Le cheminement médiatique d’un homme ayant secouru 669 enfants Juifs à l’aube de la Seconde Guerre mondiale.
On pourrait reprocher une excessive sobriété dans la réalisation qui est similaire à celle dont fait preuve Nicholas Winton, mais ce n’est nullement un souci, car c’est un métrage qui se base essentiellement sur l’émotion et démontre l’abnégation dont est capable un être humain ; rassurant et ad hoc en ces temps-ci. Anthony Hopkins, comme à son habitude, offre une prestation puissante et saisissante.
Longtemps occultée par sa discrétion, l’envergure de son héroïsme est révélée lors d’un programme télévisé sur la BBC. Un paradigme de scène poignante est celle où on constate que les mistons auxquels il a porté assistance sont à l’enregistrement de l’émission au cours de laquelle on endure un torrent incontrôlablement lacrymogène, d’autant plus attendrissant que d’authentiques survivants interprètent leurs propres rôles. L’aridité de vos yeux sera mise à mal.