Elle court, elle court, la maladie d'amour...

Blanche a 92 ans. Blanche habite dans une maison de retraite. Elle ne parle pas beaucoup, mange peu et oublie des choses. Pourtant, lorsque Thierry, chorégraphe, vient animer un atelier de danse pour les résidents de la maison, Blanche se métamorphose. Ses souvenirs refont surface. Sous les yeux des réalisateurs, Blanche revit et tombe amoureuse à nouveau. Comme une jeune fille, une jeune fille de 90 ans...

Le documentaire est magnifique, plein d'humanité. Les chorégraphies de Thierry semblent arrêter l'inexorable passage du temps, au moins le temps d'une danse. C'est aussi un documentaire difficile, car au-delà de ces moments de grâce, c'est aussi la vieillesse, l'effacement de la mémoire qui nous sont exposés sans fard. Un vrai moment de cinéma.