Ultrakill par DjibTfr

Jeu :

• Statut : En cours
• Date d'obtention : Janvier 2024
• Prix : 28 euros
• Terminé : Harmless, Lenient
• Temps de jeu : 45h

Préférences :

• Boss : Minos Prime
• Acte : Imperfect Hatred (II)
• Layer : Heresy (6)
• Niveau : Wait of the World (P-2)
• Secret : All-imperfect love song (2-S)
• Arme : Marksman Revolver
• Poing : Feedbacker
• Musique : Altars of Apostasy

Objectifs :

• P-Rank le Prélude ✅
• P-Rank l'Acte I ✅
• P-Rank l'Acte II ✅
• P-Rank l'Acte III ❌
• P-Rank les Prime Sanctums ❌
• P-Rank le jeu entier dans les 6 difficultés ❌
• Posséder toutes les armes avec les couleurs personnalisées ❌
• Débloquer les "Unlockables" ❌
• Débloquer le Clash Mode ❌

Avis :

• Histoire : Le lore est très intéressant, on y apprend l'histoire du roi Minos, de l'armée de Sisyphus, des convictions de Gabriel, du sort terrible des humains et de la disparition de Dieu. En globalité, l'histoire du jeu est intéressante mais comme pour les Soulslike, elle est dispersée à travers les niveaux et les fiches d'ennemis, ce qui rend la compréhension totale ardue.
• Prélude : L'introduction du jeu est sensationnel, le titre qui s'affiche lorsque l'on récupère le revolver et la zone qui apparait tout entoure de nous m'ont vraiment marqué. Dès le début, je savais que ça allait être grandiose. Ici, il y a deux ennemis marquants : les Maurices, les Swordsmachine et les Cerbères. La mission secrète m'a traumatisé. Le revolver est une bonne arme mais ses améliorations restent bien meilleures, et les fusils à pompe sont incroyables (même si j'ai découvert leur potentiel après avoir P-Rank les deux premiers actes).
• Acte I : Le premier layer est très tranquille, cela correspond bien au premier étage de l'enfer. On y obtient le Knuckleblaster ainsi que le Nailgun. V2 est le premier vrai boss du jeu et est notre clone, le combat est cool. Le second layer est un peu plus futuriste, on y obtient le laser. Le boss du layer est le King Minos, un boss qu'on aime parer. Le troisième est composé uniquement de deux niveaux, et le second est bien plus intéressant puisqu'on y affronte Gabriel, l'antagoniste principal de l'histoire. J'ai trouvé le combat très rythmé et complexe pour les débuts ce qui a accentué mon plaisir d'y jouer.
• Acte II : Le deuxième acte débute avec le layer du désert. L'apparition de beaucoup de nouveaux ennemis se produit, et à la fin, on obtient le grappin qui est une fonctionnalité essentielle du gameplay. Cela se passe lorsque l'on tue V2 qui est de retour. Son combat est incroyable, slider sur la pyramide est une idée de génie. La mission secrète du jeu est la pire, dire qu'il faut avoir toutes les caisses pour débloquer le Clash Mode... Le cinquième layer du jeu est celui que je déteste le plus puisqu'il se passe dans l'océan principalement. Certains moments sont intéressants comme contre le Ferryman ou le Leviathan, mais le reste est assez détestable, que ce soit quand l'on est à l'intérieur du bateau ou le niveau du Ferryman justement. La mission secrète est chill mais manque un peu d’intérêt. Enfin, le dernier layer, Heresy, dépasse toutes mes attentes. C'est la dernière couche de l'acte second et possède donc deux niveaux. Dans le deuxième, on y affronte une nouvelle fois Gabriel qui connait désormais la haine. La mise en scène est parfaite, il joue du piano, il nous met dans l'ambiance. Pour le premier niveau, c'est clairement le meilleur ! Tout d'abord, la musique lorsque l'on entre dans la vraie partie du niveau, et la progression aussi est incroyable, on passe d'un endroit sombre produisant un son strident à l'air libre. On sait que Gabriel est proche, et on n'attend que ça.
