Ghostwire: Tokyo est un jeu vidéo d'action-aventure à la première personne, développé par le studio Tango Gameworks et édité par Bethesda Softworks. Il est sorti le 25 mars 2022
Scénario:
Ghostwire raconte l’histoire d’un Tokyo soudainement enveloppée d’un mystérieux brouillard qui fait disparaître sa population et qui la remplace par de sinistres spectres nommés Visiteurs. On incarne Akito qui, tout juste avant cet événement, subit un accident de voiture. Dans la foulée, un fantôme chasseur d’esprits nommé KK, en quête d’une enveloppe corporelle pour se manifester, prend possession du corps mourant d’Akito.
La cohabitation de nos deux héros commence alors, ayant chacun un objectif à remplir et feront tout pour y parvenir quelqu’en soit l’issu.
On est loin du niveau d’écriture de la relation entre V et Johnny Silverhand dans Cyberpunk 2077, pour ne prendre que cet exemple.
Quant à l’antagoniste principal, il ne dépasse jamais le stade du méchant classique et lambda dont les motivations peut créative n’ont rien d’émouvant rendant alors la quête principal assez fade dans son ensemble, ce qui est fort dommage.
Gosthwire Tokyo souffre d’une faible durée de vie dans son scénario principal ou une dizaine d’heures seront nécessaire afin d’en voir le bout.
L’ajout de nombreuses quêtes secondaires pourra néanmoins allonger la durée de vie d’une dizaines d’heures supplémentaire.
Les quêtes secondaire souffrent quand à elles d’un manque de scénario où le schéma reste le même dans lesquelles on aide des esprits à se libérer de traumatismes passés qui les empêchent de passer vers l’au-delà. Ce manque de variété rend alors la tâche longue et pénible avec des airs de déjà vu au bout d’un moment et un aspect répétitif se met alors en place.
Graphisme
Malgres le fait que GWT soit une exclusivité next gen le jeu n’est pas une claque visuel. Le rendu de la ville est propre avec des rues joliment modélisées. A cela s’ajoute des jolies effets de lumière mais contraste avec la qualité des animations et de la modélisation des visages en dessous des standards de l’époque.
Le jeu propose divers modes d’affichage, et notamment un mode offrant la compatibilité ray-tracing, mais limitant la cadence à 30 fps tandis que le mode Performance permet quant à lui de grimper à 60 fps, mais avec moins de reflets.
Ayant commencé ma partie en « qualité » la maniabilité était immonde, et injouable. J’ai dû alors au détriment des effets visuel opté pour le mode performance.
la direction artistique est globalement très réussie et avec des environnements/effets plutôt surprenants faisant penser au jeu « contrôl ».
La ville de Tokyo est très bien modélisée et des lieux iconiques sont représentés comme le quartier de Shibuya ou encore la tour de Tokyo. La modélisation de la ville rappel la licence dès Yakuza se passant aussi sur l’archipel nippon.
La manette:
La DualSense est pour sa part très bien utilisée. Le micro de la manette est de plus bien exploité et permet de créer un écho spirituel qui permet une meilleure immersion dans l’univers.
Le léger décalage de son voulu entre là manette et la télé peut néanmoins perturber mais peut être désactivé à tout moment.
Le doublage:
Le choix de la langue peut amener une meilleure immersion.
En effet utiliser le doublage japonais au vu de la situation géographique du jeu a du sens, mais étant donné que les personnages parlent régulièrement, le fait de lire les sous titres n’est pas forcément facile et agréable pour profiter pleinement du jeu.
Le doublage vf reste quand à lui qualitatif malgres quelques faux pas sur la synchronisation labiale
Gameplay:
Les mécaniques de combat ont l’avantage d’être simples, au détriment d’un manque cruel de profondeur. Bien qu’amusantes par à-coups, elles deviennent vite répétitives et pas spécialement innovantes dans ce que l’on peut attendre d’un titre de cet acabit.
Malgres le fait que les animations et les effets de combat soit plutôt agréable à l’œil elle ne permettent pas de combler l’ennuie générer pas la succession de combat tous plus répétitif les uns que les autres.
Les mécanismes très « ubisoft » feront malheureusement de ce monde ouvert un jeu ayant un goût de déjà vu.
Le jeu se déroulera uniquement à la première personne en vu fps relayant la customisation du personnage comme un gadget pas spécialement intéressant et nécessaire.
Le système de jeu rappelant la saga des Far cry pas réputé pour leurs originalités.
Le jeu permet également de capturer des esprits, tout au long du jeu avec un côté très répétitif et sans réel satisfaction à part un bonus d’XP. Cette chasse aux âmes sera appréciée par les joueurs aimant la collecte et n’étant malheureusement pas mon cas ce qui en fera un point négatif.
Bilan
Malgres des efforts dans sa réalisation le jeu souffre de beaucoup de défauts rabaissant le titre à une expérience anecdotique dont on ne retiendra pas grand chose si ce n’est que l’ambiance folklorique japonaise.
Tango gameworks n’a pas su proposer l’œuvre novatrice que les trailers de la première heures ont fut paraître rendant le jeu dans son ensemble assez décevant malgres un sentiment de bien vouloir faire.
Note 12,5/20