Vu que la science-fiction est un de mes genres préférés, Zoe a très grandement capté mon attention sur sa première partie qui voit un créateur de génie développer une intelligence artificielle pour créer des robots, des synthétiques quasi indissociables des humains destinés à devenir des compagnons toujours amoureux et fidèles, forcément, avec un tel départ, je ne pouvais pas ne pas être réceptif à une telle idée, le problème est que, malgré quelques rebondissements assez réussis
la découverte du personnage de Léa Seydoux sur sa vraie nature
le film de Drake Doremus (le premier que je découvre pour ma part) ne parvient pas à faire justice à ce concept prometteur, principalement parce que tout le questionnement des synthétiques se contente de copier tout ce qui a déjà été fait dans ce domaine auparavant (je pense évidement à Ghost in the shell, le japonais, pas l'américain hein?? ou Blade Runner et sa suite) et la sous-intrigue sur la pilule du bonheur
qui rend les gens passionnément amoureux le temps de quelques heures
m'a paru tellement mal amenée dans la narration et dont le but que j'imagine
à savoir la difficulté de tisser des liens chez l'Humain
est un peu naïve, un peu à l'image de l'évolution de la relation entre les personnages de Seydoux et d'Ewan McGregor, tous deux très bons au demeurant, ce qui est également le cas de Theo James dans la peau d'un synthétique. Bref, il y a de l'idée dans Zoe qui est séduisant par bien des aspects mais qui pêche souvent dans son exécution qui est loin d'atteindre le niveau des chefs d'oeuvre du genre de par les questionnements qu'il propose!!