Whatever you do, always make sure you own your freedom.

Ce film est aussi vide que les câbles optiques qui en sont le sujet. L’intrigue ne raconte rien, l’histoire démarre et s’arrête sans que rien de vraiment concret n’ait été raconté. Les personnages sont plats, sans la moindre personnalité propre… Ils se contentent juste d’errer jusqu’au générique. Alors certes, j’exagère un peu, il y a bien une intrigue et des péripéties, mais c’est tellement creux, vide, sans intérêt. Il ne se passe rien, il n’y a pas de réel élément perturbateur puisque la « patronne » censée faire mener la vie dure aux héros disparaît au bout de la moitié du film. Et les protagonistes perdent sans vraiment perdre non plus… C’est confus, brouillon, ennuyeux. Le casting est moyen, entre Jesse Eisenberg qui fait du Jesse Eisenberg, Alexander Skarsgård qui essaye de faire quelque chose mais on ne sait pas trop quoi, Salma Hayek qui vient encaisser son chèque (alors que son personnage avait l’air hyper intéressant à développer), et puis Michael Mando qui semble être le seul à croire au projet. Techniquement, c’est plus que limite : musique sans le moindre fond et mise en scène banale, reste juste les décors sympas ici ou là.

J’avais vu la bande-annonce, qui avait titillé mon intérêt, mais là, force est de constater que le résultat final est franchement pas terrible.