Xenoblade Chronicles 3
7.8
Xenoblade Chronicles 3

Jeu de Monolith Software et Nintendo (2022Nintendo Switch)

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Il faut bien avouer que je ne l’attendais pas spécialement ce Xenoblade 3. J’ai pourtant plus qu’adoré le premier épisode, mais le second à était une telle douche froide pour ma part que j’avais perdu tout ce que j’avais comme intérêt pour la saga. J’ai donc suivi l’annonce du jeu sans la moindre hype, tellement la flemme de perdre plus de 100h sur un jeu potentiellement médiocre. Et petit à petit, en partie à cause de mon gros fanboy de pote qui me l’a tant vendu après l’avoir fini en mode ‘non mais jte jure qu’ils ont corrigé les défauts du 2, c’est comme dans le 1’ que je me suis laissé tenter. Et faut bien avouer que mon con de pote avait raison, il n’est vraiment pas si mal que ça ce Xeno 3 !

Mais Brasier de moucheux de tonnerre de braise, 180 heures de jeu, c’est le temps qu’il ma fallu pour finir ce jeu COLOSSAL ! C’est 80 heures de plus que pour Xeno 1 à l’époque. Avant de commencer cette critique, pour mieux comprendre mon profil de joueur, j’ai fait tout le jeu en difficile et j’ai tout fait à 100%, c’est-à-dire tout les monstres uniques, affinité à 5 avec tout le monde, et surement toutes les quêtes (normalement j’ai tout fait, après je ne suis pas allé vérifier avec un guide si j’en ai loupé une caché dans le trou du cul d’un titan). Pour ma critique, je ne rentrerais pas dans les détails des mécaniques en mode test, la presse s’en ai déjà occuper, je vais surtout partager mon ressenti. Je préviens aussi que la quatrième partie sera consacré uniquement à du spoil, donc attention (je le redirai à ce moment-là) !

Moucheux de monde fusionné

C’est un spoil pour personne qui a fait un des deux Xenoblade avant car le début le montre explicitement, ce Xenoblade 3 prend place dans un univers qui à tout l’air d’être une sorte de fusion entre les mondes du 1 et du 2, rien que la monde avec l’épée de Mékonis et la tête d’un titan du 2, le message est clair d’emblée. On le ressent d’ailleurs constamment sur tous les aspects du jeu cette fusion des deux univers, que ce soit avec les deux factions, chacune étant fortement inspiré d’un des jeux, avec le système de combat qui s’inspire la aussi d’un des jeux selon nos classes, mêmes dans les paysages et musiques. Constamment durant toute l’aventure, on ne cessera de voir des liens et des références qui nous feront nous remémorer d’heureux souvenirs (ou cauchemar). Les décors et panoramas sont vraiment magnifique, et si on à toujours pas la folie de Xeno 1 en direction artistique, ça reste du très bon, surtout pour de la Switch, j’ai trouvé le jeu vraiment beau. Pareil pour les musiques, ce n’est pas aussi incroyable que pour le premier épisode, mais certaine sont tout de même remarquable, notamment pour tous les passages joués avec les flutes des passeurs d’âmes, certaines séquences ou on les entend sont magnifiques.

Cette fusion des deux mondes est un des aspects les plus brillant du jeu, et il faut souligner l’incroyable travails des développeurs pour réussir à nous concocter un tout nouveau monde qui procure à la fois un sentiment de nouveauté, tout en puissant sans cesse dans des inspirations des anciens épisodes. Je pense par exemple à cette zone du désert qui reprend grandement des morceaux du décor de la main de Mékonis de Xéno 1, avec des lieux restés intactes et repris à l’identique, comme les longues échelles pour monter au sommet d’un doigt. On pourra même réentendre l’ancienne musique du village qu’il y avait en se rendant à la base du doigt (là où le village se situé à l’époque), dingue ! Pareil pour d’autres lieux comme au château de Keves, qui rappellerons de doux souvenirs…