• Acte III : Cet acte signe la fin d'Ultrakill. J'avais une vision négative du layer 7 jusqu'à ce que je le P-Rank dans les quatre premières difficultés. Dès lors, mon opinion a changé. Ces niveaux sont difficiles mais maitrisables. Le premier déjà possède une mise en scène prouvant l'évolution du jeu avec les mannequins qui nous approchent quand on récupère la tête, ou le Minotaure. Le deuxième niveau est plus classique et me paraissait difficile mais reste basique. Le troisième est le plus plaisant, clairement et enfin, Benjamin est un bon boss même si j'aurais largement préféré combattre une dernière V2 (paix à son âme).
• Boss : Il y a six boss qui m'ont réellement marqué dans le jeu : V2, King Minos, Gabriel, Benjamin, Minos Prime, Sisyphus Prime et ???. Commençons donc par notre clone, son premier combat est surprenant, on ne s'attend pas forcément à voir sa version alternative. Puis, lors de son deuxième combat, comme je l'ai déjà dit, le sliding sur la pyramide est incroyable, c'est d'une mise en scène digne des plus grands jeux vidéos. Pour King Minos, c'est un peu moins impressionnant, c'est un niveau intriguant où l'on ne voit d'abord que ses mains. Gabriel, inutile de parler de son développement, c'est de loin le personnage le plus intéressant du jeu, c'est également le Goat, abattant les anges après s'etre rendu compte de leur vices. Benjamin est très cool, il possède deux phases, son système de sécurité et son coeur. La mise en scène reste bien meilleure que celle de V2 avec la course contre la montre et le fait que l'on doive le détruire de l'intérieur. Minos Prime possède un lore très intéressant, le combat est clairement mon préféré, j'ai appris ses patterns par cœur. Cela demande une détermination accrue et nécessite d'avoir un gameplay rythmé, demandant donc de changer d'arme à chaque cartouche vidée. Sisyphus Prime est un boss très difficile, mais pas impossible. Le niveau est un véritable enfer par contre, il y a tellement d'ennemis à tuer que cela donne mal au crane. J'ai été choqué de le voir sortir de sa prison, c'était réellement impressionnant, c'est le Gigachad du jeu.
• Ennemis : Les ennemis sont plutôt cool en général mais ils deviennent classiques au bout d'un moment. Il y a énormément de réutilisation (et c'est normal). Maurice, Cerbère et le Gutterman sont mes ennemis majeurs préférés.
• Difficulté : Le jeu est clairement un enfer, et c'est le cas de le dire. Mais une fois pris en main, Ultrakill devient vraiment entrainant ! Déjà, offrir la possibilité de finir le jeu sous la difficulté souhaité est une très bonne option, on peut décider de ne pas se prendre la tete en passant en harmless, ou alors faire l'aventure en standard (c'était mon cas), ou encore passer en violent pour cracher du sang.
• Graphismes : Les graphismes paraissent anciens mais cela reste moderne dans le sens où l'on voit que Hakita s'est inspiré d'un jeu rétro. L'ambiance est réussie grâce à cela.
• Musiques : Les musiques sont très discrètes et oubliables hélas. Mis à part Into the fire, les OST de Gabriel et Altars of Apostasy, je n'ai retenu aucune autre musique. C'est dommage, mais les cris des ennemis ainsi que les bruits des armes forment une mélodie satisfaisante.
• Style de combat : Passer du revolver vert au rouge, puis au laser, puis au nailgun, puis au sawblade launcher, puis au shotgun et enfin au knuckleblaster, c'est le pied. Le personnage est agile, le switch entre les armes est assez compliqué à prendre en main mais faisable avec de l'expérience et du temps, les poings sont plus qu'utiles même si aussi difficile à maitriser. Au bout d'un moment, on s'habitue au gameplay dynamique du changement d'arme.
• Global : Ce FPS est légendaire.