Woo se coltine avec la guerre et la romance !

"Une Balle dans la Tête" est à date le film le plus ambitieux de John Woo, une sorte de reprise des thèmes de "Il était une fois l'Amérique" (la trahison de l'amitié) au milieu du chaos de la guerre (une scène rappelle "Voyage au bout de l'Enfer" de manière d'ailleurs assez gênante). Avec le recul, le film impressionne nettement moins que lors de sa découverte en 1995, car la "profondeur" que nous avions cru y déceler paraît désormais surtout une suite de clichés, clichés que la virtuosité stylistique du maître arrive la plupart du temps à faire exister (...mais pas toujours !). Ainsi l'âpreté bienvenue de certaines scènes est désamorcée (comme ce sera le cas des années plus tard dans "Windtalkers") par le brio un peu déplacé de la mise en scène, qui déréalise systématiquement les situations... Ceci dit, il y a quand même Tony Leung - tout jeune -, et il est déjà magnifique ! [Critique écrite en 2004]

EricDebarnot
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les meilleurs films sur l'amitié masculine, Les meilleurs films coup de poing, Les meilleurs films de bandes et Les meilleurs films de 1990

Créée

le 31 mars 2016

Critique lue 360 fois

2 j'aime

Eric BBYoda

Écrit par

Critique lue 360 fois

2

D'autres avis sur Une balle dans la tête

Une balle dans la tête
khms
10

BAM BAM BAM

Alors que le film commence tel un (très) mauvais film porno gay, on ne peut décidément pas se douter de ce que John Woo nous réserve. Et pourtant, très vite tout bascule. Des émeutes se déclenchent à...

Par

le 12 mars 2013

53 j'aime

9

Une balle dans la tête
Gothic
8

Leung fait des vagues, Woo tangue mais reste à flot.

Quelle n'a pas été ma surprise hier soir, quand, sur les conseils avisés de Drélium, j'ai enfin visionné ce "Bullet in the Head". Alors oui, certains détails ne trompent pas. Le réalisateur a...

le 16 mars 2013

36 j'aime

6

Une balle dans la tête
Docteur_Jivago
9

Voyage au bout de l'enfer

Alors que trois amis d'enfance commencent à avoir des problèmes avec la mafia, ils se voient forcé de fuir Hong Kong et vont notamment arriver au Viêt Nam, là où la guerre fait vraiment rage... Avec...

le 20 janv. 2016

31 j'aime

2

Du même critique

Les Misérables
EricDebarnot
7

Lâcheté et mensonges

Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...

le 29 nov. 2019

204 j'aime

150

1917
EricDebarnot
5

Le travelling de Kapo (slight return), et autres considérations...

Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...

le 15 janv. 2020

190 j'aime

105

Je veux juste en finir
EricDebarnot
9

Scènes de la Vie Familiale

Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...

le 15 sept. 2020

187 j'aime

25