Patrick “Rowdy Ricky” Knight (Nick Frost), ancien gangster, Julia “Sweet Saraya” Knight (Lena Headey), Saraya “Paige” Knight (Florence Pugh) et Zak “Zodiac” Knight (Jack Lowden) font partis d'une famille de catcheurs. Les enfants, Paige et Zak, sont déchaînés lorsqu'ils ont la chance de pouvoir participer à un concours d'entrée pour la WWE. Bien que talentueux, les deux jeunes gens vont devoir se battre, au sens propre comme au figuré, afin de devenir des stars. Réjouissant petit “Feel good movie” que ce “Fighting with my family” (oublions très vite le très sitcom "Une famille sur le ring" en Français dans le texte), chronique familiale douce-amère qui, une fois n’est pas coutume se déroule dans le monde confidentiel du catch amateur. Porté avec panache et brio par la jeune Florence Phug - révélation du film “Midsommar”, le cauchemar nordique d'Ari Aster - le long-métrage de Stephen Merchant - souvenez-vous, Caliban dans le crépusculaire “Logan” de James Mangold - plante son récit dans la banlieue fauchée de Norwich (Angleterre) pour nous faire découvrir l’histoire vraie de la famille Knight. Biopic et fiction se mêlant, “Fighting with my family” se visionne bien sûr comme une comédie - on n’y rit souvent - mais le côté drame social à la Ken Loach est bel et bien présent. À travers le parcours parfois chaotique mais toujours attachant de cette famille de passionnés, Stephen Marquant oppose le monde plutôt bon enfant du catch amateur où tout le monde se côtoie, avec celui de la WWE, le catch professionnel US avec ses contrats de plusieurs millions de dollars, ses faire-valoir, ses sélections impitoyables, ses rivalités. Le scénario nous plonge dans un univers fait de paillettes, d’artifices, de trucages et de rivalités, mais qu’importe, en véritable “Billy Elliot” au féminin, la jeune Paige n’a qu’un seul rêve, tutoyer les étoiles du ring qui parfois, en l’espace d’une chorégraphie aussi fascinante que burlesque deviennent de véritables légendes !

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le 14 août 2020

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