A dark fucking spirit

Ça démarrait plutôt bien :
- L’attaque d’un fourgon menée d'une maître.
- Puis nous faisons connaissance avec un homme qui se fait engager comme convoyeur de fonds. C’est très vite clair qu’il a un but précis, autre que de gagner sa vie. Il a des nerfs d’acier, le sang froid et il porte visiblement un lourd secret. Un homme redoutable au tir précis qui porte à tous les coups. Il reçoit le nom de « H » dans le cadre de son travail.

Puis très vite, trop vite, le film dans un flash back nous raconte son histoire et tombe dans l’explicatif faisant disparaître l’aura de mystère qui entoure le personnage. Le film se tourne également vers la bande qui a organisé l’attaque du fourgon s’intéressant à leur motivation. Nous perdons le contact avec « H », l’explicatif continue de nous submerger.
La scène de l’attaque du fourgon est rejouée à plusieurs reprises, mais c’est plutôt lourd car dès la deuxième fois nous sommes en possession de tous les éléments permettant de comprendre ce qui s’est passé.
Le film retrouve de son intérêt au moment de l’attaque finale de l’entrepôt donnant lieu à une bonne scène d’action et de fusillade très réaliste.

En plus de ce changement de ton en cours de film, le scénario pèche par de nombreuses incohérences ou des facilités trop énormes. Je peux difficilement en dire plus sans spolier, mais j’aurais eu besoin de plus d’éléments pour accepter la finale telle qu’elle nous est présentée !

Les bonnes scènes d’action, la BO lancinante et la prestation impeccable de Jason Statham incarnant un « dark fucking spirit » sauvent l’ensemble.