L’idée de départ (tirée du roman éponyme de Mei HACHIMOKU) est intéressante : en 2005, il existerait un tunnel (d’Urashima) où un vœu peut être exaucé mais au détriment de son propre vieillissement accéléré (30 s dans le tunnel = 2 h à l’extérieur). C’est ce que vont tenter d’élucider 2 adolescents, Kaoru Tono (père violent, mère partie et sœur, Karen, morte à la suite d’une chute d’un arbre) et Anzu Hanashiro (orpheline qui rêve d’être mangaka comme son grand-père et vivant dans la maison de son oncle) venant de Tokyo. Belle évocation du premier amour, du temps qui passe, du deuil et de la façon de décider de sa vie. La relève d’Hayao Miyazaki est là, avec Makoto Shinkai [« Suzume » (2022)] et Mizuki Sujimura [« Le château solitaire dans le miroir » (2023)].