Spider-Man : Dimensions
6.7
Spider-Man : Dimensions

Jeu de Beenox Studio et Activision (2010Xbox 360)

Araignées, Dimensions et caméra (mais pas dans cet ordre là.)

« Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités » dès que ces quelques mots sont mis bout à bout, on pense indubitablement à Spiderman, comme « est-ce un oiseau, un avion, non, c'est superman » pour superman, « je vais me faire le gratin » pour Patateman, « je vais tirer dans tes boules » pour Pétanqueman ou encore « ma plume restera dans tes annales » pour Prixpulitzerman, Dans le cas du jeu qui nous occupe, on pourrait détourner la maxime de l'oncle Ben par « Quatre grands pouvoirs implique quatre dimensions de responsabilités. » Car le jeu nous invite à suivre les mésaventures non pas d'une mais bien de quatre araignées issues de quatre dimensions différentes,

Mysterio, le méchant sans charisme pas le catcheur masqué, trouve une ancienne tablette au pouvoir incommensurable. Après un bref combat avec notre héro, elle va terminer brisée en plusieurs morceaux et ouvrir les portes de quatre dimensions qui abritent autant de version de l'homme arachnide. Je vous rassure le scénario n'est pas le point fort du jeu,

Donc dans l'ordre on va jouer avec :

Amazing Spiderman, le classique, costume bleu et rouge, lanceur de toile, amoureux transi, dans le deuil de son oncle et photographe de son métier. On se retrouve donc dans un beat'em all manquant de retour parsemé ci et là de phase de plate-formes sans grandes convictions.

Ultimate Spiderman : Pareil que l'amazing sauf qu'il est vêtu de noir et qu'il possède une jauge de pouvoir supplémentaire qui lui donne une force surhumaine quand on l'enclenche. (Oui, bon d'accord Spiderman a déjà une force surhumaine, disons que ça lui confère une force sur-surhumaine, et ne faites pas vos étonnés, c'est un classique dans les comics.)

Spiderman 2099 : pareil que pour l'ultimate sauf qu'on est en 2099 et que c'est le futur et que dans le futur on achète des néons fluo par paquet de 12 et que les voitures volent. Ah oui, son pouvoir à lui, en plus de foutre des toiles partout dans la ville (d'ailleurs ça doit être une plaie à nettoyer New-York après un passage de l'homme-araignée), il peut ralentir le temps.

Et pour finir Spiderman noir : pareil que... Ah tiens non, celui là il est différent. Comme ses homologues, il peut se balancer de toile en toile et grimper aux murs, mais on n'est plus dans un beat'em all mais dans des séquences d'infiltration qui sans arriver à les égaler, font penser à Batman Arkham Asylum,

Attention, on ne joue pas quatre Spiderman en même temps. Non, non, non, chaque niveau est dédié à une version. Les niveaux sont plutôt longs, bien travaillés et étonnement peu redondants. A vrai dire, le level desing des niveaux est le gros point fort du jeu. Je ne dis pas qu'ils sont exempts de défauts ou qu'ils réinventent quoi que ce soit, mais dans l'ensemble on prend plaisir à les parcourir. Pour illustrer mon propos rien de tel qu'une bonne métaphore bien boiteuse : Les niveaux de Spiderman sont comme mes sœurs, elles ne sont pas passionnantes mais c'est avec un certain plaisir que je les ai vu grandir. (Maintenant il faut à tout prix éviter que mes sœurs lisent ceci.)

Par contre, contrairement aux niveaux, la caméra elle est ... comment dire ... énerfreuse .Je sais ce mot ne veut rien dire, mais les plus malins d'entre vous auront remarqué la contraction entre énervante et affreuse. Elle n'est jamais là où il faut, c'est une plaie à contrôler quand il y a des ennemis partout sur l'écran et on est dans un beat'em all ! Mais tout cela n'est rien, car une fois que l'on est collé à un mu., Enroulez votre manette de papier bulle car vous allez la lancer plus d'une fois. Donc quand Spidey (oui après une vingtaine d'heures en sa compagnie, des liens se créent et on s'appelle par des surnoms.) est accroché à un mur elle fait tout et n'importe quoi en mettant tout en œuvre pour ne jamais passer par la case bien. Je vous rappelle qu'on joue un homme araignée !! Pour palier au problème, on évite les murs comme s'ils étaient recouverts de lave mélangée à la peste.

Mais que serait un super héro sans super vilain ? (Ne répondez pas à ça, c'est rhétorique et en plus je ne peux pas vous entendre.) Et bien le jeu en compte une quinzaine, Du classique comme l'homme sable ou Kraven et d'autres remaniés selon la dimension qu'ils squattent. Certains combats sont très chouettes, d'autres moins et même certains carrément horribles (ils ne sont pas horribles en soit, ils sont devenus horribles à cause ... de la caméra. Je me répète peut être mais la caméra de ce jeu est votre premier adversaire.)

Bref un jeu qui se laisse jouer avec lequel on peut passer de bon moments et d'autres moins bons, il y a de l'humour, une bonne durée de vie, divers défis pour ceux qui auront envie de passer plus de temps à essayer de dompter cette *%@!` de caméra, Sans flatter la rétine le jeu n'est pas moche et je ne déconseillerais à personne d'y jouer (en occase ou en solde hein ! Pas au prix fort.) Batman a eu une très bonne adaptation, Spiderman a eu son adaptation correcte, reste à Superman de renouer avec le succès avec un jeu sans anneaux.
chipp_zanuff
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le 20 juil. 2014

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chipp_zanuff

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