Tristram.
Quelle B.O. mythique se joue lorsque l'on tente de comprendre où tous les PNJ ont décidé de se fourrer dans ce terrain tortueusement démoniaque. Les PNJ tentent d'expliquer à notre guerrier quels dangers se dresseront devant lui dans sa quête : Vaincre l'ignoble Diablo. La manière d'expliquer l'univers est malheureusement illisible, les pavés de textes lus par les PNJ y sont pour beaucoup. Pour y comprendre quelque chose, notre Pierre Hatet national nous proposera sur le côté une explication des événements ayant eu lieu préalablement. Mais si le joueur ne fait pas l'effort de se renseigner, il comprendra quand même aisément qu'il doit descendre toujours plus bas, afin de dérouiller du démon.
C'est là où le bât blesse pour moi. Ayant l'habitude des jeux style MMO, je n'ai aucun souci avec l'aspect "répétitifs" des Hack 'n' slash, où l'on se met à frapper des ennemis par dizaines dans chaque salle. Non, le souci est plutôt du côté des combats de boss, où cette répétitivité est poussée à l'extrême. Se retrouver à frapper pendant plusieurs minutes un ennemi en boucle en consommant toutes les potions de soins de son inventaire est franchement rébarbatif, le gameplay s'arrêtant uniquement à cela. Certes, le boucher, premier boss du jeu, est mythique pour beaucoup de monde. Mais c'est surtout car il vous mettra certainement une belle dérouillée sans que vous ne compreniez quoi que ce soit. Pour le vaincre (et pour ceux qui suivront), vous devrez effectuer moult aller-retour jusqu'à l'étage 0 pour vendre et racheter de l'équipement potentiellement meilleur, et pour reprendre de la potion de soin pour supporter la demi-heure de combat qui vous attend.
Je n'ai pas passé un affreux moment, mais je ne m'attendais pas à m'ennuyer après 3 étages. Très hâte de tester le second opus cependant.