Bah c’est simple, en 2014, c’était un genre, un gameplay, une façon de vendre les jeux en monde ouvert. On était encore très loin de Breath of the Wild et autre Red Dead Redemption II. Et avec des couleurs criardes, des explosions outrancières, des gens qui parlent cool, s’habillent cool et se bastonnent cool. Le monde ouvert avec plein de marqueurs et de quètes secondaires du genre « hisser cinq drapeaux », c’était le porte étendard de la Xbox.
Dans Sunset City (ça ne s’invente pas… enfin si, mais bref), lors d’une fête cool organisée par Fizzco pour le lancement de sa nouvelle boisson street über cool « Over-truc », les gens s’aperçoivent que cette substance s’apparente un peu plus au Viper de Street Trash qu’à du Red Bull, ce qui entraine une transformation des consommateurs en infectés monstrueux et agressifs. Le personnage totalement customisable incarné par le joueur survit à cette nuit de folie et parvient quelques temps plus tard à se faire des copains qui vont l’aider à survivre et à renverser la situation. Les méchants gangers, la méchante coorporation ainsi que les monstrueux zombies vont se mettre sur la route de notre héroïne/héros prêt à tout pour l’éclate sociale !
Alors autant une ville ouverte avec des tonnes de trucs à faire pouvait paraître top cool à la sortie de la Xbox One, autant en 2022, les marqueurs qui clignotent, les banderoles indiquant les zones multi joueurs ou les merdouilles à récupérer paraissent vraiment anachroniques. Alors on n’est pas obligé de proposer un RDR II pour chaque monde ouvert, mais disons qu’on est très proche d’un Saints Row The Third au design entre Borderlands et Fortnite. Sauf que Saints Row allait vraiment jusqu’au bout de sa connerie, tant potache que rigolol, avec des super pouvoirs turbo débiles et des combats grotesques survoltés.
Bon les trucs cools, c’est sympa mais ce serait bien de donner un peu de corps à tout ça. Et là c’est avant tout les mouvements, hyper cools soi disant, offrant du grind, de la glisse, des dash et d’autres trucs qui seront la marque de fabrique d’Insomniac Games sur Marvel Spider-Man. Mouais, alors ça donne une bonne dynamique aux combats ou aux poursuites mais les ballades et les mouvements lors des affrontements paraissent répétitifs tant on a l’impression de refaire encore et touours les mêmes choses. Bien sûr il est tout de même possible de passer par des déplacements rapides mais c’est tout de même dommage. Alors les armes son originales mais s’apprentent aux archétypes habituels (fusil à pompe, lance grenade, SMG, etc.), pour autant ça reste l’originalité du titre.
Voilà donc un titre d’une banalité confondante qui n’aurait absolument pas fait date et qui aura réussi à surnager grace à quelques atouts. Les débuts de nouvelles consoles sont toujours très creux...