Donkey Kong Country 2
7.8
Donkey Kong Country 2

Jeu de Rareware et Nintendo (2004Game Boy Advance)

Rétrospective Donkey Kong sur Game Boy – 5/6 : Donkey Kong Country 2.


Fini à 86% (j’ai bouclé tous les niveaux et niveaux bonus, monde perdu inclus, mais j’avoue ne pas avoir la foi de bûcher les missions annexes moisies, genre les photos ou les défis de pilotage de Funky).


Suite et bientôt fin de ma rétrospective Donkey Kong sur Game Boy avec ce cinquième opus : Donkey Kong Country 2.


Une étape notable à plus d’un titre, puisqu’elle correspond non seulement un changement de console (de la Game Boy Color à la Advance SP, aka la console de ma jeunesse) mais aussi au seul des six jeux de ma rétrospective que je n’avais encore jamais fait jusqu’ici.


Et alors je ne sais pas si c’est parce que, contrairement aux trois Donkey Kong Land que j’ai faits et refaits plus jeune, je découvrais celui-ci ; ou bien parce que les Country sont globalement plus difficiles que les Land, mais pfiou… c’était pas de la tarte.


Alors je nuancerais quand même en soulignant que ce Country 2 est tout de même moins difficile que le premier du nom (pour le coup le plus ardu des six jeux), mais il compense en étant d’une part plus long et d’autre part plus exigeant – puisqu’à l’instar de Land 2, il faut désormais, une fois le jeu fini, achever (si ce n’était déjà fait) tous les niveaux bonus afin de débloquer un monde perdu. Ce qui implique de refaire un tour de la carte à la quête de tous ces niveaux bonus. Et de fouiller de fond en comble chaque niveau, à la recherche parfois d’un passage caché derrière un mur (d’apparence normale, évidemment) ou bien au milieu d’un gouffre.


Mais c’est aussi ce qui fait le charme de la franchise, me direz-vous.


Ça et ses nombreux passages si tordus qu’il faut reprendre le niveau dix, vingt, trente fois… jusqu’à maîtriser par cœur l’intégralité dudit niveau jusqu’au passage en question. Cela en voyant, inquiet, défiler les heures… puis tomber la nuit… puis débouler le lendemain…


Mais tant qu’à en baver dans la vie, autant que ce soit devant un jeu Donkey Kong, non ?


D’autant plus que ce celui-ci présente deux trois nouveautés sympatoches :


Avec en tête l’apparition à l’écran du binôme (plutôt que du seul personnage joué à l’instant t). Une mesure qui permet par là même de nouvelles actions, parmi lesquelles la possibilité de se servir de son acolyte comme d’un projectile afin de dégommer certains ennemis jusque-là imbattables à mains nues (essentiellement les go-muscu).


Et là, je dois bien avouer que ce tocard de Diddy ne m’a jamais été aussi utile que maintenant que je peux le balancer sur les méchants comme un vulgaire tonneau. Je ne m'en lasse pas !


Et en parlant de méchants :


La grosse nouveauté de cet opus, à savoir ces saloperies de chats à neuf queues, récoltent – outre une attaque vraiment déconcertante et une capacité hors du commun à casser mes couilles velues de ouistiti – la palme du cri le plus insupportable (basiquement : un cri de chat).


Plus moyen sinon de dégommer les méchants défilant sur les cordages/chaînes… j’avais pris le coup de main sur Game Boy Color mais je n’y arrive plus ici. Est-ce que c’est moi ou est-ce qu’il n’est plus possible de les buter ? Je ne sais pas mais ça m’a un peu frustré.


Un petit mot enfin sur le niveau sur lequel j’aurai passé littéralement trois heures : le premier affrontement contre K. Rool. Bordel… les boulets sautillants et les boulets dansants m’auront bien saigné… du coup, je retire ce que j’ai dit dans ma critique de Donkey Kong Country 1 : c’est le K. Rool de ce Country 2 qui est le boss le plus galère à buter. A noter toutefois que je ne parle ici que du premier affrontement, et non de la revanche dans le monde perdu, beauuucoup plus simple.


Ce cinquième opus était en tout cas un très bon moment, généreux en sensations fortes !


Parmi lesquelles un stress permanent et quelques sursauts, provoqués par ma Game Boy Advance SP… dont la santé fragile l’a poussée à s’éteindre d’elle-même de temps à autre. Histoire de pimenter un peu l’aventure.


Mais il faut plus pour me décourager !


Je vis dangereusement, oui.


C’est ça, la jungle.

ServalReturns
8
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le 22 févr. 2021

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ServalReturns

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