You're not as bad as everyone says you are...

Avec un budget inférieur, du talent et un savoir-faire et, beaucoup, BEAUCOUP moins de prétention, TellTales nous sort le jeu que David Cage essaie de faire depuis des années.

Comme quoi ce n'est pas le nombre de polygone qui génère des émotions et permet l'immersion, mais bel et bien une écriture intelligente, un gameplay adapté et bien dosé.

Ici, nul besoin d'appuyer sur X pour se servir un verre de whiskey ou allumer la cigarette du cochon qui habite chez toi. Non, ici les QTE et les phases de point & click sont là quand cela dessert l'action, et ça fait une grosse différence.

En découpant ses jeux en épisodes TellTales se permet de jouer avec les codes du support original de ses adaptations. Grâce à ce découpage, le studio permet au joueur de rester attentif tout le long du jeu, mais surtout évite l'overdose de QTE que l'on peut facilement ressentir dans d'autres jeux.

Malheureusement le jeu n'est pas à l'abri de défaut, le déplacement du personnage au clavier et assez bizarre, mais, surtout, les touches ne sont pas reconfigurables. En 2013. Sérieusement ?

Malgré ces défauts le premier épisode de The Wolf Among Us est une réussite. Et si le Studio continue sur sa lancée tout en conservant sont adaptation fidèle au comics, le jeu pourrait bien surpasser The Walkind Dead sur tous les points.

Bref, jouez au jeu, lisez Fables et vivement la suite !