Dans un futur post-apocalyptique, où le mode de vie se rapproche du Moyen-age, il y a des chasseurs de vampires, à l'instar de D, qui poursuit l'un d'entre eux.
Considéré comme un classique de l'animation japonaise, et qui a donné une suite en 2000, Vampire Hunter D est un anime qui séduit au départ par son visuel ; character design signé Yoshitaka Amano, excusez du peu. Quant à la réalisation, elle est de Toyoo Ashida, qu'on connait en France pour avoir réalisé plusieurs épisodes de Ken le survivant, ainsi que le film sorti un an plus tard. Mais, contrairement à ce qu'on pourrait croire, Vampire Hunter D est assez peu violent, où ce sont surtout les monstres qui giclent du sang noir, les couleurs sont presque proches du sepia, des tons neutres.
La quête de D, qui est un dunpeal, hybride entre un humain et un vampire, a quelque chose de touchant, car c'est sa part d'humanité qui tente malgré tout de subsister, même s'il a une main qui parle, il se refuse à sucer le sang de ses victimes. Et quand en plus on a un personnage aussi classe, que demander de plus ? On voit que l'animation est ici de qualité, et que l'action est à tout va, avec divers monstres, des humains modifiés, des femmes qui essaient de survivre, mais la quête de D, celle de l'immortalité en laissant derrière lui ceux qu'il aime, est sans fin.
J'attendais depuis très longtemps de voir ce film, et je n'en suis pas déçu.