En ce qui concerne l’histoire et les personnages, encore heureux qu’on n’est pas face à une fusion des deux (j’en pouvais plus de cette sous merde de Rex), mais à un excellent nouveau scénario qui va nous faire voir du pays, en compagnie de six nouveaux personnages, qui sont incontestablement la plus grande réussite de ce jeu. Bien sûr on n’échappe pas au cliché habituel, on à la fille garçon manqué avec Ennie (mais elle trop bonne donc ça passe), la teubé/chelou avec Sena, le bourrin avec Lanz, l’intello Tacticien avec Taion, etc… Mais ils sont bien écrits et ce n’est pas lourd, plus rien à voir avec l’écriture immonde pour ado du deuxième épisode. Là on incarne de vrais personnages matures, qui ont une bonne écriture et une véritable évolution pour chacun d’eux au fil du jeu. Mieux encore, c’est mon pote qui me l’avait dit, mais pour l’écriture du jeu, les développeurs ont fait en sorte que les 6 personnages principaux ont les mêmes nombres de phrases prononcé, pour qu’aucun ne soit trop effacé. Aucun n’est donc laissé en arrière pour s’effacer au profit du duo de héros que semble incarné Noah et Mio. On à une vraie cohésion de groupe, ça réflexionne au coin d’un feu, ça se vanne de temps en temps, des liens se créer, chacun brille à sa façon et aura son épingle à tirer à un moment ou à un autre, une excellente chose qui contribue grandement à s’attacher à notre groupe. Je dirais même que je ne me suis jamais autant attaché à un groupe de personnages dans aucun autres JRPG, une grande réussite donc.

Même son de cloche pour le scénario, bon là ce n’est peut-être pas le meilleur scénario de tous les temps bien sûr, j’ai cependant été agréablement surpris de la maturité et du sérieux du scénario. Bien qu’on semble connaitre ce monde via l’influence des deux jeux précédents, il y a beaucoup d’inconnus, à commencer par les Mobius, qui contrôle le monde et force les deux factions à s’entretuer dans un cycle sans fin à la Matrix. On semble aussi reconnaitre un personnage de Xeno 1 avec la reine de Keves, mais là aussi plus de questions que de réponse, pourquoi ce cycle de 10 ans de vie, pourquoi des sortes de berceaux de vie à la Matrix qui semble créer des soldats tout prêt ? Donc même si on comprend directement que les mondes semblent avoir fusionné, on est loin d’avoir en main les clés pour comprendre cet univers, et on se doute bien qu’il y a eu un petit souci quelques part, et que le chef des Mobius qui s’appelle Z (ça alors, Z comme Zanza !) semble être un brin impliqué dans tout ce merdier.

Pour ma part, j’ai grandement apprécié le scénario, il est toujours aussi entrainant avec des fins de chapitre foutrement épique (putain la fin du chapitre 5 c’est carrément un film le bordel tellement que c’est une orgie de cinématique). J’ai apprécié qu’il soit plus digeste et moins ‘japonais’, je veux dire par là qu’on nous fait moins le coup des révélations toutes les 10 minutes sur la fin de l’histoire comme ils aiment tant le faire (genre Xeno 1). La aussi il y a des révélations bien sûr, mais rien de trop grossier, tout est limpide est clair, et même à la fin si on à quelques clichés sur le pouvoir de l’amour et l’amitié, ça reste pile poil ce qu’il faut, j'apprécie cette retenue. Je dirais même que j’ai trouvé les messages véhiculés par le jeu très intéressant, toute cette réflexion sur la mort, le deuil, les actes qu’on peut commettre face à la peur de mourir ou à la perte d’un être chère, l’amour, et sur le temps qui passe, j’ai trouvé l’utilisation de ces thématique particulièrement brillante. Je tiens vraiment à insister dessus, car j’ai été tellement déçu par le deux sur cet aspect, je ne m’attendais pas à avoir un tel niveau de qualité avec ce Xeno 3, un grand bravo au scénariste (il me lit j’en suis sûr).

