Cinq jours que j'ai vu ce film et voici que je l'avais oublié. Distractions et activités on laissé mon inconscient travailler seul. Ma conscience directe l'a oublié.
Quel chemin a t'il fait ?
j'y repense, là, car je suis tombé sur le bouquin que j'avais avec moi lors de la séance, et qui s'est vu se noircir de notes et anecdotes à l'emplacement de ses pages vierges. Ce film m'a fait écrire, il est un point de départ qui permet de réfléchir.
Le cinéma en général se cherche et s'expérimente, on peut le voir dans un certain nombre de film ; ici le cinéma est remis en question sans remettre en cause tout le cinéma, mais, avec précision, en se remettant en cause soi-même. Ce film se recherche, expérimente par son propre contenu. Ce film se crée des tentacules qui permettent au spectateur la réflexion. Des tentacules qui se recroisent, et en crescendo on est amené à du beau, du très sublime.
"es-tu vraiment un être humain ?", un peu plus tard dans le film, on y répondra : "t'es une bête, Ines".


Œuf. Fantôme. Passé. Mort. Cheveux. WC. Tigre. Bracelet rose. Spaghetti. J'ai été au Liddl. Fourchette. Robe. Sperme Super Pouvoir. (obsessions du film)


(sans être tenu dans une tenue elle est juste nue.)


kisses

onzeheureonze
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 28 sept. 2016

Critique lue 373 fois

Steven Denizot

Écrit par

Critique lue 373 fois

D'autres avis sur Toni Erdmann

Toni Erdmann
CableHogue
8

Pour la beauté du geste

À quoi tient l’évidence d’une oeuvre ? En regard d’un objet inclassable comme Toni Erdmann – une comédie dramatique allemande de près de trois heures –, la question ne manque pas de se poser. En...

le 13 août 2016

68 j'aime

20

Toni Erdmann
Velvetman
7

La rancœur du rire

Dans la jungle du capitalisme qui s’abat sur la plupart des pays européens déambulent de nombreux spécimens aliénés. C’est alors qu’on y trouve Winfried Conradi, une sorte de Teddy Bear des cavernes...

le 19 août 2016

61 j'aime

5

Toni Erdmann
guyness
5

Postiches.. Liebe Dich

Il n'est pas totalement impossible que mon manque d'enthousiasme envers Toni Erdmann soit avant tout le fruit de considérations éminemment personnelles. Presque intimes. Je me suis toujours senti...

le 31 août 2016

57 j'aime

36

Du même critique

La Double Vie de Véronique
onzeheureonze
8

Critique de La Double Vie de Véronique par Steven Denizot

Avez-vous échappé à une blessure inévitable, par exemple en approchant votre main d'un four brûlant et en la retirant au dernier moment, avant l'impact ? Vous sentez-vous seul et en même temps...

le 17 juin 2015

2 j'aime

Juste la fin du monde
onzeheureonze
7

s'émeut-il

Le premier Dolan que je vais commenter. Je n'ai encore une fois pas été secoué, ni bafoué, ni bifflé. Je n'ai pas été silencieux en sortant de la salle, mon cœur n'a pas battu les forteresses, mon...

le 11 oct. 2016

1 j'aime

The Smell of Us
onzeheureonze
7

The smell of hope, the smell of sad

Envoutant, certainement. Il y a de ces films, qui vous toucheront avant même qu'on sait qu'ils existent. Ce film, je le sais, je le sens, m'a déjà traversé, avant même que. Une odeur vous enivre,...

le 14 janv. 2015

1 j'aime