THE METAL GEAR SOLID EXPERIENCE

Je joue aux jeux vidéos depuis que j'ai l'age de 5 ans. J'ai joué à pas mal de jeux en partant de la NES jusqu'à aujourd'hui.

Un de mes souvenirs les plus marquants de mon experience jeu vidéo est, était et sera METAL GEAR SOLID.

Février 1999, j'ai 13 ans. J'attendais le jeu déjà depuis 1 an après avoir lu plein de previews dans Player One (RIP). Je pars à Virgin Megastore accompagné de copains japonais, Jin et Kei, pour acheter le jeu. Achat 16h. Phase de test chez mes potes vers 16h30. Retour chez moi vers 19h. Je mange puis je commence le jeu vers 20h...

Immersion totale. C'est la première fois que cela m'arrivait pendant que je jouais à un jeu, je m'identifiais au héros, je devenais le héros! J'étais Snake qui déjouait le canon d'un Tank M-1, en train de traverser un dépot d'armes nuclaires, devant fuir les gardes qui m'ont reperé. Énormément d'émotions surgissaient en moi, stress, angoisse, joie, envie, passion. Je n'ai pu m'arrêter de jouer quand la fatigue fut trop forte vers 2/3h du matin, uniquement pour me reveiller 2h heures plus tard et continuer de plus belle.

L'aventure est coupée en trois parties qui s'équilibrent de manière extraordinaire: les phases de gameplay à proprement parler, les cinématiques en temps réel et les phases de Codec. Ces dernières font parties des choses qui m'ont toujours passionné. Beaucoup de conversations différentes étaient disponibles selon la situation des personnages, le lieu ou l'on se trouvait... ce qui rajoutait une "interactivité" dans ces phases de conversation... On vit un film avec ses plus beaux moments, des combats titanesques contre l'unité Fox-Hound, le retour d'entre les morts d'un ancien ennemi, jusqu'à la découverte de la Trahison d'un proche membre de l'équipe de soutien et même une manipulation visant le héros depuis le début du jeu!!! Le jeu multiplie les coups de théâtres scénaristiques et même certains affrontements contre des boss nous font sortir au delà du jeu (tout comme la résolution de certaines énigmes)

On est aux cotés de Snake, ce héros qui est vite devenu mon modèle, dans cette période d'adolescence ou j'étais en pleine recherche personnelle... Son sang froid, son cynisme et surtout son réalisme pouvait faire froid dans le dos mais cachait une profonde amertume et une solitude extrême. Sa façon de voir les choses change à la fin du jeu, il EVOLUE vers quelque chose de plus optimiste qui croit en l'avenir. Même si bien sur son combat est loin d'être terminé...

Ce jeu est le jeu auquel j'ai le plus joué de ma vie (je me suis arrêté de conter à 80 fois...) , celui qui m'a le plus touché, celui qui m'a le plus marqué, celui que je préfère parmi tous, celui qui pour moi à fait rentrer Hideo Kojima dans La Légende du Jeu Vidéo.