savourer les allées et venues de cette petite fille recherchant sa sœur, dans des ruelles sombres, certes pas très renouvelées mais d’une beauté réelle et sans cesse source d’angoisse. Des éclairages stoboscopiques de lampadaires vieillissants aux sachets volants en passant par des chats errants, tout confère au titre une ambiance visuelle qui nous immerge complètement.

De l’économie de musique pour la bonne cause

Si il y a bien un point dans Yomawari : Night Alone qui se remarque très rapidement, c’est l’absence totale de musique. Est-ce voulu ou simple économie de développement, j’opterai personnellement pour la première alternative. Surtout que si les mélodies sont absentes, en revanche un très bon travail de sound design a été apporté au soft, contribuant énormément au stress permanent qui accompagne nos errances dans les rues de la ville. Du buzz du distributeur de sodas aux aboiements de chien en passant par le vent de la forêt, tout est là pour nous faire trembler. Et ça fonctionne plutôt bien ! Très bon point ici donc.

Un bon concept… trop limité ?

Comptez une petite dizaine d’heure pour terminer le premier volet de cette série, car oui Yomawari compte au jour de la rédaction de ce test déjà 2 suites. Ce n’est pas tant la durée de cette petite pépite qui fâche, au rayon indépendant la singularité d’un soft primant sur sa durée de vie. Non non, ce qui est dommage en revanche c’est le côté dispensable de tous les items que l’on récoltera au fur et à mesure que l’histoire avance, si bien qu’on est en droit de se demander si cela était réellement prévu. Environ 20% de votre loot vous sera utile, le reste n’étant là que pour satisfaire un besoin de collection du personnage et c’est bien dommage ! Le jeu assez répétitif ne procure en revanche aucun sentiment de lassitude, il aurait juste fallu l’agrémenter de petites quêtes ou énigmes secondaires pour l’enrichir selon moi. Toujours est-il qu’il reste un petit survival horror de toute beauté et à l’ambiance géniale. Le côté jump scare du titre n’est pas surfait et l’on se surprend toujours à avoir ce petit coup de stress quand notre lampe torche éclaire un fantôme subitement. Espérant que la suite sera plus complète, Yomawari : Night Alone est un jeu, un monde à investir tout de même juste pour le plaisir de jouer à se faire peur.

OhDaeSoo
7
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le 25 déc. 2022

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OhDaeSoo

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