Projet : découvrir Cyberpunk 2077 pile à cheval entre 2023 et 2024 dans sa version 2.1. Ce qui est sur c’est que cette première phrase contient beaucoup trop de chiffres pour être agréable à lire. J’ai choisi d’attendre la fin de l’arc de rédemption du dernier jeu de CD Projekt pour vivre l’expérience sans qu’elle ne soit entachée par un bilan technique désastreux qui semblait la caractériser à sa sortie, surtout sur la gen précédente. Alors en petit craquage de Noël (un prétexte opportuniste comme un autre) j’ai opté pour la version complète de la bête avec son extension Phantom Liberty, incarnation de la fameuse « cerise sur le gâteau » semble t-il. J’ai beau avoir un backlog plein à craquer j’ai réussi à m’auto convaincre que la période de fin d’année était un créneau " libre " et " propice " pour m’investir dans cette grosse aventure en attendant un début 2024 chargé à bloc de ces jeux vidéo japonais que j’affectionne tant.

Vous savez quoi ? L’auto persuasion ça a parfois du bon…

J’avais suivi de loin la déconfiture du lancement de 2020, tout juste ais-je pu apercevoir le French youtubeur Gautoz devenir malgré lui un même international en arpentant une Night City dépeuplée sous fond du thème de Jurassic Park à la flute. Les quelques états des lieux qui m’étaient arrivés sous les yeux m’avaient motivé à faire preuve de patience. Peut être est ce aussi votre cas. Ainsi je ne m’aventurerai pas dans des comparatifs entre le jeu à la sortie, ses différents patchs et ce qui a changé. Ici vous ne trouverez que l’avis d’un V de 2024 qui n’a connu que le meilleur de ce que cette mégalopole a à offrir. Un état des lieux alors que tout a été repeint, que les trous ont été rebouchés et que le papier peint motif godemiché eut été enlevé (ouf...).

Les premières minutes n’étaient pourtant pas des plus rassurantes je dois dire. Alors que j’ai choisi d’incarner un nomade parmi les 3 choix d’origines disponibles (Nomade, Gosse des Rues, Corpos), me voila en train de trifouiller au moteur de ma voiture… dont le capot était encore fermé. Une paire de mains en train de passer à travers le capot, comme entrée en matière c’est plutôt rude. Ma première pensée aura été de me dire que 3 ans de patchs n’auront probablement pas été suffisants et que j’allais malgré tout subir ce que j’avais précisément cherché à éviter. En réalité, si le jeu n’est certes pas sans bugs (un open world en contient toujours) ce couac de départ n’aura pas été représentatif de l’expérience vécue. Je n’ai pas eu de problèmes majeurs durant ma partie sur PS5. Oh j’ai bien eu quelques PNJ qui passent à travers des éléments du décors, deux ou trois crashs, et les fameux cadavres d’ennemis qui volent dans tous les sens comme des poupées gonflables (réveillant mes PTSD de jeux Bethesda par la même occasion), mais rien de bien « grave » pour 85H de jeu… Ah et j’ai aussi eu droit à la police qui me tire dessus sans raison apparente alors que je marchais tranquillement dans la rue. Mais bon peut être étais je dans le quartier français de Night City… Je ne sais pas !


V POUR VEND DES BRAS

Car oui vous vous surnommez V, avatar que vous aurez au préalable créé dans l’éditeur de personnage jusqu’au fameux choix vital du pénis (si vous optez pour un personnage masculin évidemment). Préférerez vous arpenter Night City circoncit ou pas ? Premier choix cornélien… Toujours est-il que le choix de vos origines déterminera votre point de départ. Cependant les différences et autres variations seront plutôt minimes puisqu’il ne faudra que 1h30-2h grand max avant de rejoindre le point de convergence des 3 origin story vous ramenant sur un même chemin pour tout le reste de l’aventure. Une origine qui n’aura désormais comme seule utilité que des choix de dialogues spécifiques. On aurait apprécié que ce choix de départ soit un peu plus déterminant en termes de possibilité.


Rapidement vous rencontrerez Jackie qui va devenir votre « partner in crime » / mentor pour vos premiers pas dans la ville. Ce dernier vous expliquera les rouages du métier, notamment que les petits boulots sont proposés par les « fixers » qui sont un peu les boites intérim du crime. Chaque fixer gère son quartier, traite les demandes particulières qui en émanent et les confits à des « mercs » c’est à dire vous. La réussite de ces contrats fait grimper votre réputation à Night City et vous permet de prétendre à d’autres contrats plus sérieux et lucratifs. Pour le reste je n’en dit pas plus, l’histoire du jeu étant franchement intéressante.


