Un patron écartelé entre les injonctions du groupe international et sa compréhension de jusqu’où l’usine peu aller, au-delà duquel on détruit le fragile équilibre d’un outil productif performant restant humain et durable.
On le sait depuis le début du film, ça va mal tourner…
Il aura beau imaginer un autre plan, disons plus patronal que social, le big boss de Wall Street lui rappellera qu’il est la marionnette, dont le rôle est d’exécuter les ordres, pas de penser à un autre monde.
Certes le film est assez stéréotypé (le patron qui passe son temps à stabylobosser des documents papier, on ne voit plus cela depuis des années ????), mais les enjeux de la mondialisation sont posés, sans être lourdement caricaturés.
Surtout, le facteur humain est posé au milieu du village. On se prend à rêver que pour sortir d’une concurrence internationale délétère, il faudrait que… si tous les gars du monde, enfin ceux qui ont le pouvoir économique, ou plutôt ceux qui ont le pouvoir politique de contraindre les premiers en mettant des règles claires à la loi de la jungle…
Faute de gouvernement mondial, cela a peu de chances d’arriver, donc malheureusement l’autre monde n’est pas pour demain.