L'amour du Western

Red Dead Redemption II est un jeu que j'ai mis environ trois mois à finir, du fait des autres jeu en parallèle, de la vie de tout les jours mais surtout de sa longueur. En lançant ce jeu, je ne m'attendais pas à un tel voyage dans les Etats-Unis des années 1800, à la fin de l'ère des hors-la-loi et la création d'une société autour de l'industrialisation. Quelle aventure, mes amis. J'aimerais vous partager un peu de cette immersion.
Se déroulant avant les événements du premier volet, il était au départ surprenant de savoir que nous allions vivre une partie de l’épopée de la bande de Dutch jusqu'à la séparation de ses membres. Il était assez osé de voir que des personnages dont nous connaissions le destin dans le 1er allait faire partie intégrante de ce récit là. Ainsi, des personnages tel que John, le héros du 1; avec sa femme Abigail et son fils Jack, Bill, Javier et bien sur Dutch auront un rôle à jouer, et c'est finalement avec un certain plaisir qu'on les retrouvent. Mais le plus intéressant, ce sera la découverte de tout les membres de la bande que l'on ne connaissaient pas : En partant du héros de ce deuxième opus Arthur Morgan, ainsi que de Charles; Sadie, Hosea et bien d'autres.
J'en viens ainsi à la narration incroyablement prenante et d'une qualité certaines qui anime ce Red Dead Redemption II. Rockstar arrive avec génie a mettre un suspens incroyable sur le récit, alors que nous sommes pourtant déjà au courant de comment tout cela va se finir. Mais la bande de Dutch est tellement attachante que l'on finit par redouter ce qu'il va arriver, et surtout on prie pour que les personnages dont on ne connait pas le destin ne connaissent pas une funeste fin. On se rend au final vite compte que le premier opus ne nous avait fait connaitre qu'une petite partie des membres qui compose ce groupe, Il vous reste donc à découvrir vous mêmes ce qu'il adviendra du cuisinier, de la maîtresse de camp et bien d'autres.
La véritable force de cette narration permet d'ailleurs de faire durer l'histoire très longtemps. Ce jeu est d'une durée vraiment appréciable, car Rockstar prend le temps de raconter d'une belle manière l'histoire de la bande, au gré de très nombreuses missions, tout en plaçant un grand nombre de quêtes secondaire avec son lot de personnages loufoques. C'est au fil de 6 chapitres et d'un épilogue en deux parties que ce Red Dead 2 ira faire plus que de complémenter le premier, car étant plus long et racontant des événements encore plus important, c'est au final le 1 qui vient compléter le 2. Le charismatique Dutch est un personnage que l'on prend cette fois ci vraiment le temps de connaitre, on découvre son utopie, sa folie et sa chute. Mais c'est surtout le héros Arthur Morgan qui est le plus touchant, lui qui était pourtant étranger au joueur avant le début de ce jeu, contrairement à d'autres, devient encore plus attachant. Il faut dire que l'on peut le rendre Hors-la-loi ou bon samaritain par le biais de choix, d'événements aléatoires et puis de votre attitude lors de vos promenades. Au fil que l'on personnalise sa pilosité, ses cheveux et ses vêtements, notre Arthur finit par presque correspondre a l'image que l'on a de nous-même dans une histoire de western, un habile moyen pour immerger le joueur.
En parlant d'immersion, je dois bien évidemment parler des graphismes incroyablement beau de ce jeu. Accompagné par une ambiance sonore et visuelle magnifique, ce jeu devient la meilleure expérience de western auquel on ai pu joué. Rockstar marque encore son époque, car il nous sort une oeuvre aboutit, possédant les plus beaux graphismes jamais vues à ce jour, presque dénué de bug et parvient à rendre une carte majoritairement habité par la nature, vivante. Il y a un nombre surprenant d'animaux a croiser, chasser, pêcher. Je vous promets que lors des ballades à cheval, on s'y croirait presque, tant la beauté et la vie qui se tient devant nous peut vous faire décoller de votre quotidien et de votre canapé.
Il y aussi le camp du groupe, qui est un véritable QG lors de notre périple. Une ambiance convivial s'en dégage et l'on peut venir chanter une chanson avec ses compères, boire une bière, discuter brièvement avec eux, aller pêcher ou chasser avec l'un d'eux ou jouer à divers jeux sur une table du camp. Cette intelligente méthode m'a personnellement donné envie de ne rien louper, de prendre tout ce que je pouvais prendre et j'ai donc normalement fait toutes les activités qu'on peut faire avec d'autres membres du groupe, j'ai fait toutes les missions secondaires d'inconnus et j'ai ainsi pris le temps de m’immerger au maximum car vu l'expérience de jeu que nous offre Rockstar, il serait dommage de ne pas en profiter pleinement.
Même si on peut noter quelques petits défauts comme des missions un peu moins inspirés (il y en a tout de même des sacrément cool) ou des balades à cheval un peu longue, on oublie vite tout cela quand on arrive dans les rues de la magnifique Saint Denis ou que l'on va tester nos nouvelles armes personnalisées sur des bandits.
Un véritable bon jeu, aboutie et bien écrit, voilà ce qu'est Red Dead Redemption II. J'ai passé de très bon moments durant ces trois mois, et sa longueur ne m'aura jamais ennuyé, ce qui est fort vu le nombre d'heure que j'ai passé dessus. Je n'irais pas essayer le mode Online par manque de temps, mais je peux vous conseiller sans problème d'acheter ce jeu même si vous ne voulez faire que le solo. L'industrie vidéo-ludique nous rassure lorsque de si beau jeux sortent, et j’espère que cela va continuer. A bientôt dans les contrées de New Hanover.