RACONTE MOI NIGHT CITY

Jackie : Je kiff Night City.
V : C’est une ville comme une autre… mais en plus grand.
Jackie : Non mano, elle a rien d’ordinaire. C’est ici que naissent les légendes.

Night City... C’est probablement l’un des cadre les plus fascinants qu’il m’ait été donné d’arpenter. Les différents quartiers, les marchés, la street food, les commerces, les gens qui discutent, les ruelles sombres, les plaques d’égouts fumantes, les badlands désertiques, les tours corpos, les nomades qui se font un barbucs, les musiciens de rues (qui jouent tous le même morceau de guitare par contre... l'industrie musicale du turfu ça vend pas du rêve), les motels crasseux, les différents gangs… La liste est infinie. Quand on aime explorer des mondes virtuels, prendre le temps de jouer au touriste sans courir d’un marqueur à un autre, alors la on met le doigt dans l’engrenage. L’un des rouages majeur s’appelle d’ailleurs le Photo Mode. C’est bien simple, je pense que Cyberpunk 2077 devient le jeu pour lequel j’ai pris le plus de photos à ce jour. Je suis tombé sous le charme de son monde, ses détails, le placement de ses lieux et du sentiment de vie qui s’en dégage. On sent que tout a été pensé pour être logique et crédible. Ce n’est pas un enchevêtrement de building foutu les uns à coté des autres pour occuper de l’espace. Tout fait corps, tout fait sens. Quand on quitte son appart, qu’on descend de son mégabuildind H10 du fin fond de Little China, qu’on arrive dans la rue c’est la prise de conscience que cette ville vivra avec ou sans nous.


Une des choses qui m’a également bluffé dans Cyberpunk 2077 c’est la modélisation des personnages (principaux surtout). Les scènes de dialogues où l’on s’assoit en ayant notre interlocuteur en gros plan c’est tout de même une sacré claque (de mise en scène et technique). Je pense que le moment qui m’a complètement sidéré c’est un dialogue avec Evelyn Parker (aucun spoil ça arrive très tôt) qui nous invite à la suivre dans un endroit plus discret. J’entre dans ce salon privé et elle vient me rejoindre pour que le dialogue se poursuive. Je regardais ce personnage fumer en parlant et en observant son langage corporel je peux vous dire qu’elle trouvait l’assise inconfortable. Jamais elle ne le formalisera oralement. Mais sa façon de changer de pose, de relever un peu les fesses pour montrer son inconfort… le tout avec des sourires de coins, des levé de sourcils perplexes en réaction au fil de la discussion… Franchement c’est ultra impressionnant. Le résultat c’est que même pour un joueur tel que moi, qui reconnait avoir beaucoup de mal à rentrer dans un jeu pour son ambiance ou son scénario, ça fonctionne à fond. Plus de 25 ans de jeu vidéo ça vous rend un peu anesthésié à la surprise, tout n’est que trop souvent mécanique, déjà vu, déjà joué. La j’étais V, parti à la conquête de Night City.


NIGHT CITY TRAVAIL (ANCIENNEMENT NC-POLE EMPLOI)

C’est bien beau mais on y fait quoi dans Night City concrètement ? Si je devais résumer (très) grossièrement je vous dirais que c’est un GTA croisé avec Fallout quelque part. Au delà de la quête principale nous avons accès par ordre d’importance à des quêtes secondaires, des contrats pour le fixer de chaque quartier et des coups de mains au NCPD (qui consiste à tuer 5-10 ennemis et récupérer le contenu d’un sac, d’un coffre etc). Soyons honnête rien de tout ça n’est révolutionnaire en soit. On se retrouve finalement toujours à aller quelque part pour dézinguer quelques ennemis. Mais ce qui relève le niveau c’est que la moindre de ces quêtes profite d’un background, d’une écriture qui donne la sensation de faire un truc un peu différent ou qui aura un impact. Les quêtes secondaires sont celles qui profitent d’une écriture bien plus épaisse comme CD Projekt l’avait si bien fait pour le gigantesque The Witcher 3. Elles peuvent déboucher sur plusieurs sous quêtes avant d’en voir la conclusion, elles incluent des personnages secondaires mieux écrits et peuvent parfois demander un certain temps. Les quêtes des fixers ont tout de même le bon gout d’être introduite par un appel de leur part vous expliquant grosso modo le topo et se concluant par un « je t’ai mis les détails en PJ ». La PJ en question c’est un SMS qui vous détaille pourquoi vous devez aller à tel endroit pour voler ces données ou sauver ce PNJ. L’air de rien j’ai trouvé que ces missions contribuaient grandement à donner cette fameuse sensation de vie à Night City. Des missions de moindre envergure mais qui sont représentative du quotidien des bas fonds de la ville, entre débrouille et économie souterraine.