Bon je suis par contre obligé d’évoquer la petite curiosité de traduction FR avec le délire des expressions type ‘brassiers’, ‘moucheux’ ou encore le fameux ‘bourbeux’. Les personnages n’arrêtent pas d’utiliser ces mots qui semble être surtout une sorte de censure un peu maladroite (peut être pas mais c’est tellement bizarre qu’autre chose m’étonnerait), c’est assez ridicule et casse un peu parfois les scènes épiques quand un des persos te sort ça au calme durant un combat, mais bon, ça m’a bien fait rire au moins, rien de dramatique. Il y a aussi des personnages moins bien écrits, souvent du coté des méchants, comme Joran (alias le petit gros), qui bien que je sache sont but et d’être insupportable, je crois que ça à un peu trop marché avec moi, certains ennemis sont vraiment trop lourds dans leurs écriture (putain la meuf avec les deux couettes, un cauchemar cette pute), et cela contraste grandement avec les héros qui profite d'une écriture bien plus fine.

Un Brasier de Gameplay rudement efficace

Un très bon point pour l’écriture et l’univers, mais quand est-il du Gameplay ? Bien pareil, la aussi, les développeurs semblent avoir pris le meilleur des deux jeux précédents. Selon notre classe, on se retrouvera avec un système de cooldown venant du 1 ou du 2, on a toujours un système de combo reprenant les deux enchainements possibles dans les deux jeux (hébétude et éjection), on peut démarrer un enchainement très bien foutu qui va nous demander pas mal d’entrainement pour être exploité, c’est grisant d’apprendre à l’utiliser et de l’optimiser, du tout bon. Et si on retrouve des personnages avec seulement 4 attaques comme dans le 2, on peut désormais changer à volonté le personnage qu’on incarne, une excellente nouveauté.

Mais la meilleure nouveauté est de loin le fait de pouvoir choisir désormais nos classes, parmi une bonne vingtaine qui se débloque au fil du jeu. C’est plus ou moins un système de job à la Final Fantasy, mais je trouve ça tellement pertinent avec la Gameplay de Xenoblade ! Toute la mécanique qui consiste à apprendre des classes pour importer ensuite des arts ou compétence sur des autres, c’est top, surtout que c’est bien géré car les arts des deux factions ne peuvent pas se mélanger, ce qui nous oblige à vraiment bien Théorycraft un certain temps pour tout bien optimiser pour se constituer une équipe de tueurs (ce que j’ai fait et que j’adore faire !). On en a pour tous les gouts, on peut faires des compositions de gros faible avec que des tanks /soigneurs, ou des compos plus agressives à basse de soutien pour booster le potentiel du groupe, ce que j’ai fait d’ailleurs, avec une composition de groupe orienté ‘agilité et dextérité’ on va dire.

Le seul reproche à ce système, c’est quand on veut optimiser finalement. Car on aura au bout d’un moment quand on aura une idée bien précise des classes finals qu’on veut donner à nos personnages, il faudra aller monter d’autres classes au niveaux max pour que leurs arts et compétences soit optimisé. Et ça, c’est super long, tellement que ça occupe une majeure partie du jeu, j’en étais même vers la fin, j’en étais encore à joué avec des compositions batard qui avait aucune cohésion juste parce que je devais monter des classes qui n’avait rien avoir avec mes classes cible, juste parce que je voulais tel ou tel truc. Vraiment chiant au bout d’un moment. Donc pour ça je vous conseil de faire comme moi, une fois le chapitre 5 fini, regarder sur JVC le guide pour monter les classes, vous verrez il y a une technique abusée à utiliser sur des mobs 99 qu’on peut os avec une technique spécial (qui est une technique spoil si vous n’avez pas fini le chapitre 5). Avec, vous atteignez les niveaux 20 hyper rapidement, et comme ça vous pouvez vous amusez avec votre vrai groupe en jeu sur les derniers chapitres (gaffe à l’XP qui peut cependant vite monter), et pas seulement en post game.

