Le Démon Fait son Comique car il ne Meurt Jamais.

Résumé : Lors d'un cambriolage raté dans un musée une opale est découverte par Morgana, au cœur d'une statue. Le cambriolage est un désastre, mais le mal réveillé, il prend sur lui le crime du cambriolage en se faisant arrêter pour finir en prison, où il peut récolter les âmes des prisonniers. Le démon a besoin de mille et une âmes, s'il veut être en mesure d'exaucer ses 3 vœux. Pendant ce temps, Morgana aidée par un ami prêtre tente de se préparer pour le combat qui l'oppose à la créature.

Histoire : Après le 1er, la production change de société, exit Wes Craven, le réalisateur, l'auteur, le producteur et les acteurs fétiches. Le budget est réduit de moitié soit 2,5m$. Il s'agit d'une série B annoncée et qui, après une semaine en salles, disparaît des écrans, aux Usa il sort directement sur vidéo. Même si les moyens sont restreints, l'histoire se recentre sur les atrocités du djinn plus présent que dans le 1er. Les effets et autres scènes gores sont plus rares, le film est interdit aux moins de 18 ans en Allemagne, Angleterre, Irlande, et interdit aux moins de 12 ans en France.

Équipe : Exit KNB FX et le réalisateur du 1er, tout comme le parrain Wes Craven. En fait le seul survivant est l'interprète du Djinn Adrew Divoff et le seul nom à retenir est le scénariste et réalisateur Jack Sholder connu pour La revanche de Freddy et Omen. Côté casting, l'actrice Holly Shield connue pour ses apparitions dans spider-man 2, Superman Returns, Iron Man.

Avis : L'action est plus intense que dans le 1er, le scénario est plus clair, plus complet, et bon nombre d'effets ont été soignés. Le film reste une inconnue du 7ème art et pour cause, il n'est franchement pas terrible faute d'innovation dans la série.

Critique : Le film débute par le générique sur le titre, le mal ne meurt jamais, qui lance le récit de manière originale, en reprenant le même concept avec un rythme dynamique. Les premiers effets sont immédiats avec l'arrivée de la créature dans un style de série B. Le doublage de cette version est désastreux et limite niais, tandis que l'histoire avance avec la créature devenue humaine, en utilisant une transition audacieuse. Le démon apparaît dans un milieu parfait pour son talent démoniaque avec les 1ères scènes violentes qui reprennent la base du 1er en alternant 2 directions.

Les décors sont réussis, par contre les dialogues continuent à saboter l'ensemble, malgré l'ambiance propice à ce genre de film. Le rythme soutenu sur ses personnages éclaircit l'intrigue avec un casting audacieux, mais dans un esprit plus fantastique qu'horreur. Une nouvelle confrontation lance enfin la vraie histoire avec une différence, le démon ne se contente pas des 3 vœux, bien que l'on n'échappe pas aux terribles longueurs. Les choses sérieuses débutent pour la créature, en combinant toujours 2 aventures depuis le début, tandis que la créature se retrouve libre.

La superbe scène du club russe se conclut par un retour de la créature dans sa forme originelle, alors que l'action traîne avec des éléments sans intérêt. Les attentes du plongeon dans l'horreur n’arrivent pas, en rendant l'ensemble encore plus mauvais avec son doublage catastrophique. L'histoire ridicule se rapproche du dénouement simpliste dans ce concept à peine divertissant. Les événements se succèdent sans cohérence, tandis que le monstre sous sa forme diabolique intervient pour la fameuse confrontation, entre le démon et celle qui l'a réveillé, dans une ultime scène décevante.

> https://youtu.be/FIQqTnfrbSQ

Ma 1ère critique du film écrite en 2006 > Dans cette suite le djinn, ne tarde pas à réapparaître, pour reprendre sa forme humaine, avec le même acteur et l'interprétation est plus crédible. L'action est plus intense, le scénario est cohérent et plus complet. L'intrigue propose des scènes qui sont bien faites, car Il doit collecter 1001 âmes et les 3 vœux pour accomplir la prophétie. La récupération des 1001 âmes, augmente la violence. Les effets sont soignés, bien que l'ensemble demeure moyen, et on regrette que l'adaptation du démon soit encore la même.

Ma 2ème critique du film écrite en 2016 > Écrit et réalisé par Sholder en numérique sphérique avec un budget minuscule, dédié vidéo. Les forces du mal commence par le même concept sur l'arrivée du démon, mais façon série B légère, qu'on remarque lorsque le policier dit «n'avance pas ou je te refroidis» et que la créature exauce le vœu, sauf que c'est le policier qui se refroidit drôlement, car les doublages sont désastreux. La créature devenue humaine dérive dans un milieu parfait pour ses talents violents, tandis que les personnages se rejoignent avec une dimension plus fantastique, qu'horreur. L'histoire subit des terribles longueurs et la violence s’arrête pour avancer des détails encore plus déplorables, lors d'un dénouement mauvais, pour cette œuvre de série B atroce et ratée faute d'innovations.