Les mammouths se cachent pour mourir
Donner à Syberia une suite qui ne sente pas le réchauffé et fasse honneur au premier opus n'était pas chose aisée. C'est pourtant le cas de Syberia 2, conclusion (... ou pas? On en saura plus avec Syberia 3) de l'histoire de Hans Voralberg.
Kate Walker a donc décidé de plaquer son entourage, sa vie, son métier pour partir avec Hans Voralberg en quête de Syberia, l'île des mammouths. Son patron a toutefois lancé un détective à ses trousses pour la ramener de gré ou de force, et les forces de Hans faiblissent.
Ce qui frappe directement, c'est l'amélioration graphique. Le jeu est plus beau, mieux animé que son ainé, rempli de plein de détails et d'animations (comme les écureuils qui se promènent le long de la voie ferrée, ou des Inuits cachés derrière un rocher pour observer Kate à la dérobée). Il semble également que les pnj soient un peu moins désagréables que dans le premier opus, néanmoins les énigmes sont toujours aussi retorses, parfois pires (si je dis lemming, ceux qui ont joué au jeu comprendront ma douleur). Tant au niveau de l'ambiance que du scénario, Syberia 2 en a dans le ventre, et l'interface a encore été améliorée. De quoi passer de très agréables moments!