S’il y a bien un point dans lequel CD Projekt tire toujours son épingle du jeu face à la concurrence c’est à mon sens l’écriture et l’immersion. C’est par ce biais que des activités fondamentalement assez classiques arrivent à susciter un intérêt et que l’on se prend au jeu. D’ailleurs si je devais vous donner un conseil, ne jouez pas en completionniste au risque de vous écœurer, jouez RP, jouez selon vos envies et picorez dans vous mettre d’objectifs. Sur mes 15 dernières heures, après avoir fini le jeu, je suis tombé dans la complétion pour tout faire et c’est la que l’édifice s’écroule. Si on les isole de la quête principale, qu’on ne fait que suivre les marqueurs et bien ça ne marche plus. Il faut vraiment que ce contenu annexe vous accroche au détour d’autre chose ou entre deux étapes pour que la magie opère. Vidée de ses activités, le théâtre de marionnettes révèle malheureusement toutes ses ficelles. Je dirai que quelque part vous avez le pouvoir. Celui de tout détruire comme celui de transcender l’expérience mais que ça se joue à l’équilibre, ça demande de lâcher des reflexes purement vidéoludiques et de vivre le truc.


TRANSHUMANISME

Parlons concret, parlons systèmes de jeux. Nous avons plusieurs façons de jouer et construire son personnage. Les 5 arbres de compétence étant les suivants : Constitution / Capacité Technique / Réflexes / Sang Froid / Intelligence. Chaque montée en niveau vous octroi un point à mettre dans une de ces 5 compétences (le maximum étant 20 points) et un point pour débloquer une capacité au sein d’un arbre. Certaines capacités demandent évidemment d’avoir atteint un certain pallier. Je sais que par le passé l’arbre de compétence n’était pas clair, désormais en tout cas c’est hyper lisible et compréhensible.


Concrètement vous pouvez faire un personnage spécialisé au corps à corps qui encaissera à fond et décimera les ennemis le plus rapidement possible. Vous pouvez également vous spécialiser dans les armes à feux et améliorer vos vitesses de rechargements, vos taux de critiques etc. Ou comme moi vous pouvez faire un netrunner qui se planquera dans un coin et passera de caméra en caméra pour pirater les ennemis. A moins que vous préféreriez jouer la discrétion et avoir des bonus à chaque exécution furtive ? C’est vous qui voyez. D’autant qu’avec l’extension la limite de niveau est passé de 50 à 60 pour autant de puissance supplémentaire.


C’est assez bien foutu pour que les approches puissent être variées même si on finira fatalement par trouver son gameplay favori et aborder les situations de cette même façon très régulièrement. J’ai pour ma part trouvé le gunfeel agréable, le sound design des pétoires leur donnant une belle impression de puissance toute proportion gardée (ce n’est pas Doom non plus) même si l’aspect RPG vous ramène rapidement à la réalité quand on doit vider un chargeur entier dans la tête d’un ennemi plus costaud. Mais que voulez vous, si on pouvait dézinguer tout le monde d’une balle dans la tête le jeu perdrait de sa saveur et rendrait son aspect rpg caduque. Si je devais émettre un petit bémol c’est que finalement on peut jouer toutes les méthodes peu importe ses stats. Les capacités sont la pour faciliter/maxer un build mais je pouvais très bien jouer bourrin avec mon netrunner et à peu prêt m’en sortir. Peut être aurait-il fallu que les choix soient plus restrictifs pour justifier pleinement d’une orientation particulière dans la construction de son personnage et encourager plusieurs parties ? Personnellement je vous conseille de mettre directement le jeu en difficile pour avoir une expérience assez équilibrée et qui reste intéressante.


