Victor et Célia par Incertitudes

C'est du cinéma social et romantique comme sait si bien le faire Pierre Jolivet. Idéal pour se remettre de bonne humeur. Ça donne la pêche. Ce ne sont pas les embûches qui manquent, qui vont se dresser devant eux ou qu'ils vont se dresser eux-mêmes. Et pourtant, ils y vont. Ils sont motivés.

Donc, c'est une leçon pour tous ceux qui veulent entreprendre mais qui n'osent se lancer. A condition d'avoir quand même un bon carnet d'adresse, j'ai l'impression. Le comptable qui va les aider à fignoler leur dossier est un de leurs amis et ce n'est pas le seul qu'ils vont solliciter entre les fonds à trouver, le local à aménager, la main d’œuvre. Par contre, si tu es tout seul pour te débrouiller, hum, ça a l'air d'être compliqué.

Comme si ce n'était pas aussi difficile (et c'est fou toutes les contraintes qu'il faut affronter simplement pour ouvrir : entre les autorisations à demander, l'argent à réunir avant telle date, ça en découragerait plus d'un), il y a aussi leurs problème de couple. Visiblement, ça s'est mal terminé entre eux dix ans auparavant, toute la question, c'est de savoir s'ils vont s'entendre et pour gérer leur entreprise et pour raviver leur relation amoureuse.

En tout cas, c'est vraiment une incitation à prendre sa vie en main, à vivre de sa passion, et à prendre son pied au quotidien avec une bande d'amis comme collègues de travail. Et c'est très séduisant. Ça donne envie d'en faire autant. Le plus dur comme toujours : sauter le pas finalement.