Critique d'un panda beaucoup trop salé

Bon alors Valérian. Ça fait 4 ans que le traumatisme est passé je tente donc d’exorciser le bouzin. C'est ma plus grosse déception que j'ai vu en salle à ce jour, mais fan des BD j'avais sans doute trop d'attentes. Le film fait l'exploit d'avoir une courbe de plaisir inversement proportionnelle au temps qui passe, mais en commençant de très haut, avec une des plus belle intro que j'ai jamais vu (David Bowie et la colonisation spatiale ça donne des frissons) et en finissant très bas, en moins l'infini. La courbe de l'univers, des décors, reste tout le temps très haut et le scénario et dialogue très bas.
Mais on le sentait venir de loin l'outrage ! Déjà Laureline blonde c'est un péché, elle est rousse merde ! (pardon je me calme... hum...) La relation entre les 2 protagonistes est inexistante, Valerian est un sale type tout le long qu'on déteste.
Au scenario c'est basique au possible, du style A étant Laureline cherchant B étant Valérian pour poursuivre la quête, une fois fait, A est enlevé de l'équation et B doit la retrouver en évitant C qui veulent la manger et rencontrant D le pire personnage star secondaire jetable jamais vu.
En définitive le film traite trop de trucs sans qu'on y passe assez de temps.
En fait si c'était un court métrage qui s’arrêterait après la mission du bazar (plein de bonnes idées au passage) ce serai parfait ! Ah et avec plus de Bob le Pirate, un des personnages les plus attachant que j'ai vu, j'en reprendrais des heures. Une série spin off de 7 fois 7h ce serai cool ouais.

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Bon plus j'y pense et plus je me rend compte d'une chose... c'est pas facile à dire mais... allez...

J'aime Valérian et la cité des milles planètes !

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Voila c'est dit ! Vous pouvez me jugez si vous voulez mais voilà. Je l'aime comme je le déteste, il a des défauts mais c'est comme ça j'aime ce film qui essaye. Et s'il a fait pleurer de joie les créateurs originaux, s'il donne envie de revoir les vieux bons Bessons (Nikita, Léon, le 5éme élément...), s'il monte la France à l'international, hé bien c'est beau !