Un chef d’entreprise très m’as-tu-vu, richissime...Gilles Fontaine interprété par Patrick Bruel tombe sous le coup d’abus de biens sociaux et détournement de fonds suite à une plainte d’une épouse d’un maire qui avait cédé à vil prix une villa...un splendide joyau, vue époustouflante sur la Méditerranée… entourée d’un jardin aux arbustes taillés au cordeau. Il faut avouer que la bâtisse en impose par son luxe ostentatoire qu’un cerveau cégétiste ne peut tolérer et encore moins celui d’un insoumis démoniaque. Il fait appel à un avocat Luc Germon… le meilleur sur la place...une diva des prétoires qui anticipe à merveille n’importe quelle question soulevée par un juge. Il a affaire à un juge impitoyable du PNF ( Pôle national financier), un Robespierre des temps modernes, organisme connu pour leur acharnement contre des élus de droite ou des dirigeants d’entreprise suspectés d’un quelconque délit d’ordre économique. En somme, un repère de gauchistes selon l’avis d’un chroniqueur officiant sur Radio Classique. Niels Arestrup joue le personnage de l’avocat coachant ce PDG aux réactions épidermiques, roi de l’esbroufe, hâbleur et qui n’en rate pas une. Michel Bouquet pour son avant-dernier film, autre comédien prestigieux (1925 – 2022 / 97 ans) interprète le père de l’avocat. Nous assistons à une joute verbale constante client-avocat qui vaut son intérêt, même si nous pouvons reprocher à Patrick Bruel de s’exprimer trop rapidement avec une baisse de tonalité lors des fins de fins de phrase, ce qui ne facilite pas une totale compréhension des dialogues. A conseiller aux amateurs de rapports humains ambigus en lien avec une indéniable culpabilité masquant une éminente fourberie.