Trois ans avant Pandora Peaks, le documentaire éponyme de Russ Meyer qui n'apportait pas grand chose si ce n'est de la frustration aux fans, Visions and Voyeurism de D. Kelly Marsalis nous propose des images bien plus attrayantes et surtout un montage plus accessible sans aucune prétention artistique inutile que ce soit.
Dans ce court documentaire d'une heure (sic), on suit donc la belle blonde augmentée sur les lieux de tournage de ses clips, entre images cultes, rares, non retenues, sans oublier celles derrières les caméras. On découvre par exemple le moyen de transport de Pandora Peaks et son équipe, une limousine noire, mais aussi son appréhension quand son photographe lui annonçait les choses cocasses qu'elle allait devoir faire, notamment devant de simples passants dans la rue. En voix-off, celle-ci commente quelquefois les séquences de sa voix envoûtante, mais il n'y a hélas pas de sous-titres en français...
Les petits joueurs qui ne jurent que par Pamela Anderson devraient s'intéresser à cette autre bimbo culte des 90's, parce que là nous sommes nettement au niveau au-dessus. C'était du lourd, du high-tech, que nous vendais avec générosité Stephanie Schick et ses mensurations de rêve (quelle croupe aussi !).
Ce documentaire "à grand spectacle" mérite absolument d'être vu si vous êtes un admirateur inconsolable de la Dame, mais aussi si vous êtes un nostalgique de l'âge d'or du melon mécanique. Les autres pourront toujours regarder, ou survoler, ce docu par curiosité, mais je les mets en garde car ils risquent de tomber amoureux de celle qui fût l'une des plus belles femmes du monde (et peut-être l'est t'elle encore aujourd'hui à 53 ans, qui sait...).
Visions and Voyeurism ? Un documentaire gonflé, tout simplement.