Vox clamans

Dévoilant de gros défauts techniques : images surexposées, cadres douteux et faux raccords, They look like people agace au début par la succession rapide de plans cut. L'intrigue ne laisse que peu de place au doute et le spectateur ne peut pas s'imaginer que des monstres vont réellement envahir la ville. Ce film nous fait entrer dans la tête de Wyatt et Christian, deux personnages borderline, l'un parce qu'il s'imagine être un élu, seul capable de comprendre la voix qui lui parle chaque soir, l'autre parce qu'il manque de confiance en lui se passe en boucle des messages de "développement personnel". Une charmante jeune fille, collègue de Christian, s'immisce dans ce duo pour y mettre une touche de gaieté et se faire le porte-parole d'un esprit de lucidité qui manque singulièrement aux deux personnages masculins. On pourra envisager ce film sous l'angle du rite initiatique, ou comment deux hommes ayant du mal à quitter le cocon de l'enfance accèdent douloureusement au monde des adultes. Ce premier film à petit budget, bien qu'il pèche par de nombreux défauts techniques et que le scénario ne semble pas abouti, demeure néanmoins intéressant et a le mérite de ne durer qu'une heure vingt.