Et c’est vraiment là qu’on prend sont pied, quand tout l’équipe qu’on à mis tant d’heures à monté et à optimiser prend enfin forme, putain que j’étais choqué de la branlé que je m’étais aux boss une fois que j’ai switch sur ma composition que j’avais préparé depuis si lomgtemps, j’étais pourtant réussi à rester au même niveau que les boss quasiment durant tout le jeu (ne soyez pas con, n’utilisez pas l’XP bonus avant d’avoir fini le jeu), mais je crois que j’avais tellement bien opti que c’était du viol pour les boss ! Surtout avec le système d’enchainement, au niveau max je partais dans du 21 million de dégâts sur les superboss en hard (tellement jouissif), et ça encore sans cherchez juste à faire les trucs les plus pété, juste en optimisant les classes que j’aimais bien jouer. Je me suis vraiment éclaté sur tout le dernier tier du jeu en tout cas, et je regrette surtout tout ces moments ou tu joue avec des classes dont tu en a rien à foutre pour les monter, ou tu galère contre des boss (forcément c’est eux qui font monté le plus vite les classes) au lieu de pouvoir jouer directement avec nos classes préférés (on peut mais dans ce cas joue pas en difficile). Les développeurs ont bien mis un système de consommable très bienvenue pour pour level up les classes osef, mais il y en malheureusement pas assez pour éviter des aberrations comme votre tank qui va devoir se retrouver soigneur pour gagner une compétence d’esquive.

Braises, enfin des vraies quêtes secondaires !

Mais bon, retenez quand même l’essentiel concernant le système de combat, il est top, et c’est clairement le meilleur des trois jeux selon moi ! On à même les transformations en Ouroboros dont je n’ai pas parlé qui bien exploité peuvent faire de dégâts monstrueux (Braise l’interlien de Taion au niveau 3 quand tu spamme l’explosion et une attaque rapide !) ou peuvent sauver une équipe (La résurrection de mass de Eunie !), qui peuvent même être utilisé en enchainement pour faire de très lourds dégâts, c’est une excellente mécanique. D’ailleurs le jeu à beaucoup de mécaniques et peut être assez complexe, mais j’ai bien apprécié tous les deux premiers chapitres du jeu qui t’apprend et débloque les mécaniques petit à petit. C’est surtout en difficile que c’est un peu mal branlé, car on se retrouve avec le manque de possibilités qui nous en fait sérieusement baver (gros manque de soin notamment), qui limite nous oblige à venir avec deux/trois niveaux de plus que les boss (mention honorable pour l’autre gros fils de pute de Mobius B durant une quête secondaire, un cauchemar, surement mon combat le plus dur du jeu quand j’y pense !!), mais dès le chapitre 3 ça se corrige et la difficulté devient assez rapidement parfaite, avec ce qui faut de pique de difficulté lors des fins de chapitres.

A part ça, on à aussi les quêtes secondaires que j’ai trouvé tellement au-dessus des anciens Xenoblade, et c’est même rare dans les JRPG d’avoir autant de quête annexe si bien foutu. C’est simple, il existe quasiment aucune quête purement FedEx, toutes les quêtes font interagir nos personnages entre eux (trop bien l’idée de devoir discuter dans un camp pour lancer une quête !) et avec d’autre PNJ. J’ai dû avoir seulement trois ou quatre quêtes relou qui m’ont fait farmer et fait plusieurs aller-retour bien chiant (au secours la quête d’élevage des Armas !!!), mais voilà, c’était exceptionnel, et c’était que quelques quêtes parmi les centaines du jeu. Il n’y a d’ailleurs jamais vraiment besoin de farmer dans ce jeu, et que ça fait du bien, surtout avec un jeu ou j’ai mis 180 heures pour le boucler, je ne l’aurai pas supporté. Les seuls trucs qui peuvent être aberrant c’est les gemmes niveaux 10 qui peuvent prendre des heures à créer, mais elles sont totalement inutiles, les gemmes niveaux 6/7 qui se font en 10 minutes max suffisent même pour les Superboss les plus puissant donc…

