Joust est l'exemple typique du jeu au concept hyper simple, et qui offre la possibilité de faire des parties grandioses, seul(e) ou avec un(e) ami(e). Dans les années 80, peu de filles jouaient aux jeux d'arcade, et Joust fait partie des jeux auxquels elles acceptaient de participer, avec grand plaisir par ailleurs.


Or donc, vous incarnez un chevalier, chevauchant une autruche volante. Jaune. Vos adversaires sont de méchants chevaliers, de différentes couleurs (bleus, argent et rouge), qui chevauchent des busards, et qui n'auront de cesse de vous abattre, parce qu'ils sont méchants. "Je veux être libre, libre comme un busard", criait Terence Hill dans un film que j'adore. Fin de l'aparté.


Le déplacement de l'autruche est loin d'être trivial. Il faut gérer le dosage du battement d'ailes et ne pas se déplacer trop vite si vous voulez avoir une chance de vous arrêter à temps ou de changer de direction. Le but du jeu est donc d'arriver au-dessus de vos adversaires et de leur tomber sur la tête pour les supprimer. Les adversaires feront de même contre vous. Le busard s'en ira et un œuf popera. Il faudra récupérer l'œuf, sinon, au bout de quelques secondes, un nouveau chevalier plus puissant que le précédent va éclore et sa monture va revenir le rechercher. Tant que le chevalier ne se trouve pas sur la monture, il est possible de le chopper.


Si vous trainez à finir un tableau, apparaîtra "l'invincible" ptérodactyle et son cri perçant. Pas si invincible que ça, mais il faut être sacrément précis pour le shooter. En effet il faut que votre lance arrive dans sa bouche au moment où il cherche à vous gober.


Les tableaux se succèdent, des plate-formes surgissent, disparaissent, la lave survient (tomber dedans est la mort assurée) et des mains peuvent surgir de la lave pour vous attraper. Elle attrapent également les ennemis, tout le monde est logé à la même enseigne.


On pourrait croire que le jeu à 2 joueurs est plus facile. Il n'en est rien car cela demande une grande coordination, et il arrive bien souvent, dans un bronx global, que l'un ou l'autre tue son collègue. Oui, se partager l'écran en deux est beau en théorie, mais la pratique est toute autre. Cela peut occasionner de grosses crises de fou rires, ou alors de bonnes engueulades bon enfant!

Créée

le 16 févr. 2016

Critique lue 538 fois

Vik Leroy

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