Service minimum

C'est comme ça qu'on pourrait définir Venom 2. Un service minimum en tout point et un générique de fin qui arrive au bout d'une heure vingt de film.

Il est assez facile de voir en quoi le film est paresseux car les thématiques qu'il aborde sont similaire à ceux de Spiderman 2 de Sam Raimi. Un héro qui tente de reconquérir celle qu'il aime et qui va se marier, un héro qui remet en doute ses pouvoirs et les rejette, un héro qui a une situation professionnel désastreuse. Les thèmes ici font souvent écho à ceux du Spiderman de Sam Raimi mais bon sang il n'y a absolument aucune profondeur, aucun thème qui est traité à fond.

Qu'on aime ou non les films de Sam Raimi, on ne s'ennuyait pas devant un Spiderman 2 où au moins on essayait de créer une tension dramatique entre MJ et Peter-Parker. Là rien, ce n'est que survolé et à peine évoqué.

On ne parlera pas de Carnage, monumentale déception qui créé des tornades en tournant très rapidement sur lui même (????). Un seul et unique combat entre le héro et le vilain ( notez que dans la majorité des films de super-héro, il y a toujours au moins deux ou trois confrontations. Là on sent que le film est pressé de se finir)

Bref, je parlerais même pas de la mise en scène. POURTANT. Le film n'est pas désagréable à regarder. J'ai passé un moment agréable mais que j'oublierais très vite. Ce film reste tout de même je trouve supérieur a des bouses de super-héro genre Ant-man 2 ( qui lui a presque 6 sur sens critique, deux points de plus que ce venom)
L'humour est bien dosé, la relation entre Eddy et Venom est attachante. Je pensais que ça serait catastrophique à cause des bande-annonces mais finalement non. Tout a une justification à part une blague dans l'acte finale.

Ce film existe. C'est ce qu'on peut noter sur lui. Mais au moins il n'est pas une aiguille profondément enfoncé dans l'oeil comme d'autres films de super héro.