Dragon Ball Z : L'Appel du destin
6.3
Dragon Ball Z : L'Appel du destin

Jeu de Bandai (1994Mega Drive)

La légende des super combattants. Cette phrase résume ce DBZ, prometteur à l’époque, en plein dans la Dragon Ball mania. Les meilleurs, la crème de l’élite ou presque vont faire de ce jeu de baston une légende vidéoludique. Peut-être.



  1. Je suis fan absolu de Dragon Ball, l’œuvre d’Akira Toriyama qui est partout. Télévision, dans ma bibliothèque, au cinéma et même dans ma Megadrive. L’Appel du Destin, second jeu de baston du manga après Super Butoden sur SNES débarque et les premiers articles lus dans «Mega Force» annoncent du lourd. Mon pad qui grince va devoir souffrir à nouveau, lui qui pensait être tranquille après Olympic Gold et Shaq Fu. Au programme donc, les meilleurs combattants de DBZ et notamment de l’époque Cell, le fouteur de merde qui mange les humains et les robots roux. Mais parce qu’il faut d’autres méchants, on a droit à Ginyu, Freezer le sadique et selon le point de vue C16 et C18. Du côté des gentils, nous avons Krilin, Piccolo, Trunks, Vegeta, Gohan et l’incontournable Goku.


Comme beaucoup de gamins durant cette période, je suis admirateur de Gohan, parce que quand même, il tue Cell. Ah merde, je spoile. Quoique, depuis le temps, vous le savez. Bref, on choisit son combattant et, selon le mode de jeu, son arène parmi les neuf proposées, de la scène du tournoi à des falaises ou des terres désolées. Le mode histoire vous fera affronter des adversaires l’un à la suite de l'autre avec un final différent selon le combattant choisi, pour mieux coller à l’histoire, soi-disant.



It’s over 9000 !



Puis ça démarre. Grâce à une mise en scène quasi parfaite et des graphismes colorés, on se retrouve plongé dans l’aventure et les petites joutes verbales avant les hostilités mettent dans l’ambiance. Le cœur du jeu est ensuite posé: du combat mais pas que. De la tactique aussi. Marteler comme un dingue les trois boutons de votre manette ne vous aidera pas à gagner, même pas à vaincre C16, le robot punk simplet qui fait office de premier adversaire car le plus facile. Deux boutons pour taper, coup de poing ou coup de pied et un autre pour s’envoler et poursuivre le combat dans les airs, ce qui est d’ailleurs très bien rendu.


De plus, et c’est là l’un des atouts du soft de Bandai, les affrontements sont assez dynamiques et nerveux, l’écran se scinde en deux lorsque les personnages s’éloignent l’un de l’autre. Une idée simple, mais très logique et correspondant à l’esprit DBZ. Plutôt que de bloquer votre personnage contre un bord de l’écran ou de reculer la caméra, l’action continue logiquement et ne perd pas en intensité. Plein de combinaisons sont possibles lors des combats et vous seront utiles pour venir à bout du jeu, pas facile et relativement long si on souhaite le terminer avec chaque héros.


Dragon Ball Z: L’appel du Destin est un bon jeu de baston. La maniabilité pas évidente au début nécessite quelques sessions pour s’apprivoiser. Assez remuant, ce second jeu de baston de l’histoire dédiée à DBZ a laissé des traces dans la mémoire des joueurs et c’est autant grâce à ses combats qu’aux graphismes et à la technique aboutie.

RobinBeaugendre
7
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le 17 juin 2016

Critique lue 540 fois

Robin Masters

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