Finir Mass Effect 3, et se dire qu'on vient de conclure une trilogie essentielle. Une de celles qui vous marque pour une vie. Une qui trouvera sa place sans rougir au côté de Star Wars ou BSG. Peut-être le premier monument de la SF que livre le jeux vidéo. En tout cas, une oeuvre qui émeut.
Déçu de voir que ce troisième épisode coupait les ponts avec le second, que l'équipage rassemblé et sauvé avait été disloqué, j'ai pris le parti d'en rajouter dans le côté tête brûlé. Un Shepard privé de ceux qu'il aime sera prêt à tous les sacrifices. Même les plus douloureux.
En full pragmatique, le jeu devient une descente en enfer et fait passer l'Empire contre attaque pour une douce guimauve. Shepard voit ses coéquipiers tomber les uns après les autres, parfois tués de ses propres mains. Toujours pour l'intérêt général, mais c'est un déchirement. Au point de regretter ses choix, de se dire qu'on est un beau salaud et qu'on devra refaire le jeu pour laver sa dignité et faire des adieux convenables à Liara, Garrus, Miranda, Kaidan et cie...