Nous voilà dans les années 60, 45 ans avant les évènements de Shadow Moses, plongé dans la forêt tropicale, à l'opposé du front du conflit qui nous occupe, à savoir la Guerre Froide.
Il est à rappeler qu'à cette époque, notre bon vieux Solid Snake n'était pas né, et que nous nous retrouvons dans la peau de son père "génétique", à savoir Naked Snake, alias "Big Boss".
Nous sommes partis libérer un scientifique capturé par un groupe de terroristes soviétiques souhaitant développer une arme nucléaire amovible et indétectable par radar. Envoyé premièrement avec The Boss, formatrice de notre protagoniste musclé, notre mission est d'empêcher la finition de cette arme, de rapatrier le scientifique vers les Etats-Unis, et enfin de détruire les prototypes de l'arme en question. Et le tout, sans appui militaire.
après avoir innové sans arrêt en matière de complexité scénaristique, de gameplay, nous avons maintenant droit à un réalisme encore plus important. En effet, ici, il vous faudra manger pour ne pas perdre de forces en allant chasser des animaux de votre environnement ou cueillir des plantes. Plus encore, il vous faudra vous soigner de maladies, blessures, piqûres, morsures ou autres saloperies du genre grâce à un menu assez complet vous permettant d'y procéder. Certes, parfois, il peut être pénible d'ouvrir et refermer son menu, chose qui casse sacrément l'ambiance puisque même la musique s'arrête, pour extirper une balle qu'on a pu se prendre dans le bras. Néanmoins, la chose n'est pas inutile et apporte encore plus d'intérêt au jeu. Comme quoi, qui dit Metal Gear Solid, dit innovation à tous les points de vue ! Il est à noter que le jeu possède quelques petits soucis de caméra (très rares cependant), complètement corrigés avec Metal Gear Solid 3 : Subsistence, ou le contrôle de la caméra se fait selon notre bon vouloir. Nous avons également la possibilité de nous camoufler avec différents vêtements que nous sélectionnons nous-mêmes par rapport à notre environnement, ainsi que des peintures faciales.
Des frissons, les larmes aux yeux, un grand courant d'air chaud à travers le corps, l'estomac qui se noue, bref, toutes les caractéristiques d'un MGS. Y a pas à chier, on a affaire à quelque chose de grand... Mais je continue à préférer le premier ! M'enfin, celui-là suit vraiment de très, très, très près. La BO est formidable, on rencontre un des personnages les plus charismatique de la saga, et la fin est à se taper la tête dans le mur !
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