Chronique JDG 5 : "You failed to save your future".

Après que Marty soit parti de chez moi et qu'il m'ait appris comment faire de bonnes critiques, j'étais obligé de partir m'aventurer dans le prés des mauvais jeux de la licence Retour vers le futur, je peux vous dire ainsi qu'on s'attaque à du lourd ! Venez on va faire un tour dans le passé, juste pour voir une fois de plus, qu'avant, c'était pas mieux.

J'ai l'impression que j'ai déjà vu ça quelque part !

Je le dis de prime abord, le jeu est court, mais alors très court, trois niveaux qu'on va décortiquer dans l'ordre. Tout d'abord, le niveau le plus emmerdant puisqu'on le retrouve deux fois dans le jeu, le niveau qui a influencé tout le genre Hack'n slash et Beat them up où Marty se fait tabasser par tout le monde juste parce qu'il est différent.

Tain mais Monsieur l'agent, je me fais agresser, faites quelque chose,
aidez moi !

Alors déjà, commençons par énumérer tous les défauts, Marty meurt de tous et n'importe quoi, je veux bien croire que tout le monde le tabasse, mais même le ciment s'y met. On se croirait dans America History X ! Marty ne fait que rouler sur le bout de la chaussée et il se met à décéder super rapidement. Pitié, c'est un hoverboard où quoi, car dans le mot Hoverboard, il y a Hover nom de dieu, je suis censé flotter au dessus de ces bêtises. Alors vous pouvez me dire que j'exagère, néanmoins, je devrais vous dire, qu'une nouvelle chose qui peut vous tuer dans toute l'avenue des guerriers de la nuit, ça peut défriser un peu.

Mais ici on dirait que la ville entière veut la peau de Marty !

Surtout que si la copine de Sébastien Chabal n'essayez pas tout le temps de me défourailler en fonçant à toutes bringues, comme si en 2017, les femmes avaient plus de droits que les hommes et qu'elles se mettaient maintenant à écraser tout hommes qui passent dans leur viseur, ou bien qu'elles se mettaient à vous harceler juste parce que vous leur avez dit bonjour.
Pff, pour une fois que ce jeu est réaliste.

Oui !!! Sébastien CHABAL !!

Il y a même les chiens qui me suivent du regard et qui viennent m'attaquer en accélérant leur course mais on ne peut jamais savoir quand ! Comme si les chiens avaient plus de droits que les êtres humains.
Pff, pour une fois que ce jeu est réaliste.
Bon après j'ai pas compris aussi le coup des soucoupes volantes, à croire que les extra-terrestres veulent eux aussi plus de droits.
Pff.
(Burp) Désolé, c'est les vieux relents de Valek qui parle.

Bref, il y a tellement d'ennemis que c'est dur de tous les éviter, et en plus de ça, faut rajouter le scrolling qui me téléporte pile poil à l'endroit où un ennemi a décidé de crêcher ce jour-ci. Il y a aussi les voitures qui passent et qui sont impossibles à prévoir puisqu'elles vont aussi vite que la Delorean.
Avec toutes ces bêtises, impossible de régénérer des points de vie, c'est dur d'y croire puisqu'on est pas dans...
HEAL Valley ?
Je sors... Au revoir.

Après être mort pour la troisième fois par une flaque de pétrole qui stagnait par terre, c'est le game over, en plus, il y a certains ennemis qui tuent en un coup mais ça on le sait après coup.

Avant de parler du troisième niveau, laissons nous imprégner des deux niveaux bonus, faits avec soin par les développeurs qui ne voulait évidemment pas, s'emparer de tous les francs qui traînaient dans les poches des gamins. On peut dire au moins qu'ils respectent l'univers de la licence, l'un nous fait comprendre qu'on est Marty dans la maison familiale des Mcfly et qu'il faut s'enfuir en nous omettant les règles du jeu, et quelques indices pour nous en sortir et l'autre nous montre la scène de Johnny B Good, qui se passe dans le premier opus, il me semble, et qui a pour forme, un taquin... Oh que je déteste les taquins, à chaque fois que j'en vois un, j'ai juste envie de faire comme Didier Bourdon dans Fort Boyard, tout déchirer.
Des niveaux bonus très basiques pour un jeu assez court.

Le deuxième niveau se passe dans la réalité alternative de 1985, et pour celui là, pas vraiment de gros problèmes, Hill Valley est devenu Heal Valley puisqu'on peut récupérer de la vie partout.
Je sors...
Ensuite, il y a la référence sympathique de Strickland, et puis c'est tout... Franchement, on passe d'un niveau long et chiant pour un niveau court et simple, mais c'est le monde à l'envers !!!

Le troisième niveau est une catastrophe.

Comme si c'était déjà pas la misère comme ça !

Le recyclage du premier niveau s'est fait mais avec un certain décalage, déjà on peut même pas différencier le futur du passé, c'est la même chose. Idem pour les ennemis, ils les ont recyclés et ça n'apporte vraiment pas de logique à l'histoire. Je sais que Retour vers le futur regorge d'incohérences scénaristiques mais là...
On a les ennemis loubards du Hill Valley alternatif de 1985, plus le Biff Tannen de 2015 et tout ça dans le Hill Valley de 1955, eh ben, les développeurs ont dû bien la détruire la machine espace temps avec juste cette incohérence !
Pour la peine, je sais même plus quand on est aujourd'hui à cause de ces conneries, 2015 ? 2017 ?
Laissons tomber, j'ai oublié de mentionner aussi la musique qui vrille les tympans plus fort qu'une vidéo de "Fermez là" ! C'est pour dire !
Et en plus de ça, la fin est ratée, comme la fin du premier épisode, il faut faire quelque chose de stupide, du genre, rester en statue et le niveau se finira de lui même. Dans le dernier, il faut choper la banderole, et forcément, le problème est que dans ma version émulateur, la banderole n'accédait même pas le bout de la rue, le sprite tremblait trop, et l'autre problème, c'est que même en passant 88 fois dessus, mon perso ne pouvait même pas l'atteindre. C'était dur d'essayer puisqu'il y avait aussi ce satané Biff du futur, qui venait me tabasser, mais merde alors ! Le mec est partout ! A croire que...
Oh non, la conspiration crédit agricole est vraie ! Tout est liée ! L'armée de clones va venir nous éradiquer en 2015 !

Je n'aurai pas dû découvrir la vérité. Je n'aurai pas dû y jouer. Peut être que personne n'est censé finir ce jeu. Peut être que comme le doc l'a si souvent dit, il va y avoir une fracture dans l'espace temps. Peut être que je devrais pas le finir si ça condamne l'univers.
Vous savez quoi, je m'en fous et j'ai une idée, j'ai qu'à faire le prochain, je suis sûr que je vais détruire le monde cette fois.

Nom de zeus !