Certaines secondaires sont vraiment bien foutues, je pense par exemple à ce duo stupide (mais très attachant) d’un humain et d’un Nopon qui veulent faire le tour du monde, mais qu’on doit aider constamment durant notre aventure tellement ils sont teubé (mais vraiment attachant !). Il y a aussi certaines quêtes de colonies vraiment cool, ou chacune à sont petit fil rouge, comme la colonie 9 et ses fameuses plantations de patates, la colonie 15 qui est dans un pur délire, La colonie Mu qui sont dans leurs mondes de bisounours à qui il va falloir apprendre à vivre sans consule, bref, je me suis bien amusé, et ça aide à ne pas s’ennuyer en accomplissant des quêtes random comme dans bien d’autres JRPG.

Les meilleures quêtes sont encore celles dites de héros, ou la première permet de recruter un personnage et la seconde de l’améliorer. Elles sont bien écrites, avec certaines mais vraiment génial (putain l’ascension d’Ashera on dirait un passage de la quête principal !), avec toujours des doublages et véritables cinématiques ! Mieux encore, on peut aussi faire une quête annexe pour chacun de nos 6 personnages, qui sont clairement les plus grosses quêtes, avec une bonne durée d’une heure et demie en moyenne, avec très souvent d’excellent passages la aussi. Bref, plus rien à voir avec Xeno 1, que j’ai beau aimé, était une vraie purge de ce côté-ci. Ici il y a tant à faire, d’invitation à explorer, que à partir du chapitre 3 on prend un grand plaisir à se perdre et à faire tout les à cotés sans se lasser, en alternant exploration, quêtes et combat de boss sans se lasser. Signe de tout bon Open World.

ATTENTION JE SPOIL SEVERE A PARTIR DE MAITENANT

Pour finir cette courte critique, je fais cette dernière partie pour vous partager mon ressenti sur les différentes parties du jeu qui dévoilent l’intrigue du jeu, donc si vous ne l’avez pas terminé, ne lisez surtout pas ce qui suit !

Je voudrais revenir sur certains passages du jeu, dont certains ont étais une grande surprise pour ma part. Je pense tout spécialement à toute la partie avec la mer, ou on peut contrôler un bateau pour explorer les différentes iles et accomplir plusieurs objectifs pour la quête principal, quel passage, et quel sentiment de liberté ! ça fait clairement parti avec la fin du chapitre 5 et le end-game de mes moments préférés du jeu, avec ce délire rétro de visiter une zone immense avec un véhicule, comme sur une map d’un bon vieux JRPG ! Je n’y attendais vraiment pas et j’ai étais agréablement surpris.

Par contre bien que j’aie adoré le passage à la prison et toutes les cinématiques qui en découle, on peut sentir quelques incohérences et faiblesse dans certaines mise en scène, avec l’infiltration de prison la plus pété de tout les temps (nos héros qui sont recherché par tout le monde et qui se font passer pour des prisonniers au calme, sans changer de tenues et en restant avec leurs armes au calme). On a d’autres faiblesses comme ça dans le jeu, Rikku qui a une putain de Monado-like qu’il donne comme ça à Noah qu’il connait que depuis 2/3 ans ! Il semble connaitre les reines, mais la rien n’est jamais expliqué. Pareil avec le gamin durant le début du chapitre 6 qu’on ne reverra jamais (mais si, tu sais le gamin qui fait penser à celui de la fin de Mass Effect 3 la). Il y a donc tout de même des petites faiblesses dans le scénario, ou alors peut être certains points seront développés avec la dernière extension, à voir (mais dans tout les cas ce n'est pas normal).

