Au bout de l'ennui.

« C’est une loi : souffrir pour comprendre », selon Eschyle, qui avait, selon la légende, de beaux tendons. Le film de la souffrance, du « quand est-ce que ça s’arrête ? », lorsqu’arrive la dernière demi-heure. Un dernier tiers de film qui tente des trucs, sans être surprenant ou novateur. On frétille un tantinet et ça retombe, un peu comme… Ces derniers instants réhaussent un peu la note de ce film qui tombera facilement dans l’oubli.

Alice est une jeune femme qui semble fuir un quotidien pas très joyeux (on comprendra pourquoi un peu plus tard) pour aller passer le weekend avec son amie Lizzy et son, semble-t-il, nouveau petit-ami, Carl. Alice est bien partie pour tenir la chandelle de ce couple insupportable qui a une complicité exagérée, sans doute celle des premiers instants.

L’appartement, évidemment situé au dernier étage d’un immeuble de plusieurs étages, a vue sur la mer. Le cadre est idéal pour se ressourcer, ou en tout cas oublier les tracas du quotidien. Pourtant, un incident dans l’ascenseur, qui semble anodin, va être le premier signe que quelque chose va mal se passer pour nos trois personnages. Après une nuit de beuverie, le cauchemar va commencer, ils ne pourront plus sortir…

Ah oui, j’oubliais, si vous êtes courageux, si vous vous décidez à regarder ce film, vous verrez un magnifique plan sur un robinet qui vaut le détour.