Master chief is back !

Au milieu des pilules annuelles Call of Duty, Medal of Honor et Battlefield, une licence forte nous fait son grand retour pour un tout nouvel épisode : HALO 4. Tout juste 5 ans après la fin de la première trilogie et 2 spin-offs controversé dans le cœur des fans, le Master Chief nous revient plus en forme que jamais. Un nouveau développeur, de nouvelles ambitions et d’énorme moyens financiers (80 millions de dollar !) : Microsoft assure et nous rassure.

Graphismes
Ce fut longtemps le point faible de la série, toujours en retrait d’un point de vue purement technique. Cette fois ci, le nouveau studio de Microsoft, 343 Industries, nous propose de loin le plus bel opus de la saga. Halo 4 s’aligne sur les standards du marché en proposant un rendu visuel largement au niveau de meilleures productions sur consoles. De mémoire de joueur, rarement un jeu n’aura été aussi proche de ses artworks, proposant des scènes dignes des plus grands films de science fiction. La réalisation magistrale n’empiète jamais sur la qualité du jeu qui reste fluide quelque soit la densité de l’action. Ce Halo est la claque graphique sur Xbox 360 qu’il vous faut pour Noël.

Gameplay
Qu’on aime ou pas le rendu parfois flottant et le retour à l’impact lors de l’utilisation des armes propres à la série, force est de constater que son gameplay est irréprochable en tout point. Les joueurs amateur de FPS « plus classique » peuvent être déroutés au départ mais une fois la phase d’acclimatation passée, le plaisir de jeu est exponentiel à la maitrise que l’on veut bien lui consacrer.
L’aventure solo est variée, nerveuse et parsemé de séquences épiques qui vous tiennent en halène jusqu’au générique de fin. Seul ombre au tableau, malgré plus de 25 armes différentes, l’arsenal et les véhicules sont trop peu renouvelés et ce n’est pas l’équipement Prométhéen calqué sur celui des Spartans qui pourra faire varier le gameplay.
Parce que 343 Industries a pensé aux gens qui ont des amis, Halo 4 c’est aussi et surtout du multi-joueurs qui éclate tout. Le calibrage des armes est aux petits oignons et les nouvelles maps sont parfaitement étudiées pour chaque catégorie de jeu. (FFA, Capture the Flag, Zone defense, etc.). Le joueur dispose de plusieurs packtages personnalisables qu’il pourra activer selon les besoins durant les parties multi-joueurs pour personnaliser son équipement tel que l’arme principale/secondaire, le bonus d’armure et le pouvoir actif. Arrivé à un bon paquet de parties, de crises de nerfs ou de joies, un choix de spécialité s’offre à vous, ouvrant de nouvelles perspectives de gameplay (Wetwork, Pionner, Engineer, Tracker, Rogue, Stalker, Pathfinder, Operator). Chacune disposent de propriétés qu’il convient à vous seul de privilégier pour vous démarquer de vos adversaires. Bref, les heures de jeux s’enchainent et le plaisir de « zlatan » des débutants à coup de crosse est toujours aussi bon.

Durée de vie
Halo 4 propose un plaisir renouvelé et renouvelable illimité. Le mode solo dispose de 4 niveaux de difficultés permettant d’adapter le défi à son niveau et si cela ne vous suffit pas, vous disposez d’un mode gratuit : Spartan Ops, apportant 5 nouvelles mini missions par semaine.
Comme tout bon Halo le plein potentiel de l’épisode se dévoile en multi-joueurs avec une dizaine de modes différents. Rien de révolutionnaire mais le contenu est efficace et facile à prendre en main.
Cet opus est une nouvelle référence multi-joueurs sur le Xbox Live et une très belle alternative à Call of Duty et Battlefield.

Scénario
Faut-il retourner la première trilogie pour tout comprendre ? Certainement.
Un bon moyen de s’acclimater à l’univers de cet opus est de regarder la websérie lancé début
novembre : Forward Unto Down (disponible également sur le portail Halo Waypoints gratuitement).
343 Industries a judicieusement fait le choix d’approfondir l’histoire autour des personnages centraux de la série, Cortana et John, en jouant sur la corde sensible du joueur attaché à son héros depuis des années. Malgré un effort évident sur la scénarisation de cet opus, certains termes, expressions ou personnages de l’aventure sont parachutés dans l’histoire laissant les néophytes dans un trou noir d’incompréhension. Fan jusqu’au bout ou pas du tout !

Bande son
L’action est souvent trop dense et les bruitages trop omniprésents pour nous laisser l’entière liberté d’écouter la bande son magistrale crée pour l’occasion. Pourtant dès le menu d’accueil, le frisson « Haloesque » s’empare du joueur avec une douce voix cristalline comme dans les précédent opus et une ambiance qui ne nous fait penser qu’a une chose : Ca va être la guerre.


Note finale : 8 | 10.
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