Après The Father Florian Zeller adapte de nouveau une de ses pièce de théâtre traitant de la paternité et explore les sentiments contradictoires qui assaillent tout homme devant la difficulté de la transmission...difficulté accrue lorsque l'enfant arrivé a l'adolescence se révèle un être a part entière en proie a ses propres démons...
Hugh Jackman interprète brillamment cet homme qui n'a pas encore réglé ses propres problèmes d'enfance avec un père absent dont il recherche toujours inconsciemment la reconnaissance en suivant le modèle qu'il rejetait a l'age de son fils. On ressent tout a fait le désarroi, la colère ,beaucoup de culpabilité, et parfois l'égoisme d'un père devant un être qui vient de vous...mais qui n'est pas celui que vous vouliez qu'il soit .
Dans le rôle du fils dépressif,Zen McGrath s'en sort plutôt bien dans un rôle difficile et moins développé que celui de Jackman.
Les autres personnages sont bien campés par d'excellents comédiens( Laura Dern, Antony Hopkins) même s'ils restent secondaires.
La mise en scène est beaucoup moins inventive que dans The Father mais ce coté frontal permet au spectateur d'entrer en empathie avec le personnage principal sans que l'attention soit détourné par des artifices de réalisateur.
Un film a la fois poignant et dur mais plein de sensibilité.
PS : Après avoir lu moult critiques négatives, il me semble qu'il y a un malentendu sur le sujet du film : THE SON, c'est Hugh Jackman...le thème du film n'est pas la dépression de Nicholas.