Au delà des capacités en tout genre vous passerez également chez le charcudoc du coin pour mettre quelques implants à votre personnage. Réparti selon les différentes parties du corps de votre personnage, ces implants vous confère évidemment toute sorte de bonus qu’ils soient statistique ou plus concret. Par exemple les implants neuronaux pourront vous donner plus d’unités de mémoires vives pour les piratages. Pourquoi ne pas avoir des jambes permettant les doubles sauts et ainsi atteindre les toits plus aisément pour des approches furtives ? Ces lames mantis électrifiés pourraient être dévastatrice pour mon build corps à corps… Vous voyez le truc. Ces implants sont d’ailleurs améliorable au même titre que vos armes à feux via des pièces choppés sur les ennemis ou dans des coffres, tiroirs etc..


UNE SILVERHAND DANS UNE VOIX DE VELOUR

Je me suis étonnamment attaché à une partie du casting, la où j’ai adoré en détester d’autres. Le personnage de Silverhand bien que caricatural dans son rôle de rocker anarchiste au début fini par devenir intéressant au fur et à mesure. Je ne serai pas original en disant que Judy, la Lisbeth Salander de Cyberpunk 2077, a gagné la palme du meilleur personnage à mon sens. Bref, je vous laisse les découvrir, les apprécier et les détester également.

Pour le doublage FR de Johnny Silverhand on retrouve Jean-Pierre Michael, doubleur notamment de Brad Pitt, de Keanu Reeves (of course) mais aussi du personnage de Billy Butcher dans The Boys. C’est amusant car Silverhand étant de ces personnages irrévérencieux friand de punchline, le doubleur l’a doublé exactement de la même façon que ce bon Billy. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à lui tout au long de ma partie tant les personnages ont le même archétype. V masculin est doublé par Eilias Changuel qui est une voix récurrente du cinéma, de la télévision et du jeu vidéo. A l’échelle globale d’ailleurs la VF est d’excellente qualité.


BREATHTAKING

Ce qu’il me reste à la fin de mon périple c’est le souvenir de ces ballades à moto sur les autoroutes entourées de mégabuildings pris d’assauts par des publicités en tout genre. C’est ces slogans débiles balancés à tout va sur chaque téléviseur, sur chaque radio. C’est des discussions complètement lunaires entre deux paumards au milieu de nulle part pour déterminer si coucher avec une poupée gonflable c’est vraiment tromper. C’est les commentaires piquants de Johnny, même durant les quêtes annexes. C’est une galerie de personnages variée et inoubliable pour certains. C’est un univers d’une densité telle que l’on vit, pense et mange Cyberpunk 2077 même une fois la console éteinte.

Finalement, au delà des soucis techniques du lancement, ce qui a pu jouer en la défaveur de Cyberpunk 2077 c’est un CD Projekt aux ambitions démesurées qui a survendu un "RPG révolutionnaire". A l'arrivée il n'est ni un RPG ni révolutionnaire. C'est un grand jeu d'action aventure narratif en monde ouvert. Quand en 2015 un studio polonais inconnu du grand public débarque avec un The Witcher 3 qui fait la surprise totale, c’est une révolution. Quand ce même studio désormais connu de tous revient, les attentes ne sont plus les mêmes. Le public ayant tendance à voir un excellent jeu comme un nouveau standard et non comme une exception, rien ne sera pardonné. A la sortie ce fut deux visions qui s'entrechoquaient dans un shitstorm de déconvenues techniques. Et pourtant qu’il a du cœur ce foutu jeu. J’ai eu bien du mal à y percevoir le cynisme habituel des jeux qui te hurlent à chaque instant « JE NE SUIS QU’UN PRODUIT REPONDANT A UN CAHIER DES CHARGES ». Je ne suis pas dupe et évidemment que c’est aussi le cas ici, le jeu répond à tout un tas de critères attendus d’un jeu de son époque, mais il y a aussi plein de choses qui respirent l’envie de bien faire et qui dépasse cela. 3 ans plus tard, un des pires lancement du jeu vidéo se redresse fièrement. Et tout ce dont j’ai envie au moment de tourner la page, c’est de féliciter les équipes qui ont sués des années pour insuffler un souffle de vie dans chaque recoin de ce monde contre vents et marées.

T’avais raison Jackie, moi aussi je kiff Night City…

*A l'heure où j'écris ces lignes je n'ai pas touché à l'extension préférant complétement poncer le jeu de base. Je ferai peut être une critique dédiée à Phantom Liberty ultérieurement.

Joo-Hwan
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le 16 janv. 2024

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Joo-Hwan

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