Par contre à l’inverse il y a de magnifiques passages, je le répète encore je sais, mais toute l’énorme cinématique de la fin du chapitre 5 est incroyable (au point de voler la vedette à la fin du jeu), tant les développeurs arrivent à nous y faire croire jusqu’au bout à l’échec de notre groupe et à la mort de Mio ! Superbe séquence ou on voit d’ailleurs l’ultime mois de vie de Mio s’écoulé en prison en nous montrant un cycle de lune complet, il y a vraiment d’excellente idée de mise en scène dans ce jeu parfois qui viennent contrebalancé d'autre passage plus en déça. On a aussi ce très beau passage, ou nos héros découvre le cycle de la vie humaine à la cité avec la naissance d’un bébé, touchant et je ne m'attendais pas à ça, le genre de petites parenthèses très bienvenue pour respirer entre deux gros combats.

Concernant la fameuse fin qui fait un peu débat je le sais parmi les joueurs, je l’ai pour ma part bien aimé. J’apprécie ce principe de fin ouverte, à nous d’imaginer ce qui va se passer après avoir stopper cette simulation. Je comprends toutefois les déçu qui attendait une véritable conclusion à la trilogie Zanza qui nous aurait montré l’après de la fusion entre les deux mondes (les développeurs avait en plus vendu le jeu comme tel), mais je trouve ça très bien comme ça pour ma part. La fin est poignante et j’adore quand il y a de l’émotion, il est dur de voir notre groupe devoir se séparer à jamais, car la fin de la simulation veut dire la fin de tout qui s’est passé dans le jeu au final, rien n’a jamais existé dans la temporalité du jeu, c’était juste une parenthèse, une simulation et rien d’autres. Un choix à prendre qui a de l’être si dur pour notre groupe de héros, et on le ressent puissamment dans cette dernière séquence d’adieux vraiment touchante.

Je trouve que c’est une excellente fin pour ma part, et je suis heureux que le jeu a réussi habillement à éviter d’être tombé dans le piège du fan service en faisant revenir les anciens persos des deux jeux (putain je m’attendais vraiment à voir un Shulk ou un Rex débarqué jusqu’à la dernière minute !). On aura juste Mélia et Nia qui seront de la partie, et encore, c’est justifié et les développeurs n’en font pas des caisses, c’est parfait comme ça. Bon juste par contre l’image de Rex gardé en souvenir par Nia, brassier de couilles de Nopons, ce n’était pas obligé hein. Voir ce connard immature en mode gros chad qui a fait un bébé avec trois des filles de Xeno 2, ça tellement pas de logique, il avait genre 14 ans non ? même si le temps à passer après la fin du 2, je ne le vois tellement pas en mode polygame et baissé de la waifu à tour de bras. De toute façon je m’en fou, c’est du fan service pour les joueurs de Xeno 2, et ils doivent être content j’imagine, tout est tellement mal écrit et incohérant dans ce jeu de merde, même quand c’est un clin d’œil dans une suite il n’y a rien qui va. Non mais vraiment, même quand tu compare Nia à Mélia, mais ça tellement rien à voir, Mélia est TELLEMENT infiniment plus classe et mieux écrit que l'autre cassosse.

