Taiji est un digne héritier de The Witness (2016). Jonathan Blow l'a d'ailleurs adoubé. Vu le bonhomme, le jeu est suffisamment à la hauteur pour qu'il ne le dédaigne pas.
C'est donc un jeu de réflexion sans règle explicite où le level design fait partie de l'apprentissage. On résout des puzzles qui enrichissent notre rapport au jeu et à sa compréhension.
The Witness était assez engageant. Ici, c'est plus zen. Adieu la 3D pour du pixel art. Mais toujours un monde ouvert qui s'aborde dans n'importe quel sens. Plus petit mais agréable à explorer.
Du fait de la diversité des mécaniques, le jeu m'a rendu moins fou. J'avais pas envie de tirer de traits dans le monde réel. Mais des tableaux challengeants et réjouissants à résoudre.