Valérian et Laureline (pas rousse!) : Agents spatio-pas-temporels

J'aime les bons films de Besson! J'en suis un très grand fan.
J'espérais beaucoup de celui-ci, qui a de surcroit pour thème une de mes séries BD préférée (surtout la première quinzaine d'albums) et qui emprunte les codes de la SF, ce qui devait logiquement l'apparenter au 5ème élément (un des meilleurs Besson pour moi), mais avec en plus tous les progrès des dernières techniques de réalisation et d'effets spéciaux post Avatar.
Autant l'avouer, j'ai été un peu déçu.
Il y a de très bonnes choses et je suis persuadé que Besson a beaucoup travaillé et donné le meilleur de lui-même, mais je m'attendais clairement à mieux.
Quelques raisons de ma déception, pèle-mèle :
- le scénario gomme complètement le caractère spatio-TEMPOREL des agents Valérian et Laureline. Quel dommage de ne pas avoir utilisé les infinies possibilités qui lui étaient offertes, les auteurs de la BD ne s'en sont pas privé, eux, pour le plus grand plaisir de leurs lecteurs.
- Bon sang! Laureline est rousse!!!
- Les émotions font flop... Notamment sur la fin de la scène avec Bubble (que je ne spoilerai pas ici)
- Pétard! Laureline est rousse!!!
- La scène du marché multi-espèces est bi-dimensionnelle (x,y) sans casques et tri-dimentionnelle (x, y, z) avec casques... J'ai peut-être manqué une explication, mais ça m'a gêné de les voir descendre (avec casques), alors qu'ils sont sur une grande étendue de désert tout plat (sans casques). A moins d'un phénomène de téléportation? Il faudra que je revoie le film!
- Sacrebleu! Laureline est rousse!!!
- Une tendance à pencher un peu trop vers le film "de baston"
- et enfin, mais enfin! Laureline est rousse!!!
Je m'arrête là.
Les acteurs font le job, Cara (même si elle n'est pas rousse) porte cette espièglerie tintée de jolie féminité qui colle bien au personnage de Laureline et Dan incarne un Valérian bien crédible.
En conclusion : allez voir le film, c'est un bon divertissement, mais n’espérez pas y trouver le meilleur des Besson.