Sinon je vous partage ici la composition de mon équipe, qui était un spoil à cause de la présence de Mélia dans celle-ci. D’ailleurs juste une petite parenthèse, mais le fait de débloquer les deux reines à la fin du jeu, quelle merveilleuse surprise ! Bref, pour ma part j’avais Noah en Troubadour, son pouvoir pour augmenter la vitesse de recharge des arts et les boost à 100 des arts alliés avec l’ulti ou quand il meurt (oui j’utilisais pas la lame infini mais j’avais vraiment pas besoin de ça pour tout enculer sur ma route), je pouvais plus m’en passer. Ensuite pour Mio je l’ai mis en intrépide, full coup critique, elle défoncé tout, surtout en enchainement ou j’ai mis à tout mes DPS un bonus de dégats sur les ennemis ejéctés. Pour Eunie alors là c’était nawak. C’était une Jaguar avec commotion, elle faisait surtout des dégats ABSURDE durant les enchainements, en les terminant avec une commotion pétée de chez pété. Pour Taion c’était mon unique Tank, en zéphyr, je préfère toujours les tank esquive et il était parfait dans ce rôle ! Pour Lanz c’était un pirate de âmes et mode soutien aussi, c’était le seul pur soigneur, et qui avait aussi des débuts de comb, et la compétence géniale de redonner 100% de PV à tout le monde lors de sa mort ! Enfin pour Séna c’était la classique Porte-étendard (tout le monde-là cette classe !), et inutile de dire pourquoi c’est de la folie niveau soin et support. En héros j’avais la petite Mélia accompagné de son saxophone, nostalgie oblige ! Puis surtout parce qu’elle faisait des dégâts très très correct durant les enchainements, et son truc de pouvoir dépasser les 100% sans mettre fin à un tour ma permis de faire des enchainements à plus de 200% non-stop dans mes meilleurs jours !

Bref mon équipe fonctionnais très bien, et avec les compétences et arts apportés par Mélia et Nia, j’ai encore plus optimisé mes personnages. Ce qui a fait que j’ai était un peu déçu de la toute fin avec les Super Boss, étape que j’adore dans les JRPG pourtant. C’est vraiment le moment où tu vas en chier, je m’en rappelle encore des combats contre les Super Boss de Xéno 1, je m’attendais à autant de difficulté, mais finalement…. Pas vraiment ! Mais je m’y attendais un peu, j’éclatais tellement tous les boss normaux durant le post-game, je m’attendais un peu à que ce soit pareil avec les Super Boss, quand tu détruis les trois quarts de la vie d’un boss classique en un enchainement, il y a de quoi être confiant pour la suite on va dire ! Et oui, ça s’est très bien passé pour les cinq Super Boss, le dernier à la limite met un peu plus la pression, mais ça passe large tout de même. Un peu déçu, je m’attendais à devoir m’adapter, à devoir modifier mon équipement pour contrer certaines techniques comme dans le 1, mais ça n’a pas était le cas.

Bon, je me suis tout de même bien éclaté, et l’ultime Super Boss à même sa propre cinématique et musique bien épique, mais un peu plus de difficulté je n’aurais pas dit non quoi ! J’ai vu toutefois qu’on peut le défier à nouveau jusqu’à le faire monter jusqu’au niveau 200(!), faudrait que j’essaie plus tard (j’y reviendrai surement quand tous les DLC seront sorti), mais là je dois bien avouer qu’après 180 heures de jeu, j’avais juste la flemme de faire ce boss en boucle. Et c’est finalement le dernier reproche que j’aurais à faire au jeu, que c’est long pour les joueurs qui font tout comme moi. 100h de jeu pour Xeno1 à 100%, c’était parfait, la franchement, l’aventure c’est tellement étiré sur la longueur, je n’en étais pas au point que cela ma face arrêter le jeu, mais ça commencé à devenir vraiment long sur la fin tout de même. Et il doit bien y avoir quelques choses qui en est la cause (peut être la boucle de Gameplay trop répétitif à force), car j’ai passé 200h sur Witcher 3, 150h sur BOTW, et je n’ai pas ressenti ce sentiment de lassitude pour autant.

Clap de fin pour cette trilogie, qui renoue brillamment avec tout ce que j’ai aimé dans le premier épisode, et qui laisse de coté tout le fan service et Character Design douteux du second ! On pourrait dire qu’il reprend habilement et sublime tout ce qui se faisait de mieux des deux univers, pour en faire un excellent et très grand JRPG sur l’humble petite Switch, console au catalogue qui ne cesse de me surprendre. Un Brasier de bon jeu.

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le 27 août 2023

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