Voyager grâce à 47. Part 2

Je vais faire comme le jeu et vous copier-coller mon introduction avant de faire un retour niveau par niveau :

Hitman est excellent. C'est à mes yeux une des meilleures séries de
jeux-vidéo de ces dernières années et je recommande à toutes et tous
d'y jeter un œil.

Et pourtant mes premiers pas dans la série ne furent pas aussi
dithyrambiques. En effet, avant de m'essayer au reboot j'ai eu une
relation assez amour-haine envers les autres jeux de la saga (ils me
semblent avoir touché à tous sauf peut-être les spin-off mobile). Je
trouve les 3 premiers datés et bien plus proche du die & retry que de
l'infiltration ; Blood Money m'a bien plu avec ses environnements
gigantesques mais sa difficulté m'avait à l'époque empêché d'en voir
le bout et j'ai de la sympathie pour le mal-aimé Absolution.

Mais du coup dans ce reboot on fait quoi ? L'idée est d'incarner un
assassin, le célèbre agent 47, dans des cartes gigantesques tout
autour du monde avait pour but d'assassiner une ou plusieurs personnes
(qui souvent sont de belles ordures hein) et parfois d'accomplir un
autre objectif du type détruire des données. Il faut ensuite parvenir
à s'échapper et le tout si possible en étant le plus discret et
créatif possible. Créatif oui. Car si décrit comme cela le jeu peut
paraître assez sombre et sérieux, il faut se pencher un peu sur les
missions pour comprendre tout le second degré de l'expérience qui peut
vite devenir un simulateur d'assassinats loufoques, et un peu sadiques
aussi. Il vous faudra explorer les différents niveaux de fond en
comble pour dénicher tous les objets pouvant servir à assassiner,
repérer tous les nombreux personnages présents que vous pourrez tuer
ou assommer pour voler leurs vêtements et vous infiltrer et attendre
le bon moment pour vous exécuter et exécuter. Il est possible de jouer
dans une difficulté abordable à tout le monde avant de se lancer dans
des modes assez impitoyables.

Hawkes Bay : Ambiance cambriolage pour un premier niveau assez simple mais que je relance régulièrement car c'est au final un des plus originaux dans sa proposition. L'étroitesse de sa carte lui donne aussi un côté condensé qui va à l'essentiel qui est agréable.

Miami : On arrive sur la meilleure carte de toute la série à mon avis. J'ai du la faire plus d'une cinquantaine de fois pour tenter de la maîtriser parfaitement. Le contexte d'une course automobile est vraiment bien pensé et l'on ressent vraiment l'impression que le monde que l'on traverse ne fait pas que suivre un script mais est organique, évolue. Les possibilités pour éliminer les cibles sont très nombreuses et toutes réussies !

Santa Fortuna : Niveau sympathique mais peu marquant. Il lui manque un petit quelque chose pour briller, il me semble trop s'insérer dans une routine.

Bombay : On est la face à une amélioration du niveau au Maroc du premier, la construction et les assets étant assez similaires. Tout y a été amélioré et c'est avec un réel plaisir que l'on parcours la carte.

Whitthelton Creek : Niveau sympa dans une banlieue bourgeoise américaine. Il est plaisant de s'infiltrer dans ce quartier où finalement tous les personnages jouent un rôle pour plaire à leur voisin.

Île de Sgail : Conclusion du jeu si vous ne prenez pas les DLC, je n'ai personnellement pas du tout accroché à l’ambiance du niveau que je ne relance quasiment jamais.

New York : Casse dans une banque new-yorkaise. Ça me branchait bien ! Et pourtant j'accroche pas sans pour autant parvenir à identifier ce qui ne fonctionne pas. Peut-être le côté enchaînement de bureaux aux couleurs fades qui dénote du voyage que la série nous fait vivre...

Île Haven : Conclusion dans un complexe touristique aux Maldives. Ce niveau est vraiment génial. Relativement petit comparé aux autres cartes du jeu mais son visuel vraiment plaisant ajouté à des meurtres très ingénieux en font un des meilleurs niveaux du jeu.

Je suis impatient de m'essayer au dernier opus qui semble à la hauteur de ce que Io a su proposer jusque là.