Enfin un John Glen à la hauteur

L’intrigue complexe (et oui c’est possible dans un James Bond) se joue sur le passage à l’ouest de hauts personnages russes du KGB. Faux semblant, trahisons, double jeu, il faut suivre. Cela va encore plus loin quand viennent se greffer au scénario marchands d’armes et trafic d’opium.

Il aura fallu attendre 4 épisodes réalisés par John Glen pour qu’enfin il trouve le rythme et l’univers de James Bond. Ce n’est pas trop tôt ! Timothy Dalton remet de l’ordre. On revient à des fondamentaux indispensables à la réussite d’un James Bond. Une merveilleuse Aston Martin, des gadgets bien trouvés et une James Bond Girl magnifique ayant un rôle conséquent et que l’on suit tout au long du film. Avec un scénario plus conséquent, plus sérieux, plus brut, plus épais (comme James Bond d’ailleurs), on est plus à même d’apprécier l’action qui le sert. Il y a moins de guignolades et tant mieux, l’intrigue y gagne en intensité. Timothy Dalton est tout à fait à l’aise et j’avoue que plus le temps passe plus j’imagine aisément la pression que peut susciter la reprise d’un rôle comme celui de James Bond. Alors chapeau bas ! Le défi est relevé avec succès.
Il est à noter que c’est le premier épisode de la série où James Bond ne passe pas une seule nuit avec une femme de tout le film. Il baisouille une Yacht-girl au tout début mais c’est tout jusqu’à la fin. Il embrasse Kara mais ne va pas plus loin.
C’est la fin du sex-toy britannique ? L’avenir nous le dira.